Rends-moi ma vie ! (Annulé)

Chapitre 6 : Le cancre et l'homme-lion

Thomas venait d'arriver que déjà, Edward et Théo étaient aux extrémités de l'arène. Comme contre Hugo, Edward ne déniait bouger le petit doigt tandis que Théo, incroyablement méfiant quant à son adversaire, n'osait se déplacer. Les deux adversaires se regardaient donc, immobiles, les yeux dans les yeux, tandis qu'une partie des spectateurs commençaient à réclamer du sang et des larmes. À quoi bon venir voir deux personnes se regarder droits dans les yeux jusqu'à ce que l'un d'eux ne flanche, après tout ? Alors, une fois que Thomas pu s'assoir à côté de Camille et Valens, il remarqua :

- Vous ne croyez pas que c'est un peu grand comme arène pour voir deux adversaires jouer à celui qui détournera le regard en premier ?

- Attendez, fit alors Valens, Edward est surnommé « l'homme-lion ». À coup sûr il observe sa proie pour ensuite se jeter dessus sans qu'il ne puisse s'enfuir !

- On se croirait au zoo..., ajouta Camille.

Alors, Valens se leva et cria :

- Allez Edward, écrase ce type !

Et puis tout le monde commença à le regarder alors il s'assit aussi vite qu'il s'était levé et commença à regarder le sol comme pour éviter le jugement des autres. De son côté, Edward soupirait, exaspéré tandis que Théo profitait de l'occasion pour lancer :

- Alors ? Tu ne viens pas m'écraser ?

- Patience, rétorqua alors son adversaire ; ce qui fit immédiatement froid dans le dos au cancre.

D'un coup, celui qu'on surnommait « l'homme-lion » bondit sur sa proie avec ses jambières dorés et son bandeau bleue sur lequel était dépeint une tête de lion jaune.

Le poing égratigné du jeune homme s'approcha alors du visage de son adversaire avec une vitesse incommensurable et envoya son adversaire au tapis en un temps record. Le coup fut si soudain et brutal qu'il laissa tout le monde bouche bée ; surtout le pauvre Thomas qui croyait vraiment faire face à une bataille de regard. Théo, pour le coup, roula sur plusieurs mètres au sol à cause de la puissance qui venait de le percuté. Seulement, contre toute attente, après la longue roulade du cancre, celui-ci semblait toujours conscient. Il avait perdu quelques dents mais tenait toujours debout à la surprise générale. Edward regarda alors l'état de son poing : Il y avait tellement de sang qu'au prochain coup, il glisserait sûrement sur le visage de son adversaire mais le sang n'était pas le sien alors il restait confiant :

- Alors c'est ça la puissance de ton olympia ?, remarqua Théo.

À ces mots, Camille se leva et rétorqua :

- Pause !!! T'avais pas une phrase moins cliché en stock, le cancre ?

- La ferme, c'était indéniablement stylé !!! Oh... Mais qu'est-ce que vous faites ici toi et Camille ?, demanda Théo.

Edward regarda alors en direction du publique en soufflant :

- Ces types se connaissent ? Je ne les avaient jamais vu ici...

Le regard de Thomas se dirigea quant à lui vers une fille au rang en dessous, cahier et stylo à la main qui commençait à rougir si terriblement qu'elle commençait bredouiller des mots incompréhensibles. Edward se retourna alors vers son adversaire avant de demander :

- Tu déclare forfait ?

Alors, tandis que Théo crachait un filet de sang au sol et jetait un regard combattif à son adversaire, Camille, elle, se rasseyait en soupirant :

- Ce type manque terriblement d'originalité...

Valens jeta alors un regard désespéré en direction de la jeune fille avant de recentrer son attention sur le combat qui continuait en bas. Théo venait de charger désespérément en direction d'Edward qui venait d'esquiver sans réelle difficulté :

- Abandonne, tu n'es plus en état de te battre, fit Edward.

Seulement, Théo ne voulait pas abandonner. Même s'il avait craint Edward pendant toute la première partie du combat à cause de sa prestation lors de ses précédant combats, le coup qui lui avait été infligé était bien moins puissant que ce à quoi il s'attendait et il avait juger pouvoir tenir encore longtemps debout sur le terrain :

- Allez, Théo, fit l'un des spectateurs du terrible combat, c'est le moment d'utiliser ton olympia !

« Mon olympia, bien sûr ! » pensa alors Théo tandis que Thomas réalisait que Camille n'était peut-être pas la seule de sa classe a posséder un olympia. D'un coup, Théo leva la paume de sa main jusque dans les airs tandis que des éclairs commençaient à s'abattre aux extrémités du stade. « Un dôme de foudre... » pensa alors Edward en regardant en l'air tandis que son adversaire prenait la parole :

- À partir de maintenant, si tu quitte le terrain, tu subira une décharge électrique létale.

Thomas se leva alors de son siège avant de demander à Camille :

- Il a bien dit létale ?

- Je suis sûr que ce ne sont que des mots..., fit alors Camille.

Et puis Valens confirma :

- Les attaques létales sont interdites de toute façon, ça ne peut pas en être une...

De son côté, Edward commençait à ricaner avant de souffler :

- Les attaques létales sont interdites de toute façon, ça ne peut pas en être une...

- Eh mais c'est ce que je viens de dire !, cria alors Valens avant que tout le monde ne recommence à le regarder et que pour fuir le jugement des autres, il ne recommence à regarder le sol.

« J'aurais dû penser à ce détail avant de commencer à bluffer... » pensa alors Théo avant de reprendre :

- Que tu crois !, fit-il pensant encore avoir une chance de duper son adversaire et de lui faire déclarer forfait.

Il fonça alors sur son adversaire une dernière fois mais ce dernier lui saisit le bras et l'envoya valser contre son propre olympia, ce qui l'électrocuta si puissamment qu'il en tomba, inconscient. Le dôme foudre disparu alors Edward compris que son adversaire était vaincu et il s'en alla sans un mot chercher son dû.

Alors, les gradins se vidèrent peu à peu, à commencer par Thomas et Camille qui restaient étonnés de ce qu'ils venaient de voir. Et puis, quand tous furent partis à l'exception de Valens et de deux autres qui semblaient attendre Edward, Valens se jeta une rangée en dessous pour ramasser un cahier qui avait été abandonné, ouvert sur une double-page. Ces pages couvertes d'écritures, Valens les lu avant de lâcher le cahier au sol, rouge, lançant par la même occasion :

- Quelle horreur !

Note : Je m'excuse d'avance, le prochain chapitre sera un fillers (qui plus est un peu cringe ^^")