❈ 0.33 : 𝘣𝘢𝘭

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Les cheveux qui volent au vent, je trottine du trottoir opposé jusqu'au bâtiment à l'autre rue. Je tire la porte vers moi, immédiatement accueillie par une ambiance assez glauque. Bon nombreux de regards à en faire courir plus d'uns se posent sur ma personne. Un petit agneau dans la planque des loups, voilà comment j'ai l'impression d'être dans cette salle remplie de mâles tous aussi musclés les uns que les autres. Je cherche du regard la présence que je souhaite trouver et souris, plus de soulagement, lorsque mes yeux se posent sur son corps athlétique.

Je glousse pour moi même, face à son corps brillant en vu de la sueur présente sur ce dernier, dos qui se contracte à chacun de ses mouvements, un short pour lui permettre plus de mouvements libres, et des bandages autour de ses chevilles et de ses mains. Elijah en train de faire de la boxe thaïlandaise, ça rend différent.





- Je peux vous aider mademoiselle ?



Je sors de mon moment de contemplation pour faire à un homme, sûrement de la trentaine qui me lance un sourire accueillant.



- Oh... euh non ne vous inquiétez pas. J'attends simplement mon ami.



Il hoche de la tête en me montrant les bancs un peu plus loin. Je le remercie et m'avance vers les dites bancs. J'enlève ma veste face à la chaleur écrasante de la salle et prend place, les yeux toujours sur Elijah qui s'entraîne avec son coach personnel. Troy m'a apprit hier soir, qu'Elijah fait de la boxe trois fois par semaines pendant deux bonnes heures, et ça depuis quatre ans. Raisons de ses nombreux changements musculaires en plus du football. Les joues qui chauffent face à mon comportement de groupie, je pose mes mains moites à plat sur mes cuisses et regarde ces dernières en espérant qu'Elijah finisse rapidement.

Après ce qui semblerait être une trentaine de minutes, je vois Elijah enfin s'arrêter. Son coach l'enlace amicalement alors que le brun vide presque la bouteille entière d'eau. Il tourne la tête, et malgré la sueur présente sur son visage, et ses cheveux en bataille j'arrive quand même à le trouver beau. À toutes les occasions j'y arrive.


Lorsque ses yeux tombent dans les miens, j'ai le droit à un petit sourire. Je souris à mon tour, en l'observant récupérer son t-shirt et une serviette qu'il entoure autour de sa nuque et s'approche de moi.



- Sérieusement tu es venue ici à quelle heure, il est seulement dix heures ! Fis-je au brun.


Il rit légèrement et dépose ses lèvres contre ma tempe, geste qui me fait un peu plus sourire alors qu'il s'avachie à mes côtés.


- Il devait être huit heures. T'es là depuis longtemps ?


- Trente minutes, on y va ?


- Laisse moi récupérer mes affaires.




Vingt minutes plus tard, nous arrivons chez lui. Il insère les clés dans la serrure et me laisse entrer avant lui, faisant face à une villa dans l'obscurité puisque tous volets sont fermés. Je dépose le sachet Starbucks sur l'îlot central de la cuisine, alors qu'Elijah depuis une tablette règle les volets qui s'ouvrent tous chacun à leurs tours.


- Je vais prendre une douche j'arrive. Fais comme chez toi.


- Au stade où on en est, c'est devenue ma maison je crois.




Il ricane en disparaissant à l'étage alors que je finis mon muffin au chocolat suivie à la trace, par les trois chiens. Le gâteau finit, je me lave les mains et essuie mes lèvres. Je m'approche de ma pochette près du reste de nourriture appartenant au brun et prend deux pastilles à la menthe que je pose sur ma langue. J'entre dans le séjour, me posant devant les baies vitrées donnant vue sur le géant jardin des Kingston, avec une vue panoramique au loin sur le pacifique. Mon téléphone vibre dans la poche arrière de mon jean, j'attrape ce dernier et souris en lisant le prénom d'Anastasia.




𝐑𝐈𝐂𝐇 𝐓𝐄𝐄𝐍𝐒 ; 𝘚𝘢𝘯 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴𝘤𝘰 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant