Faut que tu saches que dans la vie, ça sera toi contre toi.
- Koba La D -Rien... Je m'attendais à ce qu'il me crit dessus ou qu'il m'insulte mais rien. Il s'est contenter de monter dans la voiture et de rouler jusqu'à la cité dans un silence complet, même moi j'ose pas parler. Je connaissais les conséquences de ce que j'ai fais mais c'était plus fort que moi. Arriver à la cité il se gare et je sors de la voiture en direction de note bâtiment où je tchek les tdm. Khalil tarde pas à arriver, les tchek et monte.
Luidgi- Ya quoi ?
Moi- Je me suis fais viré.
Les autres se mettent à rire.
Noah- Un kasos ce gosse.
Moi- Ton frère le kasos.
Il me met une tape derrière la tête alors que je souffle.
Luidgi- Bon Nahil tu veux quoi ? Tu veux pas allez à l'école, tu veux pas dealer, tu délaisse le foot alors je te demande en tant que grand et pote de tes reufs, qu'est ce que tu veux ?
Je le regarde. Ce que je veux ? Les autres se sont arrêtés dans tout leur mouvements et ils se sont mis à me regarder attendant une réponse.
Moi- Je veux...
J'avale ma salive. Je retombe violemment sur terre, j'ai commencer à croire que la vie pouvait être belle , qu'elle n'était pas difficile et que j'avais pas besoin de me démener pour avoir une si jolie vie et pensez au passé mais c'est faux. Je me cachais juste derrière tout ça pour pas souffrir, je jouais au petit con. Je pense pas au autres, au grands, à ma famille et à tout ceux qui s'inquiètent pour ma gueule. La vie c'est pas un jeu et la vie dans les cités c'est pas facile, quatres options s'offrent à nous et encores quatres pour les plus chanceux : le rap, le foot, la drogue ou les études. Je lève la tête vers Luidgi, ma carapace se brise.
Moi- Je suis désolé.
Il sourit accompagner des autres.
Noah- Bon allez vas-y.
Je lui fais un signe de tête positif et je monte chez moi. J'ouvre la porte et rentre, dans le salon Sofiane et Fahim.
Sofiane- Tu...
Je le coupe.
Moi- Khalil il est ou ?
Il me regarde et me fais un signe de tête en direction du balcon. Je le rejoins il est en train de fumer. Je le rejoins et après un moment de silence je décide de le rompre.
Moi- Désolé, je sais que je suis difficile. Je pensais qu'à moi depuis le début. J'ai pas d'excuse mais je sais que vous aussi vous souffrez. J'arrive pas à réaliser qu'ils soient tous partis, j'ai pas eu le temps de retrouver une bonne entente avec eux.
Au fur et à mesure que je parlais je sentais des larmes tomber sur mes joues.
Moi- J'arrive pas à pardonner maman de nous avoir laisser seul, j'arrête pas de penser que tout est de ma faute, je voudrais retourner dans le passé et faire en sorte que tout change. Je me cachais derrière un sale personnage, je faisais des conneries tout le temps, à l'école, au foot, partout où j'allais. Je pensais que si je me faisais remarquer peut-être que vous serez toujours avec moi, je veux pas perdre un autres membres de ma famille une nouvelle fois. Je veux plus souffrir, je veux réussir, je veux tous vous rendre fier, je veux qu'ils reviennent, que Faudé revienne, je veux rêver, je veux voir grand, je veux les venger, si il faut faire des sacrifices j'en ferais, je serais sages maintenant, je vais m'y mettre sérieusement à lecole et au foot.
Il se contente de me serrer dans ses bras.
Khalil- On est tous fautif petit frère désolé. On voyait rien et je t'ai promis que sa allait changer fais-moi confiance. On c'est fait une promesse alors on va la tenir jusqu'au bout.
Je le serre dans mes bras un bon moment avant de le relâcher.
Khalil- Pas que sa me dérange mais tu dois nous expliquer le problème avec Bouba parce que vous deux qui vous vous battez wallah c'est pas normal.
Je dis rien et une fois rentrer j'explique à mes frères ce qu'il s'est passer.
Fahim- Tu le sais que Halid est un sujet sensible chez eux Nahil t'as déconné fort la.
Moi- Je le sais putain mais lui aussi il parle de Faudé comme si que c'était rien, je suis pas le seul a avoir déconné, il a commencer et j'ai terminer. Depuis il traîne avec l'autre pd de Faudel il lui monte des choses à la tête la preuve cet enculé traîne avec Dwayne mais Bouba préfère l'écouter lui que moi.
Ils soupirent sauf Fahim qui fronce les sourcils en me regardant.
Sofiane- Fahim ?
Fahim se tourne vers lui angoissé.
Fahim- Kassim...
Je fronce les sourcils en le regardant.
Khalil- Merde pourquoi on a pas fait le rapprochement !
Ils me regardent tous avant de se lever en direction de la sortie. C'est quoi ce bordel, pourquoi personne ne me dit rien. La tête de Fahim apparaît dans la salle avant de disparaître à la fin de sa phrase.
Fahim- Tu bouge pas d'ici.
Euh... Ok, je pense que je suis un peu obligé vue que dans tout les cas ils demanderont au Tdm de me surveiller résultat c'est sur que je peux pas sortir du bâtiment. Je souffle et m'affale sur le canapé. Je devrais aller lui parler. Après un certain de réflexion je décide de me lever et de descendre chez Bouba. Arriver je toque à la porte, c'est Ismaël qui m'ouvre. Il me regarde longuement et froidement.
Moi- Je suis désolé Ismaël, je...
Il me coupe de mon élan.
Ismaël- Je m'en bas les couilles de tes excuses Nahil, ici t'es considéré comme un membre de la famille, tu sais très bien que le sujet Halid est un sujet sensible surtout pour Bouba t'avais pas a remettre sa sur le plat.
Je me contente de regarder le sol en me mordant la lèvre. Vous voulez la connaître l'histoire du nommé "Halid" ? Bien sûr que bous l'aurez mais pas dans cette partie.
Ismaël- Je t'en veux pas Nahil, on dis tous des choses qu'on regrette à un moment mais franchement Bouba tu penses qu'il va te pardonner aussi facilement ?
Moi- Il me pardonnera pas tour court mais je dois m'excuser à tout pris, pas pour soulager ma conscience mais... pour pouvoir changer et passer à autre chose, alors pour ça je dois essayer.
Il me regarde une dernière fois avant de s'écarter et de s'en aller.
Ismaël- Il est dans sa chambre mama est pas là, faites pas n'importe quoi.
Moi- Cimer.
Ismaël- De rien petit frère.
Je prend un dernier souffle avant de rentrer et de fermer la porte derrière moi.
À un moment où l'autre on dois affronter tout ces gens à qui on a pu faire de la peine ou a qui on a dit des atrocités et à ce moment la meilleur solution est de reconnaître ses tords et de tout assumer.
🌒 Partie 19
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Nahil // Rien ne s'achète [TOME 2]
Ficção GeralJ'ai perdu des proches et alors ? La rue elle est pas si belle, je partirais comme je suis venu. J'ai appris, j'ai compris, la confiance faut surtout pas la donner parce que ceux qui t'appelle frère sont les premiers qui vont te la mettre à l'envers...