🌹🌹PARTIE 33🌹🌹
Maman Eva leur interdisait d'entrer dans la chambre des hommes pour les réveiller. Car, on ne sait pas comment ils se sont couchés, disait-elle. Pour qu'on ne les crie pas dessus, elles ont décidé de m'appeler au téléphone puisque je n'éteins pas mon téléphone la nuit.
- Allô, wa yeine, est-ce que vous êtes normales, leur dis-je.
- Non, non, me disent les deux en même temps.
- Wawaw, avez-vous vu l'heure qu'il fait?
- Et après, lève-toi et rejoins-nous vite dans la cuisine. T'es entrain de rater lou néx.
- Ok, j'arrive, ai-je répondu avant de leur raccrocher et me suis levé du lit pour aller faire ma douche.
Quelques minutes après, je sortis de la chambre et me dirigeai vers la cuisine où j'ai entendu leurs voix. Elles étaient entrain de préparer le petit déjeuner et comme d'habitude, Mariama était aux fourneaux. Elle aime trop faire la cuisine et elle la fait bien aussi. «loxó bou sáf lá yór😄»
-Bonjour mes folles.
Elles se regardèrent un instant et éclatèrent de rire. Étonné, je leur dis:
- Weuh, qu'est-ce qui se passe, vous vous êtes vraiment malades.
- Si nous sommes malades, toi, t'es «tapètt». On va appeler le fou dh, dit Oumou qui était entrain de laver la vaisselle.
- Oumou, bayíl tógn. Boul táx gnoú convoké maman ci wágn bi, té nák dafá tél, s'adressa Mariama à Oumou.
Avant même qu'elle ne terminait, nous avons pouffé de rire. Et je leur dis:
- Ok. C'est bien. L'avenir est devant vous. Sinon Mariama, tu prépares quoi?
- Oui jumeau, je fais des œufs brouillés pour nous trois, répondit-elle en saisissant le thermos pour y mettre de l'eau chaude..
- Et les autres ?
- Ils vont manger du pain de mie pané avec du jambon. a répondu Oumou qui amenait le thermos et les pains sur la table.
- Ok, c'est bien. Où est maman???
- Elle est là-bas, dans sa chambre, m'a répondu Mariama.
- Ok. Je vais la voir.
Elle acquiesça et j'aillai saluer maman. Quand je suis arrivé, j'ai trouvé la porte entrouverte. J'ai tapé à la porte qu'une seule fois et elle m'a demandé d'entrer. Après les salutations, on échangea quelques mots et je rejoignis les jumelles dans le salon. J'ai croisé Oumou dans le couloir. Elle amenait le petit déj à maman. Je l'ai donc attendu pour qu'on y aille ensemble.
Lorsque nous sommes entrés dans le salon, nous avons trouvé Mariama à table. Elle était entrain de nous attendre. On s'installa, je saisis le lait et le thermos d'eau chaude et me servis. Et Mariama me tendit le pain.
Lorsque nous avons fini de manger, Oumou débarrassa la table. Et on suivait C'est la vie à Ratanga sur TV5 Monde.
Quelques minutes plus tard, la bonne vint me demander de répondre à maman Eva. Quand je suis arrivé, elle m'a demandé de m'asseoir. Elle sortit des papiers de son sac à main et me les tendit. Je pensais qu'elle voulait m'envoyer mais non, elle me dit:
- Mon fils, j'espère que ton frère t'a parlé lorsque vous étiez à Tamba. Cette maison que t'a vu là-bas, est la tienne. C'est ton grand-père Mbaye qui te l'a légué. À sa mort, le frère de votre papa a voulu s'en accaparer mais je me suis opposée. Maintenant, c'est à toi, les papiers sont avec toi, tu peux en faire tout ce que tu veux. Ces papiers que je viens de te donner sont ceux de ton compte bancaire. Puisque tu n'étais pas là et qu'on avait toujours espoir qu'on allait te retrouver, j'ai ouvert ce compte pour te garder l'argent de la location. Actuellement, il y'a 10millions 5milles FCFA dans le compte. Les 7millions viennent de la location; les 3millions de l'héritage de ton père et les 500milles FCFA, c'est moi qui te l'ai offerts comme cadeau de réussite au bac. J'avais donné à ton frère quand il a eu son Bac. Les jumelles ont déjà reçu leurs cadeaux, il ne restait que toi. Maintenant, tout cet argent t'appartient. Tu vas décider ce que tu vas faire avec mais avant de faire quoi que ce soit, parles-en avec Tata Myriam.
Après un instant de silence, je lui dis:
- Maman, je n'ai vraiment pas les mots pour te remercier. Tu es vraiment très gentille parce que tu pouvais partager cet héritage à Seydou et aux jumelles sans aucun risque. Mais tu ne l'as pas fait. T'as toujours été à ma recherche et tu m'as toujours considéré comme ton propre fils. Franchement, depuis que je suis là, je n'ai pas senti l'absence de ma mère. Car t'es toujours là pour moi. Je ne te remercierai jamais assez.
- Omar, je n'ai fait que mon devoir en tant que mère. C'est vrai que t'as pas grandi auprès de nous, mais tu n'as que moi, ton frère et tes jumelles. Nous aussi, nous n'avons que toi. Nous sommes une famille, me dit-elle en insistant sur la dernière phrase.
- Ok, merci maman.
- Allez, tu peux rejoindre tes jumelles. Elles sont où même ? Me demanda-t-elle encore.
- Elles sont dans le salon, répondis-je en me mettant debout.
- Ok. C'est bien.
Et je suis sorti, vais ranger les papiers dans mon sac avant de rejoindre les jumelles dans le salon.
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SEYDOUX DIOUF
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Merci d'avoir lu.
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🌹DEBO🌹
Tiểu Thuyết Chung🌹🌹Débo🌹🌹 Je suis Adja Débo Yacine Fall. Je suis née à Diourbel dans une grande famille. Quand je suis venu au monde, mon papa avait refusé de me reconnaître et mon grand-père avait renvoyé ma maman de la maison familiale sous prétexte qu'un enfa...