🌹🌹PARTIE 30🌹🌹
Trois jours après notre visite au village du vieux meurtrier de notre cher papa, j'avais toujours mal, toujours mal à la tête. Je ne pouvais toujours pas croire que c'est ce vieux qui m'a privé l'amour paternel. Il a tué mon père pour juste récupérer ses biens. Non, ce n'est pas possible. Ce n'est pas vrai ce qu'il a dit. Je ne comprenais pas et jamais je comprendrais la raison d'un tel acte.
Depuis notre retour, j'étais triste. Lorsqu'on était dans la chambre, Seydou essayait de me faire oublier en me faisant rire ou en me proposant des promenades dans la ville mais je ne voulais rien de tout cela. Même son «Waargá cheikh baba» n'avait, ce jour-là, aucun goût pour moi. Il a appelé les jumelles pour qu'elles me parlent mais rien. C'était comme si on venait de m'apprendre le décès de mon cher papa, par ailleurs mon homonyme.
Ainsi, Seydou me proposa une visite au parc de Niokolokoba, situé à quelques kilomètres de Tambacounda. Je me suis vite préparé et on est parti. Durant tout le trajet, j'étais calme. Je manupilais mon téléphone sagement et tout d'un coup je reçus un coup de fil des jumelles.
- Alloloooo !
- Oui allô, comment vous allez ? Leur ai-je demandé froidement.
- Ça va mais Omakhhhhh, t'es froid là, que se passe-t-il ?
- Non, il ne se passe rien. Je suis juste fatigué, en plus, il fait très chaud ici.
- Si tu le dis. Mais saches que Seydou nous a tout dit, me disent-elles.
- Qu'est-ce qu'il vous a dit? Hé grand Zé, loo waax boy yi? dis-je en interpellant Seydou qui était concentré au volant.
Il ralentit et me dit:
- Non, waxoumaleine dara.
Ainsi, on continua à discuter à quatre (04), Seydou, les jumelles et moi. Il y'avait de l'ambiance dans la voiture. Les jumelles avaient réussi à me distraire sans que je ne les vois physiquement. Ils sont vraiment très adorables.
Quelques minutes après, on était arrivé au parc. Il y'avait deux vigiles à la porte qui nous avaient ouvert celle-ci et nous étions allés garer au parking. Après, nous avons marché une longue distance avant d'arriver là où on gardait les animaux. C'était trop magnifique. Il y avait beaucoup d'animaux.
Nous avons pris beaucoup de belles photos pour immortaliser ces beaux moments passés aux côtés des animaux. Parfois, il est nécessaire de s'éloigner un peu des hommes pour comprendre que nous partageons la terre avec d'autres espèces. Ils sont adorables et constants. Pas comme les hommes qui changent selon les circonstances.
Après un bon moment inoubliable, nous avons retourné à Tamba et avons préparé nos bagages pour revenir à Dakar le lendemain matin.
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SEYDOUX DIOUF
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🌹DEBO🌹
قصص عامة🌹🌹Débo🌹🌹 Je suis Adja Débo Yacine Fall. Je suis née à Diourbel dans une grande famille. Quand je suis venu au monde, mon papa avait refusé de me reconnaître et mon grand-père avait renvoyé ma maman de la maison familiale sous prétexte qu'un enfa...