RHYNE

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<<..Rahyane's pOv..>>

Il fait encore nuit, j'ai dû me réveiller il y a une heure ou deux pour prier...

... On me réveille furtivement les yeux bandés, je sursaute un peu. J'ai d'abord cru à un cambriolage mais la voix d'un gars m'ordonnant de me lever me conforta. C'est l'un des gars mais je sais plus exactement lequel, je l'ai déjà entendu ici.

Je m'exécute et les suis aveuglement. Je monte les marches sous leurs contraintes, je ne sais où je vais. Ça doit sûrement être une surprise qu'on me fait ou un bizutage ? La deuxième idée me plaît moins...

Moi : Vous m'emmenez où la ?

?, violemment : Ferme ta gueule et marche !

Je me connais, je vrille au quart de tour. J'aime pas ce genre de blague..

Moi : Gros vous êtes pas obligés de m'attacher les yeux !

Ils ne répondent pas.

Je sais qu'ils sont au minimum deux car l'un me tient le bras gauche et l'autre le droit.

Moi : La blague n'est plus drôle les gars.

Le gars à gauche me bouscule un peu comme pour dire ferme ta gueule et avance... Vas-y je prends sur moi et vais jouer le jeu mais ma patience a des limites.

Je ne sais pas combien de distance on a parcouru, j'ai juste retenu qu'on est en hauteur vu qu'on a monté des marches. Et je sais que je suis toujours à la maison. Toutefois, on a beaucoup marché, c'est ce qui me met le doute.
J'me rappelle de ce fameux 3ème étage interdit, c'est peut-être là qu'on m'emmène ... ?

? : Assis toi !

Moi : Bah aide moi ! Tu me prives de ma vue j'te rappelle.

Il tship et m'aide.

Quelques secondes plus tard, on me ligote les bras puis les pieds.

Moi : Gros vous jouez à quoi ??!!!??

La blague n'est plus drôle, je perds patience.

Moi, me débattant : Lâchez moi wesh ! Putin c'est pas drôle là bande cons !

Je me crispe directement quand je sens une main chaude s'abattra sur mon torse. Au mouvement circulaire, je peux reconnaître que c'est une femme. Sa forte poitrine qui épouse l'arrière de ma tête quand elle se penche me confirme bien ma pensée...

Moi : Wesh c'est quoi ça ? Bouge toi c'est pas drôle !

Au début j'ai pensé à Seta, vu que c'est la seule femme ici mais la poitrine a vraiment l'air imposante ça ne peut pas être elle.

Elle descend sa main sur mon sexe, je sursaute, essaye d'me dégager mais ils m'ont trop bien attaché les membres ces enculés.

La meuf devient de plus en plus entreprenante, elle met sa main dans ma caleçon. Je gigote dans tous les sens. C'est insoutenable je veux que ça cesse.

J'essaye de la mordre à plusieurs reprises... en vain.
Je sens mon short se desserrer. Je crie pour qu'on vienne m'aider...
J'sais pas ils sont combien sur moi entre celui qui essaye d'me bloquer, celle qui me caresse, ceux qui me déshabillent...
On me torchonne la bouche. J'hurlais à fond, tant pis si j'sui ridicule mais là c'est mon intégrité, ma pudeur qu'on touche.

? : Enlevez lui le bandage des yeux, il aura plus de kiffes en voyant !

Une voix féminine familière : Non laissez le wesh, vous forcez la !

Je faisais trop de bruits, j'ai pas réussi à distinguer les voix.

A peine eu le temps d'ouvrir les yeux que j'entends la porte se claquer, la voix féminine semble être sortie avec les autres gars...
Je regarde autour, 2 femmes, probablement des prostituées. Elles sont sur moi, l'une m'est de dos, elle m'attrape la tête pour m'embrasser mais je gigote trop pour qu'elle puisse.

J'aperçois l'autre cracher sur ma verge, elle se prépare à me faire une fellation ?!

Mes larmes montent je ne comprends pas pourquoi moi ? Pourquoi ils me font ça, je suis en état de choc. Un profond dégoût remonte pendant que mon érection forcée se redresse.

Je sens sa salive froide sur mon sexe, elle me branle pour bien le lubrifier, je me débats comme je peux pour qu'elles cessent. Or, elles ont l'air tant déterminées dans leurs missions...
Quand j'ai senti mon sexe dans sa bouche, j'ai vomi.

Le fait que ma pudeur soit aussi facilement bafouée. Moi qui ai tant de mal à me dévêtir devant les gens, pourquoi elles me font ça ? J'aimerai comprendre.

Pourquoi c'est moi qu'elles ont ciblées ? Pourquoi ils m'ont choisi moi comme victime ? Qu'est-ce que j'ai de plus ou de moins que les autres ? Dîtes le moi, j'ai besoin de réponses !

Je suis épuisé à force de me débattre. Je m'abandonne à elles, mon corps ne me répond même plus...

Je suffoque de fatigue, ma respiration est de plus en plus lente.
Même mon vomi ne les a pas repoussé, à quoi bon lutter... Elles sont trop investies. Rien ne peut les arrêter.

Ce calvaire dure quelques minutes. Mes larmes coulent à flots, c'est n'est pas de douleur mais de honte. Je n'ai pas autant pleuré depuis la mort de mes parents. D'ailleurs je pense fort à eux. À cet instant ils me manquent terriblement.

Mon érection redescend plusieurs fois mais elle force avec sa salive, ce qui me fait mal..

Quand l'une s'apprête à monter sur moi, je prie puis puise dans mes dernières forces en pensant à mes parents, à Haroun ainsi qu'à Alioune et fais tomber la chaise. Je bascule sur le côté, je retombe sur mon pied.
J'ai tellement mal, mais l'essentiel c'est qu'elle ne puisse pas faire ce qu'elle voulait faire... c'est à dire me dépuceler.

Je les supplie une dernière fois à voix basse en sanglots... Elles n'ont même pas l'air comprendre un mot français.

La douleur à ma jambe s'amplifie, je me mords aussi fort que je peux les lèvres pour me maintenir éveillé mais mes yeux se plissent petit à petit.

J'implore Allah de me secourir...

Twenty-four

à suivre...

Alioune, On s'oublie pas. [𝐵𝓍𝐵]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant