Chapitre 9

9 2 0
                                    

Arrivées à l'hôpital, je me précipite vers la réception où se trouve une femme aux cheveux roux et aux yeux bleus (d'au moins la trentaine) m'adressant un sourire chaleureux et lui dis :

-Madame s'il te vous plaît comment vas mon père, il s'appelle Gabriel Torres. 

-Un instant mademoiselle, me dit-elle en se tournant vers l'ordinateur devant elle. 

Après quelques secondes qui me paraient des heures la madame se tournant enfin vers moi et dit :

-Il se trouve aux soins intensifs, on s'occupe de lui ...

Avant même qu'elle finisse sa phrase je me dirige vers le bureau de Garner mais cette dernière me stoppe. 

-Monsieur Garner est en ce moment avec votre père, s'il vous plaît veuillez patienter à la salle d'attente. 

Je m'exécute pas tout de suite mais Aurélie me dit que c'est mieux qu'on patience à la salle d'attente en attendant qu'on nous informe l'état de mon père alors je me ressaisis et vais m'assoir d'une des chaises au mur avec Aurélie. J'aperçois devant Joanna discuter avec la secrétaire, elles ont l'air de se connaître ses deux-là.  

-Ces deux-là se connaissent ? Dis-je à Aurélie calmement, en faisant allusion à Joanna et à la rousse en ignorant son nom.

-Oui, le petit ami de Joanna est le médecin qui s'occupe de ton père.

-Quoi !? Mrs. Garner est le copain de Joanna, lui dis-je avec un air peu surpris.

-Techniquement ils sont fiancés mais ce n'est pas la question, ouais ils sont en couple.

 Au même Joanna revient seule vers nous. 

Quelques minutes plus tard, une infirmière sort de nulle part et dit demande "les proches de Gabriel Torres". Je me lève rapidement et me précipite vers elle.

-Je suis sa fille, comment ... va mon père ? 

-Nous sommes en de le réanimer, il a fait une crise mais rien de grave, c'est tout ce que je peux dire ..., dit-elle en retournant et en rentrant dans la pièce qu'elle y était sortit. 

Un soupir de soulagement s'échappe de ma bouche tout d'à coup, des larmes coulent le long de mes joues. 

-Oh ma belle, je suis soulagée que ce ne soit rien de grave, me dit Joanna en m'enlaçant. 

-Moi aussi, lui dis-je en la serrant fort contre moi. Elle se détache de moi et Aurélie la remplace. 

Deux heures plus tard

Sébastien sort de nulle part, je me lève rapidement en me précipitant vers lui. 

-Ne vous inquiétez pas, il est hors de danger.

-Merci beaucoup pour tout docteur, est-ce que je peux ... le voir ? Lui demandais-je gentiment.

Oui bien sûr mais appelle-moi Sébastian et ... la numéro de sa chambre est le 45, me dit-il en me tenant sa main que je serre en retour.

-Merci pour tout, lui dis-je avant disparaître au couloir.

Après quelques minutes de recherche, je trouve enfin la chambre 45, j'entre discrètement dans la pièce pour éviter de réveiller mon père. 

Je m'assoie dans une chaise près de lui. Il est tellement beau comme il est endormi.

-Papa tu m'as fait tellement peur, j'ai cru que j'allais te perdre quand j'ai perdu maman, commençais-je en sortant quelques larmes, si il t'arrive quelque chose j'en mourrai, c'est égoïste de ma part mais je veux te garder, je demanderai à ma patronne quelques jours de congé pour rester et passer plus de temps avec toi s'il le faut, d'accord ?

-Non ma chérie, tu dois travailler, je ne veux pas que tu arrêtes de travailler pour moi, me dit mon père en essayant de se lever.

-Non papa tu dois te reposer s'il te plaît ne fait pas de mouvements trop brusques.

-Ma puce, tu sais très bien qu'il n'a plus rien à faire pour moi, je ne veux pas que tu t'occupes de moi, tu dois profiter de la vie et arrêter de prendre de soin du bonheur des autres plutôt du tien. Je sais que bientôt je ne serai plus dans ce monde mais je veux que tu me promette de penser plus à toi plutôt qu'aux autres car tu es encore jeune et tu as toute la vie devant toi.  

-Je ne peux pas papa, lui dis-je les larmes aux yeux.

-Promets-le-moi, répète-t-il. 

Je soupire en sortant quelque de mes sanglots en levant les yeux au ciel, je respire fortement en le regardant dans les yeux. Quelques minutes plus tard, je dis :

-Oui je te promets, lui dis-je après quelques minutes d'attente en essuyant mes larmes. 

J'ATTEND VOS AVIS ET COMMENTAIRES !

JE VOUS EMBRASSE 

BONNE JOURNEE A VOUS !



Zoé, mon rayon de soleil (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant