[EN PAUSE] TIMELAPS {Seongjoong}

006

J'avais rejoins Mingi quelque temps auparavant et on discuter de tout et n'importe quoi. C'était surtout lui qui parle, trait commun avec le Mingi de mon monde. Je souris à chaque secondes que je passe avec lui. L'un de mes buts étaient de ne pas m'attacher aux personnes dans cette époque, mais il semblerait que j'ai échoué. Ça ne fait que quelques jours que je suis arrivé et pourtant, je me suis déjà attaché à cette version de Mingi. Et puis, il y a Seonghwa. Ça doit être la personne à qui je me suis le plus attaché, malgré le fait que je ne lui ai parlé qu'une seule fois.

Mais il m'hypnotise, des que je suis seul ou que personne ne me parle, je pense à lui, à comment je pourrais l'approcher. Je veux pouvoir lui parler, entendre sa voix, voir ses lèvres bouger pour former des mots. Ce que je ressent quand je le voit est fort, si fort que je pourrais le confondre avec de l'amour. Je ne suis plus sur de rien. Ça pourrait l'être mais ça pourrait également être tout autre chose, mais l'hypothèse de l'amour me plaît le plus et c'est la seule à s'imposer à mon esprit.

-hey ! Hongjoong! Tu m'écoutes ?

-Hein ?

Il semblait que je me suis de nouveau perdu dans mes pensées, j'entendis mon interlocuteur soupirer

-Tu ne m'écoutais pas, hein ?

-Non, désolé, qu'est ce que tu disais ?

-Je te parlais de ma sœur, elle m'a avoue qu'elle avait peut être eu un coup de cœur pour toi

-Ah... Je... Je ne sais pas si je pourrais y répondre

-Se pourrait il que tu es déjà une promise, ou tu es quelqu'un en vue

C'était totalement la raison, Seonghwa occupait mes pensées. Comment penser à prendre la sœur de Mingi pour épouse, et je devais revenir à mon époque, alors je ne me voyais pas me marier, et encore moins à une femme.

La matinée avait passé assez lentement, mais je retrouvai maintenant à arpenter les jardins du château, sans but réel, quand je vis alors ce qui semblait être des chats. Mes yeux ne les quitter plus, j'avais toujours eu une certaine obsession pour les chats, bien qu'eux ne m'aimait pas souvent. Mais comme on me répéter sans cesse que je devais vivre avec l'espoir que quelque chose arriverai, je le pris pour ce moment. Je m'avançai alors doucement, pour ne pas les effrayer, et arriver quelques mètres, je m'accroupis, les appela doucement avec une voix douce et attendis qu'ils viennent d'eux même. À ma surprise, ils vinrent tous, je n'en avais que 2 ou 3, mais ils étaient maintenant une dizaine autour de moi.

Je leur tendis l'une de mes mains, l'autre étant toujours sur mes genoux. Ils posèrent leurs museau dessus pour la sentir, assez méfiant, mais ils me laissèrent finalement les caresser, je me mis à sourire, attendri par ces boules de poils. Je regarda autour de moi, ne voyant personne, je m'assis dans l'herbe, et leur offrit ma deuxième main. Après quelques minutes, une voix s'éleva derrière moi, voix que je ne reconnus pas.

-Vous aimez les chats ?

-Oui, je les adores, vous savez s'ils sont sauvages ?

-Ils ne le sont pas, ils sont à moi

-Oh, vraiment, en tout cas, ils sont vraiment adorables

Je tourna la tête, et fut surpris de voir le prince, je voulu me relever, mais un des chats m'avait grimpé dessus et allongé sur mes genoux. Ce fut lui qui s'assis à côté de moi, je le regarda faire, un peu intrigué

-Enfin, à moi, c'est un peu exagérer, je n'ai pas le droit aux animaux, alors je nourris ceux de dehors, et ces petits ont semblait s'attacher à moi, puisqu'ils viennent tous les jours

-Donc, ils sont à moitié sauvages et apprivoiser, si je comprends bien

-A peu près, oui

Il me sourit, et je senti mon cœur se serrer, de la meilleure des façons qu'il soit

-Ils ne se laissent pas approcher facilement, je suis le seul qu'ils laissent venir. Ils ont du sentir quelque chose en vous

-J'en suis alors honoré

Je l'entendis rire, même son rire semblait parfait. Pour une raison inconnue, je me sentais fondre sur place. Je me mis alors à le regarder, à examiner les traits de son visage, fins et délicats, presque féminin mais assez masculin pour ne pas le confondre non plus avec une femme.

Je le trouvais parfait.

Soudain, ses yeux passèrent des chats à nos pieds, à moi. Mon cœur manqua un battement mais je n'arriva pas à me défaire de son regard. Je n'entendis plus rien, que soit les oiseaux, le bruit de la forêt non loin de la où on se trouver, ou bien les miaulements nous entourant.

Plus rien n'exister à par lui.

Je m'était perdu dans son regard, qui semblait me sonder, regardant au plus profond de mon âme. J'aurais pu être gêné, mais aucune gêne ne se fit ressentir. Je ne savais pas combien de temps ce contact visuel avait duré avant que je ne le voyer s'avançait, prenant appui sur ses mains à à peine quelques centimètres de ma jambe.

Le contact visuel ne se brisa pas, mais je senti mon cœur manquer quelques battement en plus alors que son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du mien. Je ne bougeai pas, hypnotisé par la scène. Je tenais toujours le chat qui s'était installé plus confortablement contre moi.

Je sentais son souffle contre moi, il était chaud mais pas désagréable. Il avança encore son visage du mien, il ne devait même pas rester 1 centimètre, je pouvais sentir son nez presque toucher le mien. Je ferma les yeux, attendant la suite avec un peu d'anxiété, je devais l'avouer. J'avais peur qu'il se relève et m'abandonne ici. Mais j'eu l'impression que mon cœur avait explosé dans ma poitrine et que de nombreux papillons avait naquit dans mon ventre quand je senti ses lèvres contre les miennes.

Il était en train de m'embrasser, comme si j'était la seule chose qu'il voulait vraiment.