Chapitre 13

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A la fin de mon service pour éviter toute rencontre avec "monsieur des beaux-quartiers" depuis l'épisode du baiser, j'ai préféré pour les escaliers qui mènent au parking derrière. Quand je finis de descendre les escaliers, je me retrouve nez à nez avec "monsieur des beaux-quartiers", devant moi près de sa voiture.

Je me précipite vers la sortie mais une fois encore il me retient par le bras mais je me détache facilement de son emprise et continue ma marche.

-Zoé je peux te parler pendant une minute s'il te plaît, me demande-t-il.

-Non je suis pressée monsieur, je dois rentrer chez moi, lui dis-je en accélérant le pas. 

-Depuis que je t'ai rencontré, tu es dans ma tête nuit et jour ... déclare-t-il ce qui me pousse à me stopper. C'est la même chose de l'épisode de l'ascenseur, je mourrais d'envie de goûter tes belles lèvres rosées ... je ne sais pas ce qu'il me prend mais avec toi c'est différent ...

-Monsieur s'il vous plaît, commençais-je en me retournant pour lui faire face, nous allons faire comme si rien de tout ça s'était produit, j'ai besoin de ce travail ... je ne veux pas avoir des problèmes avec votre mère ... 

-Je sais mais je ne peux pas, me dit-il en me regardant droit les yeux.

-Mais il le faut, je préfère que nous gardons nos distances, je suis qu'une simple employée et vous mon patron en quelque sorte s'il vous plaît, lui dis-je en détournant le regard une nouvelle fois avant de partir.

 **

Trois mois plus tard

Je suis à l'hôpital plus précisément au bureau de Sébastian, il nous appelait pour des nouveaux tests à faire à mon père pour nous informer à quelle stade du cancer est mon père. Quand Sébastian revient dans la pièce, par son regard j'ai vraiment un maux pressentiment. 

Il prend place dans son bureau et entame la discussion :

-Je suis vraiment navré ..., commence-t-il alors que je retient mes sanglots en me forçant à être forte, votre père est dans un état cachexie, il a aussi des troubles neuropsychiatriques et a d'autres symptômes fréquents et signes d'aggravation 

-C-à-dire ? Lui demandais-je avec une voix qui me dit que je ne veux pas entendre la suite mais je dois l'entendre.

-Votre père est en phase terminale de son cancer ...

Je n'entend plus la suite, tout ce que je sais c'est que mon cœur ne veux pas le croire mais mon cerveau me dit que c'est vrai.

-Non, non ça ne peut ... pas être vrai ... mon père ne peut pas mourir, commençais-je à lui dire.

-Je suis vraiment désolé, nous avons fait tout ce que nous pouvons, me déclare-t-il.

-Non c'est faux !!! J'ai déjà perdue ma mère à cause d'un fichu cancer, mais pas mon père c'est la seule famille qui me reste, lui dis-je en commençant à pleurer de plus belle. Combien de temps ? Lui demandais-je en haussant le ton malgré mes pleurs.

-Six mois, me dit-il dans un ton triste.

Des nouveaux larmes commencent à couler le long de mes joues, mon père ne peux pas me laisser après toutes les choses que nous n'avons pas encore fait ensemble. Il m'explique que mon père doit rester à l'hôpital pendant les six mois pour suivre l'évolution de la phase.

Le jour suivant au travail, je suis à la salle de repos assise dans un canapé avec Aurélie et Joanna, près de moi. 

-Je suis sincèrement désolée pour ton père ma belle, me dit Aurélie en me prenant dans ses bras.

-Merci, lui répondis-je en me détachant d'elle. 

 -Moi aussi je suis vraiment désolée Zoé, Sébastian me l'a dit hier soir, me dit-Joanna en mettant une de ses mains dans mon épaule droit.

-Merci les filles, vraiment ! Leur dis-je avant de me lever pour me diriger vers les toilettes les plus proches. 

Aux toilettes, j'associe le lavabo et me jette de l'eau au visage pour me rafraichir un peu en repensant à ce que Sébastian m'a dit hier. J'en pleurs encore mais la sonnerie de mon téléphone m'interrompt mes pensées.

Je décroche sans voir qui m'appelle :

-"Allô", dis-je en essuyant mes larmes.

-"Mi bella, ça va".

-"Rosie ! Oui ça va et toi", mentis-je.

-"Ma chérie, tu pleures", me dit-elle inquiète.

-"Non ça va, j'ai juste beaucoup de travail", lui dis-je.

-"Zoé, je connais trop bien, qu'est-ce qu'il y a" ?

-"D'accord ça ne va pas t'as raison"

-"Alors raconte-moi, tu peux me faire confiance"

Je me met à lui raconter, tout ce qu'il s'est passé hier dans les moindres détails. 

-"Papa va mourir dans six mois et je ne peux rien faire"

-"Ma belle, c'est comme ça et on ne peut rien d'y changer, il faut profiter du temps qu'il soit encore parmi nous d'accord"

-"T'as raison mi querida, merci pour ton conseil"

-"De rien, si tu as besoin de quelques conseils, appelle-moi d'accord"

-"D'accord"

-"Bye mi bella", dit-elle avant de raccrocher.

Rosie a toujours été une fille à l'écoute des autres, je crois que c'est l'une de ses plus belles qualités et c'est pour comme ça que je l'adore. Après ça, je me dirige vers mon atelier et me reconcentre sur mon travail. 

QUE PENSEZ-VOUS DE CHAPITRE, J'ESPERE QUE VOUS L'APRECIEREZ. J'ATTEND VOS AVIS ET COMMENTAIRES !

JE VOUS EMBRASSE

 ❤

Zoé, mon rayon de soleil (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant