Chapitre n°6

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Dimanche 26 Juillet 2020


Ce matin, c'est le réveil qui nous à fait ouvrir les yeux. Esteban nous avait dit que ce matin, la séance de biplace ne débutait pas avant 10h. Nous avions donc le temps et j'avais mit mon réveil pour 8h, par sécurité.

La première chose que je fis quand le réveil sonna, c'est d'aller ouvrir les volets pour aller voir le circuit. Non, ce n'était réellement pas un rêve. J'étais bien au circuit Bugatti avec six pilotes de F1 prêt à tout m'expliquer sur leurs modes de vies, leurs univers à part, éclairer mes lanternes sur certaines de mes questions et me donner leurs astuces, pourquoi choisir tel ou tel stratégie et comment ces dernières se construisaient en équipe. Ni une ni deux, j'étais partie dans la salle de bain pour me préparer alors que Charles s'étirait dans le lit, émergeant doucement de sa nuit profonde.

Une fois tous deux prêt, nous sommes descendus au restaurant de l'hôtel pour prendre nos petits déjeuners. Petit déjeuner durant le quel nous répondions aux messages de nos proches qui prenaient des nouvelles et traînaient sur les réseaux sociaux. Une fois le tout fait et notre table débarrasser, direction les paddocks. Tout était encore mal. Un coup d'oeil rapide à la montre pour savoir qu'il n'était que 9h45. Autrement dit, nous avions un quart d'heure d'avance. Durant ce temps d'attente, je me suis prise à prendre en photo mon cher et tendre avec le célèbre drapeau à damier trouvé dans un coin d'un garage. Je ne pense pas que sa place soit réellement là, mais, sans l'abîmer, nous l'avions emprunter pour quelques photos diverses.

C'est lors d'un des clichés prit alors que nous étions en pleins milieu de la ligne de départ que Pierre nous fit sursauté avec son « salut » joyeux et lancé à la cantonade. Ce qui le fit beaucoup rire d'ailleurs.


- Je vous laisse ranger ce drapeau là où vous l'avez trouvé et on se rejoins dans le garage tout au bout. ; nous expliqua-t-il en liant le geste à la parole, nous montrant le début de la pitlane. Esteban doit déjà s'y trouver.


- D'accord. On arrive tout de suite.



Nous avons donc été reposé le drapeau à sa place alors que Pierre était déjà partit rejoindre ce fameux garage. Nous sommes arrivés un petit cinq minutes après, étant à l'autre bout de la pitlane.

Debout dans le garage, Esteban nous attendait aux côtés de Pierre avec qui la conversation allait bon train. Lorsque les deux hommes nous virent entrer, la conversation cessa. Après un bonjour de la part d'Esteban, il se mit à nous expliquer le programme de la journée. N'entrant pas dans les détails, il approfondit néanmoins le programme du matin où nous aurions le droit à des tours de biplace.


- Alors, vous avez le choix du pilote qui va vous faire découvrir les vrais sensations d'une Formule 1. Qui voulez vous comme conducteur ?; avait fièrement demander Esteban.


- Je veux bien que tu me conduise, s'il te plait. ; avait ajouté mon chéri.


- Pour ma part, je ne dirais pas à un tour de circuit avec Lewis. ; grand sourire de ma part alors que mon Homme levait les yeux au ciel en entendant ce prénom.


- Ba bien sûr...; avait-il ajouté en levant les yeux au ciel.


- Ok, je l'appel. Le temps qu'il arrive, on va commencer avec Charles. ; fit Esteban en prenant son portable, envoyant visiblement un sms à Lewis.



Dans le même temps, Pierre s'entreprit d'expliquer et de donner à Chouchou la tenue réglementaire, comment l'enfiler, les sensations ressentis durant les tours, ect.


- Si jamais tu as envie de hurler de joie, tu peux. ; souris Pierre.



Charles hocha la tête en souriant alors qu'il partit dans les vestiaires pour enfiler la combinaison. Il fut bien un bon cinq-dix minutes absent avant de revenir à peu prêt habiller. Pierre l'aida à ajuster la combinaison correctement avant de lui donner une charlotte, une cagoule anti-feu et un casque à sa taille. Une fois le tout fait, je le prit en photo aux abords de la biplace au moment où Esteban apparut, lui aussi vêtu de sa combinaison officiel Renault et de son casque noir, rouge et jaune.


  Une petite photo des deux pilotes dé-casqué puis casqué avant qu'ils ne montent dans la voiture. Une nouvelle photo à cette instant avant qu'Esteban ne fasse rugit le moteur dans le garage, nous vrillant les tympans. Puis, à peine Charles avait répondu à une question d'Esteban que la voiture s'élança littéralement dans la voie des stand pour en sortir. Je me suis alors précipité de l'autre côté de la pitlane, au bord du circuit protégé par les grillages pour attendre et entendre la voiture. Rien que de savoir mon Homme de dans me faisait battre le cœur à la chamade. Parce que je savais qu'il allait adorer. Mais également qu'après lui, ce serait moi.

Du Gasoil dans les VeinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant