🌹DEBO🌹

🌹🌹PARTIE 34🌹🌹

         🌹🌹 PARTIE 34🌹🌹

Quelques jours plus tard, la plateforme campusen a été ouverte. Il fallait créer un compte Campusen et faire un choix parmi les universités du Sénégal. Mais pour ça, il fallait d'abord avoir un compte Gmail. Seydou m'a donc aidé à m'inscrire en me créant d'abord un compte Gmail, ensuite un compte Campusen et enfin la validation de mes choix.

J'avais un embarras du choix. Je ne savais pas si je devais choisir UCAD ou UGB. À l'Ucad, les gens disent que c'est la Chine du Sénégal et que ce n'est pas facile d'y réussir et l'UGB est trop loin. Je ne pourrai pas passer tous les weekends en famille. Quant aux autres universités, j'en savais absolument rien sauf l'UVS que même le plus nul de notre promotion m'a dit qu'il n'en voulait pas aussi. C'est donc la catastrophe là-bas 🤭.

Après un petit moment de réflexion et d'échange avec Seydou, je lui ai demandé de mettre FSJP/UCAD comme premier choix. Je voudrais suivre des études et droit. Je m'étais déjà renseigné sur cette filière. J'avais donc une petite idée sur ce qui m'attendait.

Une semaine après mon inscription sur Campusen, je suis allé rendre visite à Tata Myriam à Louga. J'ai passé là-bas quinze jours. Nous avons échangé sur beaucoup de choses et elle m'a comme d'habitude donné de très bons conseils. En venant, maman Eva m'avait remis une enveloppe de 700.000 FCFA et un collier en or qu'elle a offert à Tata Myriam. Elle m'a aussi conseillé de réfectionner le Centre. Quand je l'ai dit à Tata Myriam, elle était très contente. Elle s'était mise à pleurer et à prier pour moi.

Le coût de la réfection du Centre était estimé à 3millions de FCFA. J'ai donc transféré l'argent dans le compte de Tata Myriam. Seydou l'a mis en contact avec un de ses amis qui s'active dans la construction de bâtiments. Celui-ci était donc venu à Dakar acheter les matériaux pour la réfection qui, selon lui, va démarrer dès le mois d'octobre.

Lorsque je suis revenu à Dakar, j'avais trouvé que les jumelles se préparaient pour leur voyage en France. Elles avaient fait une préinscription et c'est le 04 septembre qu'elles devaient commencer les cours. Tout comme elles, j'étais triste de savoir que je ne les verrai pas durant toute l'année. À chaque fois qu'elles me regardaient, elles pleuraient. Finalement, je les fuyais dans la maison. On ne se croisait que très rarement.

Elles avaient même proposé à maman Eva de ne plus aller mais c'était trop tard. Celle-ci m'avait donc demandé de partir en France avec les jumelles mais j'avais décliné sa proposition parce que je m'étais déjà inscrit sur Campusen, en plus, je ne voulais pas vivre loin de Tata Myriam. À cause du refus de cette proposition, Oumou et Mariama étaient fâchées contre moi jusqu'au jour de leur voyage pour la France.

J'étais dans ma chambre entrain de manipuler mon ordinateur. Un instant, les jumelles vinrent s'asseoir à côté de moi. Elles avaient l'air un peu triste et moi, elles m'avaient déjà manqué.

- Omakhhhhh, tu vas nous manquer, dit Mariama.

J'ai fermé l'ordinateur et lui répondis:

- Moi, vous me manquez déjà.

Et Oumou se mit debout.

- C'EST PAS VRAI, Omakhhhhh. C'EST PAS VRAI CE QUE T'AS DIT. N'EST-CE PAS QUE TU LE SAVAIS ET POURQUOI T'AS REFUSÉ LA PROPOSITION DE MAMAN? TOUT ÇA, C'EST À CAUSE DE TOI. Cria-t-elle de toute ses forces.

- Oh Oumou, calme-toi. Ce n'est pas ce que tu penses. Lorsque vous faisiez votre préinscription, je n'étais pas là sinon on allait le faire ensemble. Et là, je me suis déjà inscrit ici, bientôt les orientations vont sortir. Je ne peux donc pas annuler cela pour aller payer dans une université française. Je ne veux faire dépenser à maman beaucoup d'argent. Déjà elle a assez fait pour moi. Comprends-moi. En plus, nous allons nous parler tous les jours via les réseaux sociaux. ai-je répondu d'un ton calme.

Mariama se redressa et dit à son tour:

- Oumou, calme-toi. Je pense que Omakhhhhh a d'une part eu raison. Et puisque c'est déjà fait, essayons de voir comment nous allons faire pour maintenir le contact. En plus, on part pour étudier pas pour toujours. Et je suis sûr qu'il viendra nous rendre visite durant les fêtes de Noël.

- Bien sûr !

- Tchipppp ! Omakhhhhh moo sóf, xáwmá loutáx moù bágná nieuw ak nioune. De toute façon, móm móy galéré marché Sandaga, dit Oumou en faisant allusion à l'UCAD.

On pouffa de rire et elle sortit de la chambre sans rien nous dire. Quelques minutes après, Seydou nous appela pour qu'on aille amener les valises dans la voiture. Quand nous avons fini, Maman Eva vint et il démarra direction AIBD.

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              SEYDOUX DIOUF
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                             🌹
              Merci d'avoir lu.
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