Eleven

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C'est à ce moment là que j'ai compris, compris toute cette frustration qu'il a dû subir toutes ces années d'être le raté. Décidément on se ressemble bien plus qu'on veut y croire lui et moi..

Eleven.

Je vis la même chose avec Ali et c'est encore plus honteux parce que c'est mon petit frère...

Moi : Rahyane ?

Rahyane : Quoi !

Moi : Qui t'as acheté tout ça ? En montrant ses meubles.

Rahyane : Tu sais très bien. Rends pas ouf.

Moi : J'veux l'entendre de ta bouche

Rahyane : Rends pas ouf j't'ai dis !

Moi : T'as pas les couilles de dire que c'est ton reuf qui t'as tout acheté ?

Rahyane : Tu vas mzehef là.

Moi : Tu peux penser tout c'que tu veux mais j'peux être sûr d'une seule chose, c'est que ton frère t'aime. Il te voit pas comme ça lui, au contraire il veut que tu sois tout sauf lui.
Il fait tout pour que tu ne prennes pas l'même chemin que lui, ça se lit sur son visage, il tient de fou malade à toi

Rahyane : Hmm c'est bien.

Sa réponse paraîssait froide mais j'sais qu'au fond de lui, ça lui a fait plaisir et qu'il cogite dessus.

Moi : Et t'es pas moche. Chacun son style, certes il a des yeux de ouf mais sinon il a quoi d'autres ? Tema toi, t'es grand, t'es bronzé, t'as un petit bouc noir qui s'accorde parfaitement à tes sourcils, tes yeux, ta moustache et même tes cheveux. Hmmmmmm quel mielleux visage. Bzbzbzbz je fonds.

J'sais pas si c'était de la cheb ou la réalité, ou probablement des deux mais en tout cas je l'ai dis.

Je m'approche de son visage tout en continuant d'imiter le bruit d'abeilles.

Il me repousse en riant.

Rahyane, riant : Dégage sale con !

J'reviens en force, j'lui fais des guilis sur ses abdos, euh excusez la miff j'voulais dire le bas du ventre.
Il sourit même pas...

Moi : T'es pas chatouilleux, t'es nul...

Ça faisait bizarre un peu, notre positon était gênante et j'pouvais pas m'arrêter brusquement ça allait être encore plus gênant.
Je l'ai fais petit à petit.

Il réponds plus tard en me faisait la même chose sauf que je supporte pas ça moi.
Je gigote dans tous les sens. J'en pouvais plus j'étais à deux doigts d'me pisser dessus.
Il a cessé quand j'lui ai mordu le cou.
Posez pas de questions. Moi même je sais pas comment ca s'est passé, comment j'ai réussi à attraper son cou...
j'étais en détresse c'était soit ça, soit j'me pissais dessus, j'ai vite choisi.

La douleur était telle qu'il a fermé les yeux quelques instants. Des larmes qui ont coulées, pas des larmes de pleurs mais de douleurs.
La tâche sur son cou est pire qu'un suçon j'sais pas comment j'ai fais ça....

Alioune, On s'oublie pas. [𝐵𝓍𝐵]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant