Cela fait deux jours que je suis au chevet de mon père, j'ai demandé à madame Ortega quelques jours de congé pour m'occuper de mon père, qui est actuellement à l'hôpital en rajoutant que dès mon retour je ferai des heures supplémentaires pour compléter mes jours d' absences et elle a fini par accepter.
En ce moment je me trouve à la cafétéria en train de prendre deux muffins accompagnée de jus pour moi et mon père. En entrant dans le couloir qui mène à la chambre de mon père, je croise Sébastian :
-Bonjour Zoé, comment vas-tu ?
-Bien, mais je suis toujours inquiète pour la santé de mon père, lui dis-je un peu triste.
-Je sais mais il faut que tu sois forte, nous faisons du mieux que nous pouvons pour qu'il soit encore parmi nous.
-Je sais et je vous en remercie énormément, vraiment !
Quelques minutes plus tard, je rentre dans la chambre avec les muffins et les jus en souriant quand je vois mon père lève son regard vers moi, tout sourire. Je m'approche de lui et lui dépose un baiser sur le front :
-Papa, tu ne sais pas à quel point je t'aime !
-Je t'aime aussi mi pulgar, me dit-il en me souriant avec ses yeux marrons.
-Tu tiens ça c'est pour toi, lui dis-je en lui donnant d'un de mes muffins.
-Merci, me dit-il en essayant de s'asseoir en prenant le muffin et le jus.
Nous mangeons et discutons de tout et de rien. A un moment, il se met à rire à mes blagues stupides si cela me permet de revoir le beau sourire de mon père.
Quelques heures plus tard
-Papa maintenant repose-toi, tu dois reprendre des forces d'accord ! Lui dis-je en l'allongeant en lui donnant un bisous sur le front.
-D'accord mais je fais seulement pour toi, me dit-il en me donnant à son tour un bisous sur le front.
-Papa je vais rentrer à la maison pour me changer et me reposer un peu mais je te promets que je reviens d'accord, lui dis-je en me levant et en me dirigeant vers la porte.
-D'accord je t'attends, me lâche-t-il en souriant.
-Te amo, lui dis-je en lui envoyant un baiser en l'air et sortant de la chambre.
**
Les mois passent si rapidement que je m'en rends compte au moment où mon père rentre chez nous un lundi d'après-midi. Le lundi suivant à QUEEN'S COUTURE, j'suis dans mon atelier où je regarde les nouvelles photos que j'ai prise pour la nouvelle collection "NATURE CHIC". Dans l'après-midi, je vais dans un café du centre-ville "L'OUBLIE". Au chemin du centre-ville en traversant une rue dégagée, une nouvelle Bugatti bleu de sport, très luxueuse s'arrête brusquement devant moi, un jeune homme aux cheveux bruns et aux yeux marrons sort de celle-ci en se dirigeant vers moi et je dis :
-Hey, regardez devant vous avant de conduire, estupido !
-Et vous, vous êtes folle ou quoi de surgir comme ça de nulle part, dit-il en s'énervant.
-Moi, je suis folle ! Hurlais-je en m'énervant à mon tour en me pointant du doigt.
-Je le crois bien, dit-il en me regardant d'un air malicieux.
-Vous allez voir, qui est fou entre moi et vous, monsieur des beaux-quartiers, dis-je, folle de rage après cet inconnu tout à fait arrogant et insupportable.
Et là le jeune homme face à moi, reçoit une gifle de la jolie brune aux yeux bleus devant lui(c'est-à-dire moi), il se touche la mâchoire et je dis :
-Ne me cherchez plus, lui fais-je savoir fière de moi.
-Comment osez-vous ? Dit-il en lui lançant un regard noir.
-J'ai osé, vous allez me faire quoi maintenant ... hein ? Me frapper ! Osez dont si vous êtes un homme, dis-je, à bout de nerfs et en ayant point peur de lui.
*
Le lendemain à QUEEN'S COUTURE à la salle de repos, je dis :
-Hier c'était la pire journée de ma vie !
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Dit-Aurélie en haussant les sourcils.
-Une Bugatti bleu de sport était sur le point de me renverser, répondis-je, énervée.
-Quoi ? Comment ça ? Il ne t'est rien arrivé j'espère, dit-Aurélie inquiète.
-Ouais grâce à Dieu il m'est rien arrivé, le propriétaire du véhicule était un gosse de riche arrogante e hypocrita, je lui ai bien mis à sa place, celui-là ! Lui dis-je sèchement.
-Qu'est-ce qu'il t'a dit pour que tu le remets à sa place ? Dit-Aurélie curieuse comme d'habitude.
-Il m'a traité de folle et puis il a reçu une bonne gifle de ma part, rien de bien méchant mais j'en voulais plus ! Dis-je dans un sourire satisfait.
-Sérieux ! Dit-Aurélie en rigolant de plus belle.
-Ouais, tu me connais je ne suis pas une personne qui se laisse faire, dis-je sérieusement. Et j'avoue, ça m'a bien marré, rajoute-je.
-T'as bien fait ma chérie, dit-Aurélie en me faisant un clin d'œil.
-Ouais, ça lui apprendra à ce chauffard de ne pas me chercher dorénavant, dis-je en souriant légèrement.
-Zoé, la boss te demande, me dit-Joanna.
-J'arrive, j'ai fait quelque de travers ou quoi, lui demandais-je en m'inquiétant un peu et en me levant du canapé .
-Non je ne crois pas, t'inquiète, dit-Joanna en souriant.
-Vas-y ! On ne sait jamais, dit-Aurélie me poussant.
-J'y vais, dis-je en franchissant la porte pour me diriger vers le bureau de la patronne.
Quelques minutes plus tard, je me retrouve devant la porte de la patronne et entre quand j'entend un "entrez". En entrant, je dis :
-Madame, vous avez demander à me voir.
-Oui Zoé, je voulais vous présenter personnellement mon fils aîné Osvaldo, mon fils je te présente notre nouvelle photographe Zoé Torres, elle vient de Monterrey, elle est très douée malgré son jeune âge, dit-Elisabeth.
Quand je tourne mon regard vers ce Osvaldo, mon cœur manque un battement car c'est l'homme de la veille, qui se tient juste devant moi.
-Je suis ravi de vous rencontrer mademoiselle Torres, répond ce dernier avec son p'tit sourire hypocrite bien-sûr.
-Moi aussi ... désolée madame, j'ai beaucoup de travail qui m'attend, leur dis-je, embarrassée avant de sortir du bureau en vitesse.
Mierda ! mierda ! estoy jodido, estoy jodido, me dis-je à moi-même avant rentrer dans mon atelier et reprendre mon travail.
QUE PENSEZ-VOUS D'OSVALDO PABLO ORTEGA ?
J'ESPERE QUE VOUS AIMEREZ CE CHAPITRE ET J'ATTEND VOS AVIS ET COMMENTAIRES AVEC IMPATIENCE !
JE VOUS EMBRASSE
❤
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Zoé, mon rayon de soleil (Pause)
RomantikOrpheline de mère, Zoé Torres, une jeune femme bien aimée par son entourage, vit seule avec son père, Gabriel, un ancien alcoolique. Alors qu'elle n'avait que 18 ans, elle s'est fait violer par un drogué et malade mental, Leonardo. Depuis ce jour...