CHAPITRE 4 : Philosophie et motivation

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Je me réveille difficilement et rempli de courbatures dans les jambes ce matin, ce deuxième jour au siècle des deux guerres. De ma chambre, je peux voir un cadran solaire sur le mur d'une maison voisine. Il est huit heure du matin. L'homme qui nous loge doit certainement être en train de rameuter ses amis qui nous aideront pour la mission. Je décide de réveiller Léo.

- Léo !

- Mmmh, oui ?

- Réveille-toi il est huit heure !

- Et alors, ce n'est pas comme si on avait une guerre déjà déclenchée à éviter...

- Ne sois pas déjà défaitiste, on va essayer de réduire le nombre de morts de cette guerre. Si tu veux, je peux te donner une phrase que j'aime bien et qui permet de toujours garder le moral, enfin je pense. La voici : « Comme le dit l'adage, le pessimiste regarde le sol et se cogne la tête, l'optimiste regarde le ciel et trébuche, le réaliste, lui, regarde devant lui et ajuste son chemin en conséquence. ». C'est beau, pas vrai ?

- Pour être beau, c'est beau, mais je ne comprends pas le rapport avec le but de notre voyage jusqu'à cette époque.

- Hé bien dis-toi que si tu veux voir les personnes à éviter de croiser pendant que nous rechercherons Hitler, tu ne devras n'être ni trop optimiste, ni trop pessimiste.

- Ah bon, et bien je regarderai devant moi monsieur le philosophe ! Tu veux que je t'en donne un aussi de dicton motivant ? « Believe you can and you' re halfway there. », Théodore Roosevelt.

- Dois-je te rappeler que je ne comprends pas la langue de Shakespeare ?

- Ça veut dire « Crois que tu peux et tu seras déjà à mi-chemin. », ignare.

- C'est vrai que c'est beau tu me le rappelleras quand on sera de retour chez nous, je la replacerai dans des discussions celle-là.

D'un coup, on entend la porte de la maison claquer, nous descendons et apercevons l'homme qui nous héberge accompagné de dix-sept personnes, pour être précis. Ils ont l'air plus gentil que la description qu'en avait fait notre hôte ! Ou alors ils cachent bien leur jeu. Mais bon, repensons à l'instant philosophique que nous venons de passer Léo et moi et oublions toutes ces fausses idées que nous nous étions faites sur nos nouveaux alliés. Je lance la discussion :

- Bonjour à tous. Je m'appelle Tim, je suppose que notre hébergeur vous a déjà expliqué pourquoi nous nous réunissons ici aujourd'hui.

Ils acquiescent tous, presque en cœur.

- Je vais quand même récapituler. Nous allons aller à Berlin, trouver Hitler, et l'assassiner. Des questions ?

Un homme réagit :

- Oui ! Qu'est-ce qu'on y gagne ?

Je réponds donc à sa question en lui disant :

- Je ne saurais pas vous dire ce que vous y gagnerez.

Des murmures sont échangés entre les hommes jusqu'à ce que je poursuive :

- En revanche je peux vous dire ce que vous ne perdrez pas. Vous ne perdrez pas vos cheveux, vous ne perdrez pas vos propriétés, vous ne perdrez pas votre famille, pas vos proches non plus, vous ne perdrez pas votre honneur et votre dignité, et vous ne perdrez pas la vie.

Nos alliés se regardent, un peu perdus.

- Adolph Hitler organise un des plus grands génocides jamais vu dans toute l'Histoire, cette guerre maintenant déclarée va permettre aux nazis de capturer des millions de juifs. Plus d'un million de ces derniers vont y laisser la vie, à bout de force à cause du travail forcé pour les plus chanceux. Les moins utiles aux Allemands, eux, seront très rapidement envoyés à l'Holocauste. Si on ne réagit pas très vite, ce que je viens de dire se déroulera. Mais si nous voulons que l'Histoire se souvienne d'un groupe d'hommes qui a arrêté une guerre et un génocide, il faut que nous tuions le chef du parti nazi.

Deux hommes du groupe se mettent à chuchoter à deux et décident qu'ils nous suivront et accompliront la mission. Je leur dis donc de se préparer. Nous partirons cet après-midi, sans le savoir, vers le pire moment de notre périple.

[Insérer un titre] Tome 1 : Le premier voyageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant