Alpha [ Itachi x mâle reader ]

Chapitre VII

Tranquillement je descends les escaliers de ma faculté, entouré d'étudiants mon téléphone à la main. Je vais beaucoup mieux aujourd'hui sûrement grâce aux nombreux suppresseurs que j'ai ingéré et aux cinq patchs qui épousent ma peau. A côté de moi Elise semble plongé dans un monologue sans fin, la jeune béta me parle de son dernier plan cul je crois, ou peut-être de sa mère. J'ai perdu le fil. Lentement je dévale de la main gauche les discutions sur le groupe WhatsApp de la fête prévu ce soir. Oui ils ont créés un groupe WhatsApp juste pour cette occasion, et Shikamaru m'a ajouté. Aucun des numéros présent ne me sont familier.

--"je ramène les pizzas !" Annonce une certaine 'pro des shurikens'

--"Ramène d'abor ton q aven tou ! T jamai la quan on fais une soirée !" Répond 'sanglier furax'

Je grimace vu la quantité de fautes d'orthographe présent dans son message. Il faudrait interdire ça, je sais que c'est chiant de respecter l'orthographe dans les messages mais au moins faites un effort les gars.

--"Je viendrais avec Naruto." Déclare 'Dark Sasuke'

Je m'arrête au milieu de l'escalier. Dark Sasuke, genre le Sasuke que j'ai rencontré y'a deux jours a peine ? Je souris inconsciemment en apprenant la présence du brun à la soirée. J'aime bien cet alpha. Il a été plutôt gentil et compréhensif avec moi. Peut-être parce qu'il a lui même un oméga.

_ (T/p) ? Tu fais quoi ? Me questionne Elise en bas des marches.

_ Excuse-moi j'ai reçu un message.

_ Un message ? De qui ? Elle m'interroge encore une fois.

Je reprends ma marche avec elle.

_ Un ami de Shikamaru organise une soirée, il m'a invité. Je lui raconte.

Elle s'arrête brusquement.

_ Une soirée ? Où ça ? Et quand ? Elle se rue de questions.

Et merde, j'avais oublié que la blonde était fan de ces trucs la et quémandait à tout le monde de la laisser participer à n'importe quel évènement. Un soupire m'échappe tandis que nous sortons du couloir qui mène vers la sortie du bâtiment. Les rayons du soleil d'automne rencontrent alors ma peau, caressant mon épiderme d'un geste chaleureux, me réchauffant du vent frais de la saison. Autour de nous les étudiants s'entassent entre eux formant des cercles de temps à autre, vagabondant sur l'herbe devant la fac. J'entends ce bruit incessant et familier de la foule : les rires, les plaintes, les discutions résonnent.

Nous continuons à déambuler entre les multiples individus de toutes espèce, je replace mon masque sur mon nez en expliquant à la blonde les détails de la fête, elle pourra se taper l'incruste au moins je serais avec une personne que je connais. Même si je pense qu'elle me quittera dès qu'un bel homme se présentera à elle. Arrivé au bord de la route nos chemins se séparent, pour mon plus grand plaisir, je ne supporte pas ses piaillements incessant près de mon oreille, toute la journée qu'elle parle, cette fille ne sait pas s'arrêter !

D'un geste habitué je place mes écouteurs dans mes oreilles et lance ma playlist. La voix du chanteur de "American Avenue" vient effleurer mes tympans, la douce musique du piano m'envahi et sous ma peau les battements de mon coeur s'emboitent avec le rythme. Ensuite vient de très légères percutions pour finir sur un flux de guitare venant envahir ma poitrine. Marchant d'un pas tranquille entre les différents passants les sons se bousculent. "It's not fair, you really know how to me make cry when ou give me those ocean eyes." La voix du chanteur, crie, hurlant une douleur dissimulée derrière toute cette musique omnisciente.