Chapitre 13

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Jawad

La journée fut longue. Les flics sont venus me voir et ils sont toujours là à inspecter mes affaires. Je suis toujours dans mon lit d'hôpital et épuisé de cette fouille.

« Que s'est il passé dans cette ruelle ? » l'inspectrice me regarde.

« Je vous l'ai déjà dit. » je soupire. « Je regagnais ma voiture quand cet homme armé a voulu me voler ce que j'avais. On s'est battus. Il m'a tiré dessus sans réellement le vouloir, il a paniqué, il a fait tombé son arme et je lui ai tiré dessus. C'est tout. »

« Et où étiez vous avant ? »

« Au bar, en face. J'avais besoin de prendre quelques verres. »

« Vous n'aviez aucune trace d'alcool dans le sang. »

« Il y a des sodas au bar. »

Elle n'avait pas l'air convaincu de ma réponse. Elle allait renchérir lorsque un infirmier arrive pour les faire sortir. Sauvé par le gong.

« Sachez que nous serons amenés à nous revoir monsieur. » elle me regarde en fronçant légèrement les sourcils « rétablissez vous bien. »

Sur ces mots elle sort de la chambre en fermant la porte derrière elle. Je me lève doucement pour aller attraper mon portable qui est un peu plus loin mais une voix familière me coupe dans ma lancée.

« T'as une sale gueule. »

Je regarde mon ami d'enfance. Il sourit et vient me donner mon portable. Je le remercie et m'assoit dans le lit.

« Bonjour a toi aussi James. »

« Scott m'a envoyé un message pour me dire que tu étais ici. Je suis venu dès que j'ai pu. »

Il prend place sur le fauteuil et je fronce les sourcils. Scott a prévenu James ? Mais pourquoi ? Voyant que je réfléchis et que je me pose des questions mon ami me sourit.

« Il m'a dit qu'il était venu chercher sa sœur ici et il m'a demandé de venir te surveiller. »

« Je n'ai pas besoin de surveillance. Il se prend pour qui ? »

« Mec, c'est une manière de dire qu'il s'inquiète. Ok vous n'êtes plus amis mais il tient à toi. Vous étiez proche. Vous étiez comme des frères alors je crois pas qu'il en a rien a foutre que tu sois ici. »

« Moi j'en ai rien à foutre de ce qu'il peut bien penser. Qu'il aille se faire voir. »

« Il ne veut juste pas que sa sœur soit en danger. Tu le sais ... »

« Et je ne la mettrai pas en danger puisqu'elle et moi sommes ennemis. »

« C'est ça. Arrête de dire n'importe quoi. Vous vous cherchez à longueur de temps. »

« Je m'amuse. C'est tout. »

« Fais croire ça a qui tu veux mais pas à moi. »

Please you are in my veinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant