JOUR CINQ

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- PLUIE ACIDE

Précédemment dans l'Animal : Katsuki trouve bunker. Court jusqu'à Misha-san. Court ensemble jusqu'au bunker. Katsuki (bien évidement parce que vive le dramaaaaaaaaaa) est blessée par quelque chose de non-identifier (toutes les merdes lui arrivent, pauvre belette...)


Le géant se retourne à la vitesse de la lumière tout de suite sur ses gardes. Sans comprendre une violente douleur venant de me terrasser l'épaule. Je pose une main sur mon épaule et tombe au sol sur les genoux. Des gouttes de pluie commence à tomber.

- Qu'est-ce-que...

Je regarde abasourdie la feuille à côté de moi fondre. Les larmes m'embrouillent la vue. Je peux entendre Misha-san jurer dans sa langue maternelle.

- Hé, belette, tu peux te lever ?

J'hoche la tête faiblement, la douleur me rend folle, mais je ne pas être un boulet pour lui. Je me relève lentement.

- Rentre, dépêches-toi.

Je pourrais argumenter, mais la situation n'est pas propice à l'argumentation donc je ferme mon clapet et je descends rapidement l'escalier qui mène au bunker.

- J-Je suis arrivée ! crié-je en mettant mes mains en porte-voix pour être sûre qu'il m'entende malgré la pluie.

Misha-san saute – littéralement – dans le bunker et un « CLAK » résonne dans tout le bâtiment souterrain. L'obscurité domine. Nous sommes maintenant seuls.

Il n'y a que nous deux... pas vrai ? Je suis la première à l'avoir ouvert pas vrai ?

Je commence à taper du pied et me ronger l'ongle.

Il n'y a personne d'autre ici, pas vrai ? Pas d'ennemi ou de bêtes assoiffées de sang.

- Hé, belette, allume la lampe torche.

Sa voix me sortie de mes pensées.

- O-Oh o-oui, dis-je en attrapant l'objet convoité.

Perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que nous étions plongés dans l'obscurité.

- P-Pardon, dis-je faiblement en l'allumant et en lui tendant la sienne qui était dans mon sac.

- Arrête de t'excuser, me répondit-il en commençant à marcher.

J'allais encore m'excuser, mais je coupe mon élan et le suit en silence. Autour de nous il y a un grand espace vide. Sur les côtés il y a deux portes. Des boites en carton éparpillées un peu partout dans la pièce, des bouteilles d'eaux vides en plastiques et des livres aux pages déchirées jonchent le plancher.

Nous ne sommes pas les premiers à arrivé ici, pensé-je angoissée en regardant les murs. Misha-san l'a surement déjà compris.

Une forte odeur de pourriture règne dans l'abri, que je n'avais pas remarqué avec les évènements qui se sont déroulés il y a quelque minute à peine. Je porte ma main à mon nez en essayant de masquer l'odeur atroce.

Qu'est-ce-qui peux puer autant ?

Soudain Misha-san qui était devant moi s'arrête brusquement. Je m'arrête juste à temps pour ne pas lui rentrer dedans.

- I-Il y a un problème ?

- Ne regarde pas. Il y a un cadavre.

À l'entendre de ses mots, la lampe me glisse entre les mains et tombe au sol.

Un cadavre...Il y a un putain de cadavre !

Mes mains commencent à trembler et ma respiration se fait irrégulière.

Comment peut-il rester aussi calme ?! Quelqu'un est mort ! C'est quoi cette île de malade ! Des monstres, de la pluie qui n'est pas de l'eau et un cadavre... J'en peux plus...

Je fonds en larme et m'accroupie au sol.

J'en n'ai marre ! Je deviens folle ! Pourquoi suis-je ici ? Dans quel but ? Mon appartement me manque...Je n'aurais même pas du survivre aussi longtemps!

Mes sanglots résonnent dans tout le bunker.

Je veux juste disparaitre... Je ne suis pas faite pour survivre... Ils avaient tous raison... Je suis pathétique. Je ne sais faire d'autre que ça.

Je regarde mes mains, pleine de sang séché.

Je continue toujours à les garder en bonne condition. Les vieilles habitudes ne partent pas aussi facilement. Et pour quoi faire, regarde-toi, Katsuki tu es sur une île déserte et tu vas surement y mourir. Tu ne vas plus jamais en voir un de ta vie.

- Hé.

Je relève la tête vers lui. Je dois avoir une sale mine avec les yeux rouges et mes cheveux gras en bataille.

Ah... je donnerai tout pour une douche et une brosse-à-dent...

- J'ai bougé de corps dans cette pièce, dit-il en pointant l'une des quatre portes. Montre-moi ton épaule.

Je renifle en le regardant, perdue. J'avais totalement oublié ma blessure.

- N-N-Non je pe-

- Tch. Les gosses de nos jours ne savent pas comment accepter l'aide de leurs aînés. Laisse-moi faire, belette, je doute que tu saches te bander seule l'épaule, déclara-t-il en attrapant la trousse-de-secours.

Il me soigna sans aucune autre forme de procès. 











Deuxième chapitre pour ce mois-ci ! Un peu court - et  potable, mais flemme de réécrire -, mais sinon il allait être trop long soooo... Bref ! Je n'aime pas trop la prochaine partie donc il ne faut pas avoir des attentes trooop élevée.

Merci d'avoir lu et la prochaine !










P-S : j'ai posté ce chapitre un peu tard, mais bon ma vieille amie la paresse m'a visité sooo...

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