Chapitre n°3

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Samedi 25 Juillet 2020


Il est 6h et ça fait déjà au moins quinze minutes que je ne dors plus. L'excitation de ce week-end n'a cessé de me hanté l'esprit toute la semaine. Mon compagnon n'avait pas la même excitation. Du moins, il avait la tête pris par son travail.

Le réveil n'avait pas encore sonné que j'étais déjà sous la douche pour me préparer. Bien évidemment, mes t-shirts de fan étaient dans la valise. Je n'arrêtais pas de me demander quel pilote serait présent. Charles n'était pas encore levé que les valises étaient déjà au pied de la porte à attendre le taxi qui devait les emmener au Mans. Chouchou fut prêt peu de temps après moi si bien qu'à 8h, nous étions prêt quand le taxi se gara en double file devant la maison. Une fois tout chargé dans le coffre et nous deux installé à l'intérieur, le taxi démarra.

L 'heure et quart de trajet fut la plus longue que d'habitude.Du moins, c'est ce que j'ai ressentit. Quand les murs joliment décoré de la voie rapide qui bordent la ville du Mans ont commencé à apparaître, je me suis mise à regarder par la fenêtre pour tenter de voir le circuit. Mais en vains. Puis quelques minutes plus tard,le circuit Bugatti. Plus les mètres passaient, plus mon cœur battait vite dans ma cage thoracique. Je sentait qu'à tout moment, je pouvais défaillir. Et si Lewis était là ? Quel réaction j'aurais ? Le traque était déjà bien présent.

Quand la voiture eu passé les grilles de l'entrée du circuit, elle se stoppa en premier lieu devant l'hôtel. J'avais beau regarder partout autour de moi, personne. Pas un chat au kilomètre à la ronde. Ma déception était visible, trop visible parce que Chouchou s'était à moitié rapproché de moi en disant que mon amant ne serait pas là. Après un long soupire, nous nous sommes présenté à l'accueil. On nous à remit la clef de notre chambre et avons pris l'ascenseur direction le cinquième étage, chambre 54. Valises posés au pied du lit, j'ai été me planté à la fenêtre pour voir quel vue nous avions. Le souffle m'en fut coupé. Nous avions vu sur la quasi totalité du circuit. Je n'ai pas pus m'empêcher de prendre une photo que je mettrais plus tard sur Instagram. Charles m'a rejoins à la fenêtre.


- Quel vue !


- Ça, tu peux le dire. Ils ne se sont pas moqués de nous. ; lui dis-je en posant mon regard sur lui.



J'eus alors le droit à un tendre bisou avant de ressortir pour pouvoir aller faire un petit tour du côté des paddocks. Je les avais déjà vu plus ou moins quand, en 2015, j'étais venu voir le départ des 24 heures du Mans avec mon cousin. Époque mémorable -et honteuse- où le président de l'époque, Mr François Hollande, n'avait pas reconnus l'acteur mondialement connus Patrick Dempsey. Passe VIP autour du cou et portable en poche, nous nous approchions petit à petit des paddocks où on pouvait entendre des voix parler dans une langue étrangère. Un brouhaha au début qui se fit plus précis. J'ai d'ailleurs pus reconnaître quelques mots d'anglais et, sans savoir pourquoi, une voix s'est dénoté des autres. Celle ci avait un fort accent français. Il ne me fallut pas longtemps pour reconnaître la voix d'Esteban Ocon. Timidement, je me suis approché du lieux où la voix d'Esteban avait raisonné. J'aurais voulu qu'on me pince à ce moment là tellement je n'y croyais pas. Je voyais Esteban Ocon, futur grand pilote français. Il est venu nous voir, grand sourire.


« Qu'es-ce qu'il est grand... » ; avais-je pensé.



  La discussion s'était engagé naturellement et il nous avait emmené vers la monoplace 2019 de chez Renault. Année maudite qu'est 2019 pour ce pauvre Esteban qui n'était que pilote remplaçant chez Mercedes. Il nous à même invité à s'installer dans la voiture pour voir quel point de vu ils avaient. Pas de conduite pour le moment, elle n'était pas encore prête pour rouler tout de suite. Il nous a ensuite fait visité les autres garages, nous présentant à Pierre Gasly, Carlos Sainz, Lando Norris et Lance Stroll. Autant vous dire que j'étais ravis de les voir. Tous sauf Lance... Je n'ai jamais pus le piffer. Il a piqué la place d'Esteban après tout. Pendant que les rencontres, les discussions et les présentations des voitures se faisaient, dans ma tête ça tourné à pleins régime.Esteban, un. Pierre, deux. Carlos, trois. Lando, quatre. Lance, cinq. Ils avaient dit six. Il manque un pilote. J'avais regardé par tout. On avait vus la Renault, la Red Bull, la Ferrari, la McLaren ainsi que la Racing Point. Il manquait un pilote et une monoplace. Alors, encore bloqué dans le garage de la Racing Point, j'essayais discrètement de sortir dans la voie des stands pour voir quel garage nous n'avions pas encore visité, mais Esteban, en hôte attentif, me rattrapa en vole. Visiblement, il était au courant de quelque chose.

Du Gasoil dans les VeinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant