𝐑𝐈𝐂𝐇 𝐓𝐄𝐄𝐍𝐒 ; 𝘚𝘢𝘯 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴𝘤𝘰 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯

❈0.39 : turks and caicos islands

En ouvrant les yeux, un fin sourire étire mes lèvres. Après maintes négociations avec les grands parents d'Elijah — surtout de la part de ce dernier — nous avons eu le droit de prendre la chambre qui donne la meilleure vue de cette villa. Une vue panoramique sur la mer, qui est seulement à quelques mètres de l'habitation qui appartient aux Kingston. Unes des raisons de leurs venues annuelles quotidiennes sur les îles.

Nous sommes arrivés dans les alentours de vingt trois heures, après une escale à Miami de deux heures. Ces neufs heures de vol nous ont tous achevés, et heureusement que le décalage horaire entre San Francisco et ici, n'est pas éloquent. Il est seulement de trois heures.

Je souffle en arrangeant mes cheveux. Chaque nuits mon bonnet ne tient pas et chaque matins, je me réveille avec des cheveux en bataille qui viennent couvrir mon visage entier. Je me retourne et souris en trouvant le colombien encore en train de dormir, allongé sur le ventre, le bras gauche encerclant son oreiller la tête tournée dans le sens opposé. Je m'approche de lui et viens passer mes doigts dans ses cheveux bruns en bataille complet.

Ceux qui participent à ce voyage sont les meilleurs amis du jeune kingston. À savoir,  Anthony, Chase, Jeremih, Gabriel, Lewis, James, Kenan et Kaylyn. Ils sont venus sans Jason, pour une raison qui m'est inconnue. Du côté de Laureen, se trouvent être invité Ashley, Jessica, Phoebe, Kayla, et malheureusement Rosa. Puis il y'a toute la patrie Kingston, et les deux meilleurs amis de Troy qui sont également présents.

Les parents d'Elijah aussi sont présents, cependant, ces derniers restent simplement deux jours sur nos neuf jours, puis s'envoleront vers New-York à des fins professionnelles. Nous resterons le reste du voyage avec les grands parents paternel et maternel d'Elijah, aussi dit, avec son grand père maternel. Je ne lui ai adressé ni  regards, ni même salutations à notre entrée dans le jet privé des Kingston, il ne mérite pas d'en recevoir.

Je ne sais d'ailleurs pas ce qu'il fait là à ce voyage. Ça semble être également le cas d'Elijah qui c'est disputé avec sa mère à propos de sa présence dès notre arrivée. Ça l'a tendue tout le trajet, et c'est à peine s'il avait pipé un seul mot.

Mes doigts dans ses cheveux glissent en dehors afin d'attraper mon téléphone sur la table de chevet, mais cette action fait pousser un son de mécontentement de la part du brun.

- Continue.

Je souris et frémis au ton de sa voix encore endormie, et grave. Je regarde simplement l'heure qui affiche sept heures cinquante sept, puis me colle contre le dos du colombien. Je repasse mes doigts dans ses cheveux pour me remettre à les caresser, alors que mes lèvres se posent à plusieurs reprises contre la commissure de sa mâchoire, puis repose ma tête contre son large dos musclé.

- Je t'inviterais plus souvent si c'est pour avoir des réveils du genre.

Je souris en reposant un baiser mais cette fois ci, à l'intérieur de son cou.

- J'ai envie de manger.

- Vas y, je te rejoins après. Je dois rejoindre les garçons à la salle de sport pour huit heures et demie.

- Ok, je peux avoir un câlin ?

- J'avais oublié à quel point le matin tu es beaucoup trop affective.

- Les opposés s'attirent apparemment.

Il pouffe et se retourne pour être à présent sur le dos, me dévoilant son visage encore endormie, sa joue totalement rouge dont la trace de l'oreiller est visible. Je ricane lorsque d'un seul bras il me relève, et vient m'allonger sur lui. Je souris mes bras qui viennent encercler sa nuque, mes lèvres qui se posent longuement sur sa joue.