Peu de temps après, je vais chercher mon numéro de casier à la vie scolaire. J'ai le numéro 660. Mais il est où ?
102, 103,104... Comment je vais le trouver moi ?
En marchant, je regarde les casiers sur ma gauche en ne faisant clairement pas attention à ce qu'il se passe devant moi. Et apparemment je n'étais pas la seule. Avant que je ne comprenne quoi que ce soit, je me cogne dans un torse musclé. Aie, mon pif. Mes affaires tombent par terre, sur les pieds de l'individu et les miens. Super, pour un début, y'a pas pire. Je relève alors la tête et découvre le visage du garçon qui était à côté de moi dans le bus. Il est joli. Mais, pas le temps d'admirer cet énergumène, mes affaires sont toujours au sol. Je me penche donc pour attraper un cahier lorsque le bout d'une botte noire se pose dessus. Une fille blonde me toise, un bras sur l'épaule du garçon.
« Il se passe quoi au juste là ? demande la blonde. Pourquoi il y a une fille par terre?
-Ça parait logique non ? a-t-il dit
J'ai bafouillé quelques excuses en tirant mon cahier de sous la chaussure.
« Eh mais t'es nouvelle toi. Pfff pourquoi les nouveaux arrivants sont tous nazes... Ouste! m'a-t-elle crié
Je suis partie après avoir ramassé la totalité de mes affaires. Pas la peine d'essayer de répondre quoi que ce soit, j'en ai déjà assez fait comme ça. Au loin, j'entends la blonde dire « Les nouvelles c'est toutes des paumés de toute façon. Et t'as vu ses habits ? Elle fait pitié.» Super comme premier jour dans mon nouveau lycée.
J'ai donc continué à chercher le numéro 660 dans les casiers jusqu'à ce que quelqu'un m'attrape le poignet. C'était « Anto ».Pourtant, il était...Différent, je ne saurais pas dire pourquoi.
« Eh ! m'a-t-il dit. Désolé pour Melya, elle est trop bête cette fille.
- Tu m'as foncé dedans et tu dis ça. j'ai répondu en continuant à marcher.
-Eh, je te signale que si tu ne regardais pas en l'air, ...
-Comment veux-tu que je cherche des casiers en regardant en face de moi ? C'est sûr, j'avais prédit qu'un nigaud comme toi me foncerait dedans ! dis-je en m'emportant –un peu trop-.
Il m'a lâché le bras un peu abasourdie par le fait que je venais de lui crier dessus. J'ai continué, le menton haut comme si je n'étais pas du tout perdue. Ce qui n'était évidemment pas le cas.
-Tu cherches le casier combien ?m'a-t-il crié de l'autre côté du couloir.
- Rien ! Je n'ai pas besoin de toi !
-OK. » a-t-il dit en me suivant.
VOUS LISEZ
Flip et boucle piqué
Storie d'amoreAuriana,jeune adulte et ancienne patineuse déménage encore une fois avec son père. Ce qui veut dire nouvelle rentrée et nouveaux amis. Dés sa première matinée, elle le rencontre. Lui. Elle craque instantanément pour ses cheveux noirs ébouriffés et s...