Rends-moi ma vie ! (Annulé)

Chapitre 1 : Délégué (partie 1)

- Monsieur, comment sont apparus ce qu'on appelle aujourd'hui les « olympia » ?

La fin du cours venait de sonner, le prochain professeur attendait déjà derrière la porte de la classe et pourtant, la question était tellement importante que le professeur actuellement dans la salle de classe ne pouvait s'abstenir de répondre :

- Eh bien vois-tu, il y a près d'une centaine d'année à Akancia, un homme, Démétrien Ata, a fait un pacte avec une entité du nom d'Anne-Athos. Démétrien voulait la justice et l'immortalité alors Anne-Athos lui a confier un pouvoir, le premier olympia de l'histoire, un qui lui permit d'usurper ceux qu'ils tuaient et de voler leurs pouvoir. Il lui confia alors un défi, trouver par lui-même celui qui aurait l'olympia d'immortalité seulement voilà, pour acquérir un olympia, il fallait qu'une personne soit en contact avec le sang d'une victime d'un possesseur d'olympia. Maintenant, les règles ont changer et il nous suffit de descendre d'un possesseur d'olympia pour en acquérir un, une fois atteint un certain âge qui peut varier entre chaque individu.

On toqua alors à la porte. C'était déjà la seconde fois alors le professeur spécialisé sur les olympia se hâta d'ouvrir à la professeur censé faire cours après lui non sans s'excuser au préalable. Alors, l'autre professeur entra, s'installa à sa place, demandant par la même occasion :

- Qu'est-ce qui a retenu aussi longtemps votre professeur ?

La jeune femme ayant posée la question sur les olympia n'osa répondre alors ce fut au délégué de se lever et d'expliquer :

- Désolé madame, nous avions une question essentielle sur les olympia a poser à monsieur Enoissa.

- Je vois... Merci d'avoir répondu où tout le monde a préféré se taire. Tu t'appelle Thomas, c'est bien ça ?

- C'est exact madame, je suis le délégué de cette promotion.

- Se faire élire à 75% des voies alors que l'élection s'est tenue tôt dans l'année, c'est remarquable. Enfin, commençons le cours !

La professeur commença alors son cours tandis que derrière Thomas, on l'interpellait. Le jeune homme ne se retourna pas mais tendit l'oreille. Il pu entendre son camarade de derrière constater :

- Je crois que tu lui a tapé dans l'oeil. Encore une...

- Je ne suis pas intéressé, Lucas, tu sais bien que je priorise mes études...

- T'es vraiment ennuyant comme gars. T'as toutes les clés pour réussir dans la vie mais tu n'en saisis aucune.

- Réussir dans la vie, c'est trouver un travail et le garder, pas virevolter à droite à gauche et faire le tour des filles considérés par des canons de beautés comme belles.

- C'est bien ce que je dis, t'es ennuyant.

Ainsi, le cours passa, c'était le dernier de la journée et tandis que Lucas comme tant d'autres n'attachaient pas la moindre importance au cours qui leur avait de toute façon été distribué sous forme de polycopié au début de l'année, Thomas prêtait un oeil attentif au cours, griffonnant les quelques informations qu'il jugeait importante sur son cahier. Lucas, comme dit précédemment, ne suivait pas le cours. À la place, il admirait le décor qui se tenait à l'extérieur : un petit parking à côté duquel se trouvait un immense parc dont le chemin principal, illuminée par de jolis lampadaires, semblait s'enfoncer dans les ténèbres de la forêt avoisinant l'université. Il se faisait tard et pourtant, la vie était bien présente : On se baladait sur le petit chemin, certains scrutaient leur écran, d'autres courraient. Il y avait en avait même un qui se baladait simplement avec ces écouteurs, suivant le chemin que lui imposait le vent.

- Et voilà, le cours est fini. Vous pouvez disposé, conclut la professeur tandis que Lucas maintenait son regard dirigé vers l'extérieur.

Lorsqu'il dévia enfin son regard pour commencer à ranger ses affaires, il demanda à Thomas :

- Tu as trouvé des trucs à noter, toi ?

- Plein même.

Lucas soupira alors avant de demander à Thomas s'il pouvait lui confier ses notes plus tard dans la soirée. Ainsi, d'autres commencèrent, chacun à leur tour à se manifester, demandant chacun à Thomas s'il pouvait directement publié ses notes sur une conversation de classe se tenant sur les réseaux sociaux :

- Au fait, pendant que je vous tiens, Camille Etesa n'est pas revenue ?, les interrompit la professeur.

- Non madame... Mais la rentrée ne date que de trois semaines, j'imagine qu'il faut lui laisser le temps, répondit Thomas.

- Bien, si elle revient, communiquez-lui les cours.

- J'y veillerais.

Ainsi, au sortir de la salle de classe, la fameuse Camille fut au coeur des conversations. C'était une personne qu'on ne voyait pas beaucoup et qui, de par sa différence accru, ne s'était pas faite beaucoup d'amis au sein de la promotion. De la même façon que Thomas, c'était quelqu'un qui avait toutes les cartes en mains pour se bâtir un avenir mais qui avait préféré mener sa vie comme elle l'entendait. Plutôt que de se rapprocher des autres, elle avait décidé de jouer seule au jeu de la vie et s'était malheureusement brûlé les ailes en chemin, tombant de haut et recevant nombre de moqueries de la part de certains de ses camarades. Depuis que les congés estivaux avaient sonnés, on ne l'avait pas revue et pourtant, elle n'avait pas changer d'université comme pouvait en témoigner les nombreuses listes d'appels sur lesquelles elle figurait.