Je repris mon chemin, les araignées hantant toujours mes pensées.
Soudain, un murmure me parvint aux oreilles. Aussi suave que le souffle du vent dans les branches fleuries d'un arbre en été. Il chuchotait mon nom, comme pour m'appeler. Je me tournai ; personne ne semblait l'avoir entendu ou même produit. Ce murmure résonna dans ma tête, m'inspirant de la curiosité. Je n'étais pas effrayée, au contraire je me sentais en sécurité, sereine, pour la première fois depuis quelques jours.
Je m'engouffrai inconsciemment dans une ruelle étroite et déserte, comme si celle-ci m'attirait. Sombre et humide, je la suivi tout de même. Je m'attendais à déboucher dans une place désertique, habitée par des araignées, des ronces ou un amas d'ombre. Mais à ma grande surprise, au bout de la ruelle, je découvris une grande place où des femmes déambulaient. Contrairement aux autres personnes croisées jusque-là, elles ne semblaient pas étonnées ou effrayée à ma vue. Au contraire, elles m'adressaient de grands sourires joviaux, certaine exécutaient même une courte révérence. J'arpentai la place d'un regard curieux, comme un enfant découvrant pour la première fois de sa vie un lieux enchanteur. Je décidai de visiter cet endroit.
Une pancarte de bois ancien nommait le lieu comme étant un "Marché clandestins de ville cabalistique". Les pavé de la place dessinait une étoile gigantesque, ses rebord scintillaient d'un doux halo doré, comme s'il retenait des centaines d'étoiles. Les murs irisés des bâtiment se dressaient chaleureusement sans projeter la moindre ombre. Le soleil brillait et contrairement au reste de la ville, ce lieu n'était ni gris ne terne, mais coloré et accueillant. Des boutiques et des brocantes aux murs colorés bordaient la place. Toutes possédaient un nom pour le moins étrange ; « PLANTES d'Atlantide », « MINERAUX de Shangri La », « boutique du Pays d'Oz» et beaucoup d'autres. Aux vitrines, je découvris toutes sortes d'objet insolites comme des yeux en bocaux et une plante gigantesque d'une couleur pourpre ressemblant à une araignée hérissée de piques. Je mourrai d'envie d'entrer et résistai de toute mes forces à la tentation.
Mes yeux furent malgré tout attirés vers un autre lieu de la place. Une boutique nommée : « Librairie et archives » semblait me tendre les bras, m'inviter à entrer. Je me dirigeai vers elle d'un pas assuré.
A l'intérieur, je découvris une gigantesque pièce éclairée par des torches de feu violet. Les étincelles du brasier se détachaient et flottaient dans l'atmosphère tel des feux follets. Des étagères d'ébènes démesurées emplies d'ouvrages épais tapissaient les murs de pierres noirâtres. Une odeur de parchemin emplissait l'air, l'atmosphère sombre et hétéroclite donnait une note enchantée à la bibliothèque. Des symboles et des créatures fantastiques ornaient le plafond,les couleur chatoyantes prenaient des teintes mauves, violettes et bleu foncées. Des dorures représentaient sur les murs des dragons, licornes et vouivres si réaliste qu'ils semblaient bouger, terminant de charger l'air émerveillement. Des couverture de cuir, d'or et de matériaux inconnus agrémentaient les livres peuplant les étagères. Des femmes adossées aux étagères ou assises sur des tabourets en bois sombre les consultaient tandis que d'autres les rangeaient.
Je saisi un livre, piquée par la curiosité ; sa couverture recouverte d'écorce le faisait ressembler à un arbre millénaire. Son titre en lettre dorées apparut devant moi ; « Histoire des 3 royaumes ». Je l'ouvris ; les textes étaient écris en lettres étrangères, des runes que je parvins étonnement à lire sans problèmes. Je ne comprenais pas les récits. Je parvenais à les lire mais je ne saisissais pas leur sens.
Je saisi un autre livre, orné d'un pentacle en flamme, lui avait pour titre ;
« Rituel de bannissement », étourdie, je le remis en place. Apres tout ce qui m'était arrivé, me trouver dans un endroit aussi étrange que celui-ci ne m'étonnais presque plus. Je me sentais enfin à ma place. Je souhaitais rester tant je me sentais bien.
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Une magie d'ombre et de sang (en correction)
ParanormalHistoire fantastique inspirée d'un fait réel. Le 4 octobre 1885, le journal Le Siècle publie un article pour le moins sinistre à propos d'un cœur cloué sur une tombe dans une touffe de fleur. Le jour suivant, les analyses démontrent qu'il s'agit d'u...