Sourire

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-Tu réussiras jamais rien dans ta vie ! T'es nulle ! Tu le piges, ça ? T'es nulle !

-Oh la ferme ! dis-je à ma mère. 

-Tu m'as dit quoi là ? Non mais tu te prends pour qui ! Disparais de ma vue pendant plusieurs jours sinon je sens que je vais faire un malheur !

Je pris mon sac de cours, entassais des vêtements et sortais de la maison en claquant la porte. 

Et maintenant... Je vais où ? 

Rue déserte. 

Noire. 

20H07. 

C'estune heure pour aller chez les gens ? 

On va dire... 

Elle habite où, Nyme ? 

Je pris le chemin de la rue de Nyme et ne tardais pas à voir son palace. 

Je frappais à la porte, hésitante. 

-Oui ? aboya sa mère en ouvrant la porte.

-Bonjour, je suis une amie de Nyme... Elle... elle m'a invité à dormir et... 

-NYME ! appela sa mère. Bon, entrez, me dit elle avec un sourire.

J'entrais en même temps que Nyme apparu dans le hall. 

-Jenny ? Quelle bonne surprise ! me dit elle chaleureusement.

-Salut... Je... Heu.. je peux passer la nuit chez toi ? 

-Bien sûr !

Trop gentille.... 

Elle posa un matelas par terre pour elle et insista pour que je pris son lit.

Je m'endormis directement. 


Son réveil sonna. 

Elle se réveilla avec le sourire. 

-Passé une bonne nuit ? me demanda-t'elle. 

-Ouais... Et toi ? 

Je vis le mensonge dans ses yeux quand elle répondit: 

-Oui. 


La table du petit déjeuner était mise. Des œufs, des toasts, des céréales, du fromage....

-Bonjour ! nous dit sa mère. 

-Salut ! répondit Nyme. 

Quant à moi,je répondis par un hochement de tête. 

-Nyme, n'oublie pas ton médicament, lui rappela sa mère. 

Le regard de Nyme se voila. 

-Oui....

Elle avala un cachet, docilement. 

-T'as quoi comme maladie ? demandais-je. 

-Oh, un problème d'estomac, répondit elle. 

Elle ment encore !


-Jenny ? 

-Ouais ? 

On était à la récré, des rires retentissaient autour de nous. 

-Je... Je peux te dire quelque chose ? 

-Ouais ? 

-Tu as de la chance. 

Je le regardais, incrédule.

-Quoi ?

-Tu as... toute la vie devant toi, poursuivit elle. Essaie... de sourire un peu plus.

-Toi aussi tu as toute la vie devant toi.

Une ombre passa sur son visage. 

-Mais quelle vie ? murmura-t'elle. 

Je la regardais, encore plus incrédule, mais n'osant pasl'interroger. 

-Bon, dis-je en souriant pour la première fois depuis longtemps. Si tu veux, je vais sourire plus souvent !

Elle me sourit en  retour. 

Pour la première fois, je remarquais que son sourire était faux.


Ouvrir les yeux [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant