Chapitre 16

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Ils m'ont rué de coups, pendant une bonne heure jusqu'à s'épuiser. Je suis totalement affaiblie et il en a profité pour m'attacher les mains et me mettre dans un des coffres de leur voitures. Je ne sais pas ou on va, je ne sais même pas dans quel état je suis. Matthew avait raison, ca semblait trop facile pour marcher, j'aurais jamais du y aller.

Lorsque la voiture s'arrête, je peux entendre déjà des coups de feu retentir, ils m'ont emmené à la limite de la ville, sûrement pour me faire tuer par les humains qui nous enferme dedans. Lorsque la portiete du coffre s'ouvre on m'attrape et me jette au sol, sans que je puisse me rattraper ma tête cogne contre le goudron pendant qu'ils prennent la fuite. Les coups de feus s'arrêtent, et je me redresse pour les regarder, ils vont m'abbatre si je ne fais rien. Je lève mes poignets attaché pour tenter de leur dire que je suis innocente.

Ils brandissent leur armes, ca y est, c'est la fin. Je ferme les yeux en esperant que ca se finissent vite mais personne ne tire, j'ouvre les yeux en voyant leur chef devant moi me tendant la main

-Hayler c'est ca ?
-Comment vous..?
-Votre père, on l'a connu, on a un avis de recherche pour vous retrouver
-Mais...
-Allez venez

Je prends sa main en me redressant, ils savent que je suis contaminé ? Je pense pas, ils doient penser que je suis encore humaine. Mais dans ce cas j'ai intérêt à me taire, ou alors je dois leur dire par gage d'honnêteté ? Je n'ai pas le temps d'y penser qu'on m'embarque dans une voiture en partant de la ville, je n'y comprends rien.

-Excusez moi mais..ce sont les contaminés qui vous on parlé de moi ?
-Non, on a su rapidement ce qu'il se passait pendant l'épidémie et qui l'avait lancé, on esperait que vous saviez quelque chose sur les recherches de votre père
-Non..je suis désolée

Il semble déçu mais ne change pas de direction pour autant.

-Vous savez si il reste encore des collègues à lui en vie ?
-Oui les humains se cachent et il en reste quelques uns qui ont commencé déjà à faire des recherches
-Bien, qui vous à déposé ?
-Les contaminés, je crois qu'ils voulaient que vous m'abbatiez
-Mais ils savaient pas qu'on vous recherchait déjà, c'est votre jour de chance
-Pas sûr d'appeler ca de la chance..

Je vérifie qu'il n'y ait que lui et moi dans la voiture pour ensuite parler.

-Je sais pas si vous le savez mais..je suis contaminé aussi..je préfère vous le dire
-Ce n'est pas un problème, mon supérieur veut vous rencontrer pour parler de ce qui se passe et de la meilleure solution à prendre
-Mais pourquoi moi ?
-On a parfois mit des drones pour surveiller les survivants, sans vraiment les suivre pour ne pas leur faire peur mais on a observé que les humains vous ont fait confiance en vous guidant jusqu'a leur cachette, et que vous vous êtes opposé à ceux comme vous
-Je vois...

Il s'arrête après quelques heures de routes devant ce qui semble être une base militaire, je me fais ensuite escorté vers le supérieur de celle ci. Il me tend la main et la prend pour le saluer.

-Ravi de vous rencontrer Madame Mickaelson
-Moi de même, il est en effet important de parler de ce qui se passe.

Il fait sortir les autres en ne laissant que lui et moi.

-Vous savez combien sont les survivants ?
-Au moins une bonne centaine, et les contaminés sont environ 40, dans l'établissement scolaire.
-Je vois, il est important de savoir la meilleure chose à faire, et d'évacuer les humains au plus vite, mais le président n'était pas d'accord
-Le président ?
-Oui, sa fille était dans la ville avant qu'on réussisse à la sauver, et pourtant il pense à rouvrir les barrières
-Mais..c'est du suicide ! Il y a forcément une explications mais nous lacher dans la nature est mauvais surtout pour le leader il est assoiffé de sang, il faudrait faire des groupes de deux et les garder en surveillance mais pas plus..
-Il n'est pas d'accord, et j'obeis à ses ordres malgré mon avis..

Nous nous faisons couper par la venu justement de ce président sûrement la pour surveiller si ses ordres était bien pris en compte.

-Alors c'est elle.
-Oui monsieur le président.
-Laissez nous un instant

On nous laisse donc ce qui m'étonne, ce n'est pas vraiment sécurisé moi avec le président, ils ont pas peur de ce que je pourrais lui faire ?

-Ma chère Hayler, il faut que vous comprenniez l'importance de ce choix, il faut ouvrir la quarantaine pour le bien du peuple
-Mais justement le peuple va mourir si on fait ca.
-Je ne pense pas. Nous ne parlons pas du même peuple.

Il prend ensuite un des couteaux d'une malette d'arme avant de se faire une entaille dans le bras devant moi sans que je comprenne, mais je fais vite le rapprochement quand sa plaie se guérie rapidement sous mes yeux.

Le président lui même est infecté.

Erreur humaine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant