Destins croisés

Chapitre 25: Offensive

- Arthur déverrouille moi toutes les portes, et désactive les alarmes. Normalement à l'heure où nous parlons, ce très cher Hempson doit être dans un sommeil profond.

- Tif tu m'entends ?

- Oui chef !

- Prépare-moi Hempson.

- C'est déjà fait chef.

- Parfait ! Il y a deux gardes devant la porte, va rejoindre Judith au 3ème étage elle te donnera un masque contre la substance que nous allons propager dans la maison.

- Ok chef, mais sortir ainsi peut paraître suspect.

- Effectivement, Arthur à mon signal tu éteindras toutes les caméras de surveillance.

- D'accord chef.

- Arthur éteint moi les caméras, Tif va rejoindre Judith. Ne sort pas par la grande porte de la chambre, ils vont soupçonner quelque chose tu as raison. Plan B, selon Arthur dans le dressing, il y a une sortie d'urgence qui donne sur le couloir côté sud. Le code de la porte est 8456.

- C'est bon j'ai trouvé la porte, je suis sortie. Qu'est-ce que je fais maintenant ?

- A ta gauche il y a un ascenseur prends le et monte au 3ème étage Judith t'y attendras.

Après quelques secondes.

- C'est bon les filles vous avez mis vos masques ?

- Oui chef !

- Arthur?

- Je vous écoute!

- Tu peux balancer les substances.

- Entendu.

- Basile vous me recevez ?

- Oui Smith.

- Très bien lancez l'assaut et ramenez-moi ce vaurien, vous avez exactement 8 minutes et pas une de plus. Sinon le faucheur sera alerté, et ce plan que nous avons mis un an à élaborer va tomber à l'eau.

- Bien chef.

La mission est un franc succès, et nous avons Hempson. Il s'agit du bras droit du faucheur. Si nous ne pouvons pas avoir le faucheur, il viendra à nous. Kidnapper son protégé est le seul moyen de le faire sortir de sa cachette.

Quelques jours plutard.

Mes équipes ont fouillé un peu partout, et après avoir coupé 3 doigts d'Hempson, nous savons enfin le prochain déplacement du faucheur. L'objectif était qu'Hempson l'appelle et que le faucheur nous localise, il est temps de passer à l'attaque. J'ai décidé de piéger le faucheur ce soir. Nous savons enfin à quoi il ressemble grâce à son bras droit. Ses équipes sont complètement réduites à néant, j'ai même été touché par balle à cause de toutes les fusillades auxquelles j'ai pris part. Pour l'instant je suis encore en vie, mais pour combien de temps ? Je ne sais pas encore.

Normalement ce soir il va me capturer, et je n'ai aucune arme, aucun moyen de défense juste une puce sous ma peau qui permettra de me tracer. Advienne que pourra. J'ai mis une oreillette pour qu'ils croient que mes contacts vont m'aider de l'extérieur. Mais non, ils vont juste me tracer.

Dès l'instant où j'ai mis un orteil dehors, j'ai vu flou et me suis évanoui.

- Ou suis-je ?

Dis-je en essayant de me relever péniblement ! J'étais enchainé au sol, quand des douleurs m'assaillirent brutalement. Ce connard m'a roué de coup alors que j'étais inconscient.

L'homme en face de moi me regardait avec un sourire sadique. Pour la première fois je rencontre le faucheur en chair et en os. Plus en os qu'en chair je dirais. Cet homme est terrifiant, je n'ai jamais vu une personne aussi vilaine de ma vie.

- Vous avez le déshonneur de rencontrer le faucheur.

Je me prépare depuis des mois à rencontrer ce psychopathe et face à lui, je doute de mon plan. Il n'y a pas une once d'humanité dans son regard. Et si je dis un mot de travers, je suis un homme mort. Pourvu que mes hommes me retrouvent au plus vite.

- Comme vous allez mourir, autant vous dire qui je suis vraiment. Je suis Orlando Garcia, baron de la drogue, mafieu et surtout, le plus grand criminel de tous les temps. Je suis aussi appelé l'homme sans visage, parce qu'à part mes victimes, personne n'a la malchance de me rencontrer. Quand je tue mes victimes, je les découpe par morceau de 2.5 cm. Un travail très chronophage je vous l'accorde, mais j'aime quand c'est bien fait.

D'un coup il m'empoigne par la gorge et susurre de sa voix rocailleuse.

- Vous pensez vraiment qu'après avoir raté votre mission, être parti en cavale, et capturé mon bras droit, vous alliez vous en sortir comme ça ?

Le plan marche à la perfection. Il s'est laissé envahir par les émotions, il n'a pas capté qu'il a été suivi, que l'on sait où je suis, et surtout que Nathan et moi allons le torturer jusqu'à ce que mort s'en suive.

- C'est ce que vous croyez.

Dis-je avec un sourire narquois scotché sur mes lèvres.

Au même instant, des bruits sourds nous parvinrent, de l'extérieur. Et en une fraction de seconde Nathan était là recouvert de sang. Le sang des sbires du faucheur.

- Bien le bonjour Orlando !

- Qui... qui... qui êtes-vous ?

- Oh ! Tout doux Garcia, vous paniquez alors que nous n'avons rien encore fait !

Lui dit Nathan !

- Vous préférez quel format de découpage ? Du 2.5 cm ou un peu plus gros ?

Cet homme arbore une mine déconfite, il est complètement tétanisé.

- On peut s'arranger ! Je peux vous verser la somme que vous voulez, mais ne me tuez pas.

Nous éclatons de rire.

- A cause de toi, ma femme et mes fils vivent cachés. Tu as mis leur tête, la mienne ainsi que celle de Nathan à prix. J'ai tout perdu à cause de toi, et ta mort sera le seul moyen pour moi et mes proches de vivre en sécurité.

- Nathan, amène-le à la voiture et dans la planque, je vais personnellement m'occuper de lui.

Nous l'avons torturé pendant un mois entier, il n'était que l'ombre de lui-même. Mais ce n'est pas moi qui l'ai achevé, mais Nathan. Après plus d'une année nous avons réussi à démanteler cette maudite organisation. Après plus d'une année, je vais pouvoir revoir Vanessa et rencontrer mes fils en personne. Je ne pensais pas que ça aurait été possible, mais il fallait que je me batte pour eux, et que je les venge. Aujourd'hui je pars pour l'Afrique du Sud, j'ai hâte de les voir. J'espère qu'elle ne me rejettera pas, j'espère qu'elle me pardonnera et m'acceptera. Je ne sais pas comment je réagirais face à un rejet.