❈ 0.49 : 𝐚 𝐛𝐢𝐫𝐭𝐡𝐝𝐚𝐲 𝐬𝐡𝐞'𝐥𝐥 𝐧𝐞𝐯𝐞𝐫 𝐟𝐨𝐫𝐠𝐞𝐭

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- Mon Dieu Kendra, allez !



J'étouffe un rire en me maudissant d'être une aussi grosse flipette. Après avoir laissé plus de cinq jours à Elijah pour respirer, je reviens à la charge et pas de la façon auquel il aurait sûrement pensé. Veronica avait eu la bonne idée de m'offrir un ensemble de sous vêtements des plus fins et provocants possible, pour la saint Valentin, puisque je l'ai passé seul, après l'épisode du grand père d'Elijah, et que je n'ai pas parlé à Elijah pendant deux semaines et demie.

Cette boite est restée fermée durant de longs mois jusqu'à ce matin. À cent pour sûre, que vu ma tenue, il ne me laissera plus partir, et donc, je mets toutes les chances de mon côté.


- Tu comptes rester là pendant combien de temps encore ?



Je sursaute et me retourne avec surprise pour découvrir Elijah, en train de détacher la laisse du Rottweiler et du Golden retriever qui viennent à ma rencontre. Je caresse les chiens légèrement embarrassée sous le regard brûlant du brun que je sens venir me détailler sûrement à la recherche de la raison pour laquelle je suis autant habillée un mercredi soir alors qu'il fait dix huit degrés.



À ma grande surprise il ne fait aucunes réflexions et passe devant moi, son parfum qui vient caresser mes narines et éveiller mes sens. Il insère ses clés dans la serrure et ouvre l'imposante porte d'entrée. J'entre dans cette maison aux effluves d'huiles essentielles et de produits ménagers, alors que le brun s'occupe de refermer la porte.


Je plisse légèrement les lèvres en le voyant faire sa vie comme si je n'étais pas là, que faire dans cette situation ? Normalement j'arrive à le gérer, mais là, j'ai touché ce point à ne pas toucher et je ne sais comment m'excuser.



Je m'en vais dans la cuisine où il termine de remplir les gamelles des trois chiens, d'eau et de croquettes, ces derniers qui s'empressent de partir tout dévorer.

Et alors qu'il allait vers le frigo, j'y vois l'occasion parfaite car je m'interpose entre le frigo et lui, pour enfin attirer son attention.


- Ok, j'ai merdé.


- Tu m'en diras tant.


- Elijah, je suis désolée. Je suis tellement désolée, si je pouvais retourner en arrière et refuser la demande d'Aaron je l'aurais fais. C'était irrespectueux envers toi et je ne sais pas du tout ce qui m'a prit, alors que moi également, je t'aurais fais tout une crise si tu étais partie voir Amber.



- Pourquoi tu as un manteau ?




Et au vu de son regard amusé, bien qu'il tente de le dissimuler, il a dû comprendre pourquoi j'ai un manteau.



- J'avais... froid.


- On est à San Francisco, Kendra-Ayleen. Il fait dix huit degrés. Tu es sûre que ton mensonge est correct ?


- Oui et bah contrairement à toi, j'aime me mettre en manteau. Notre problème il est réglé ?


- Ouvre ton manteau et on verra après.


- Non, j'ai froid !



Il me sonde du regard alors que je retiens ses mains qui allaient détacher le noeud qui maintient, mon manteau.



- Ouvre le, ou sinon je le fais.


- Non, tu me forces à faire un truc que je n'ai pas envie !

𝐑𝐈𝐂𝐇 𝐓𝐄𝐄𝐍𝐒 ; 𝘚𝘢𝘯 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴𝘤𝘰 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant