Zoé, mon rayon de soleil (Pause)

Chapitre 4

Cela fait quelques mois, que j'ai obtenu des visas pour les Etats-Unis. Aujourd'hui on doit partir pour San Diego vers les après-midis. En ce moment nous en route vers l'aéroport, les "au revoir" avec nos voisins et nos amis n'ont pas été faciles. J'étais tellement triste quand je suis entrée au restaurant pour la dernière fois probablement. 

Arrivés à l'aéroport, moi et mon père nous disons au revoir pour la dernière fois à Rosie et Joe. 

-Mi bella, promets-moi que tu m'appelleras quand tu le pourras d'accord, dit-elle en me serrant contre elle.

-Promis mi querida, lui dis-je en lui donnant une bise sur la joue.

Je me détache d'elle et vais faire un câlin à Joe.

-Tu vas beaucoup me manqué Zoé, me dit-il en me donnant une bise sur mes cheveux.

-Toi aussi tu vas énormément me manquer Joe, lui dis-je en lui donnant également une bise sur la joue. 

Moi et mon père nous partons vers notre embarquement et je me tourne une dernière fois en faisant un dernier signe de la main à Rosie et Joe. 

Nous entrons et nous installons à nos places respectifs l'un à coté de l'autre. Quelques heures passent, nous avons atterrit à San Diego depuis déjà une heure. Mon père a dormi pendant tout le vol et moi à moitié. 

A présent, nous sommes dans une auberge pas très cher où nous pouvons passer quelques semaines maximum avant que je trouve un appartement à louer pour le reste de notre séjour. Nous installons au canapé près de la télé.

-Papa, demain on partira dans cet hôpital pour voir ce Sébastien Garner ou je ne sais pas quoi. Pour ton cancer, d'accord ! Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux. 

-Oui, je sais ma puce que tu veux essayer de me sauver la vie mais un jour ou l'autre, je partirai et tu ne pourras rien y changer, me dit-il en me prenant mes deux mains.

-Je sais mais je ne veux pas te perdre comme mamà, je ne peux pas, lui en sortant quelques larmes couler le long de mes joues sans m'apercevoir. 

-Je t'aime tellement mi bebé, tu lui ressemble tellement de l'intérieur à l'extérieur, dit-il en me prenant dans ses bras et avant de me donner un baiser sur le front.

-Tu trouves, lui dis-je en souriant légèrement. 

-Bien sûr que si, tu es fille la chair de sa chair, et tu le restera à la fin, me répond-il en prenant mon visage avec ses deux mains. 

-Merci papà, lui dis-je en le serrant fort contre moi.

Le lendemain à 5 h, nous sommes à l'hôpital et une longe file d'attente nous accueille les bras ouverts. Cela fait déjà trois heures que nous sommes dans cette putain de file d'attente qui n'avance pas aucune personne est venu vers nous pour dire quoi que ce soit. Le soleil s'est déjà levé.  

Je sens que si j'attend encore une minute de plus je vais exploser. Une homme avec une blouse de médecin assez grand, brun, yeux marrons, vient vers nous avec des  cafés et des gaufres à la main. Il s'arrête pour discuter avec la jeune blonde qui est devant nous.      

Je l'interromps mais il ne me prends pas d'attention vers moi :

-Monsieur si vous plaît nous sommes ici depuis, vous pouvez nous aider, lui dis-je en souriant ironiquement bien-sûr. 

-Pardon mais j'suis en plein discussion... , dit-il en tournant enfin son regard sur moi.

-Mais qu'est-ce qu'il vous prend cher monsieur, parce que vous êtes médecin que vous parlez mal aux gens, GROSSIER PERSONNAGE VA ! Lui dis-je en parlant un trop fort que je le voudrais.

-Tous mes excuses mademoiselle, je suis désolé que vous pensez de moi mais j'étais en plein discussion avec une patiente. 

-D'accord, moi aussi je suis désolée de vous avoir traiter de grossier personnage, lui dis-je, un peu gênée.

-Vos excuses sont acceptées, je m'appelle Sébastian Garner et vous ? Me demande-t-il.

-Moi je suis Zoé Torres, j'suis avec mon père Gabriel Torres, le docteur Richard West de Monterrey m'a dit que vous êtes dans le domaine des cancers c'est ça, déclarais-je.

-Effectivement mademoiselle, me répond-il.

Il tend une main à mon père pour lui dire "bonjour" et mon père la serre en retour. Il nous dit de le suivre jusqu'à son bureau pour l'examiner. 

Après avoir examiner mon père pendant au moins une bonne trentaine de minutes, Sébastian profite du moment que mon père n'est pas dans son bureau pour m'expliquer plus en détails l'état de mon père et les stades du cancer pour mieux comprendre. 

-La tumeur cancéreuse est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir et détruire le tissu voisin. Elle peut aussi se propager à d'autres parties du corps.

-Comment on peut guérir de ce cancer ? Lui demandais-je.

-Il existe trois principaux types de traitements de ce cancer : la chirurgie, la radiothérapie et les traitements systémiques comme la chimiothérapie, etc... Ce que je veux dire c'est ces options thérapeutiques peuvent être utilisées seules ou associées.

-Est-ce que ce cancer du poumon fait mal ? Lui demandais-je, inquiète.

-Il est possible que ce celui-ci ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie. Les signes et symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur grossit et provoque des changements dans le corps comme la toux et l'essoufflement.

-Quelle espérance de vie avec ce cancer du poumon ?

-Le pronostic n'est pas bon, commence-t-il alors que quelques larmes coulent le long de mes joues, le taux de survie global est de seulement 6% environ, je ne suis navré.  

 Tout ce que je vous conseille c'est il doit beaucoup ce reposer et ne dois à aucun cas faire de mouvements trop complexes et ni trop brusques et tenez ça, me dit-il en me donnant une carte. 

J'observe la carte et il continue :

-Si il y a une complication avec lui, contactez-moi de suite, d'accord ! Rajoute-t-il.

-Oui, je le ferai, lui répondis-je en le remerciant avant de rejoindre mon père dehors. 

QUE PENSEZ-VOUS DE GABRIEL ET SÉBASTIAN ?

EST-CE QUE GABRIEL GUÉRIRA DE CE CANCER ? 

VOUS LE SAUREZ TRÈS BIENTÔT !

JE VOUS EMBRASSE 

❤