L'âge de l'amour #BenoîtCostil [Tome 4] Terminée

Chapitre 14

Mardi 5 Juillet 2022 9h

PDV Benoît

Benoît : Thank you! (Merci!)

Je rends son sourire au serveur et referme doucement la porte avec mon pied en essayant de ne pas faire de bruit. Je m''approche du bureau en face du lit pour y déposer le plateau du petit déjeuner qu'il vient de m'apporter avant d'aller ouvrir la baie vitrée donnant sur la terrasse privée de la chambre afin de laisser entrer l'air frais de ce matin méditerranéen.

Je souris en voyant le soleil déjà bien présent dans un ciel sans nuage, annonçant une belle journée. Je me retourne en direction de la chambre et je ne peux que sourire un peu plus face à la vue qui s'offre à moi, beaucoup plus belle que celle à l'extérieur de la chambre et qui accélère légèrement le rythme des battements de mon coeur. Elle est là. Allongée sur le ventre en travers du lit, encore en train de dormir paisiblement. Seulement recouverte d'un drap blanc sur le bas de son corps encore nu, laissant son dos parsemé de ses longs cheveux bruns m'apparaître. MA femme. L'Amour de ma vie.

Je lui ai fait l'amour, l'ai faite mienne une bonne partie de la nuit. Tendrement, amoureusement, passionément, fougueusement, sauvagement. De toute les façons possible pour lui montrer à quel point je l'aime, mais surtout pour effacer cette dernière fois qui a été complétement dévastatrice pour nous deux. Je n'en ai pas dormi de la nuit, tout du moins ce qu'il en restait, beaucoup trop heureux de la sentir de nouveau comme ça contre moi, dans mes bras, nue, entrain de dormir profondément, épuisée de nos ébats mais sereinement, tout les deux apaisés après toutes ces tensions qu'il y a eu entre nous ces dernières semaines.

J'ai presque cru en pleurer quand je l'ai ressenti s'abandonner de nouveau comme ça à moi, sans aucune retenue, comme avant. C'était tellement revigorant de pouvoir la toucher, l'embrasser, le goûter sans penser ne serait-ce qu'une seconde qu'elle se forçait simplement pour me faire plaisir. Non, elle en avait envie elle aussi, ça s'est senti dans ses gestes, dans sa façon de prononcer mon prénom à chaque fois que je venais en elle. Nous nous sommes retrouvés à notre manière, et je crois que je ne pouvais rêver mieux.

Je reviens m'installer sur le lit, à moitié allongé à ma place, et m'appuie sur un coude pour continuer d'admirer MA femme. En la regardant comme ça, je n'ai pas l'impression d'être aux côtés d'une jeune femme de seulement 21 ans, elle est tellement plus mure, plus mature, plus...femme que d'autre personnes du même âge que je peux connaître.

Je n'y pense pas tout les jours, mais par moment j'oublie presque notre différence d'âge. Au début de notre relation, elle se faisait quand même extrêmement ressentir dans notre manière d'agir l'un envers l'autre, dans notre façon de parler et d'aborder certaine chose. Aujourd'hui, cette différence n'existe quasiment plus, hormis sur le papier, mais nous ne la ressentons plus entre nous. Elle est mon alter ego, mon âme-soeur, il n'y a pas de "plus vieux" ou de "plus jeune", seulement nous et notre amour.

Je ne peux empêcher ma main de venir à la rencontre de son dos nu face à moi, je laisse glisser mes doigts de son cou jusque dans sa chute de rein, suivant sa colonne vertébrale et lui provoquant de doux petits frissons qui me font sourire. Elle bouge légèrement et je viens déposer mes lèvres sur sa nuque pour finir de la réveiller en douceur. Elle tourne doucement la tête vers moi, restant allongée sur le ventre, et dès que ses yeux encore endormis se posent sur moi, un petit sourire vient fendre son visage alors qu'elle soupire de bien être.

Roxane : Bonjour...

Benoît : Bonjour...

Elle referme brièvement les yeux, prenant certainement le temps d'émerger complétement alors que je ne peux la quitter des yeux, totalement subjuguée par la beauté et le charisme dont elle est dotée même au réveil. Et puis le paysage grec en arrière plan embellit encore un peu plus le tableau qui s'offre à moi.