Élues : les quatre éléments / Tome 1

Chapitre 1

Emilie avait mal à la tête. Toute la matinée, elle avait eu l'impression que les gens qui l'entouraient, lui criaient dans les oreilles. En plus de ça, elle entendait des voix, des choses qui n'existait pas. C'est comme ça qu'a son grand regret, elle fut reprise par à peu près tout le monde. Ce fut d'abord son amie Linda: "Non, je n'ai jamais dit ça..." puis ce fut le tour de la dame de la cantine: "Oui nous en avons, mais comment tu le sais? C'était censé être un secret", et enfin, par ses professeur:" C'est exact, mais... la prochaine fois, laisse-moi le temps de poser la question avant d'y répondre". 

Pendant le cour de M. Dinaro, une  nouvelle élève arriva. D'après sa présentation, elle s'appelle Vanessa, à dix-sept ans, et vivait dans l'Ohio avant de venir s'installer ici. Elle était belle, longiligne avec de beaux cheveux blonds, longs et brillants. Elle avait de grand yeux bleus foncés coiffés de longs cils noirs. Avant de rejoindre sa place, elle jeta un regard un peu trop appuyé à Emilie. Le reste de la journée c'était déroulée exactement comme la matinée à l'exception de  Vanessa, qui ne cessait de loucher sur elle. A dix-sept heure, la sonnerie retentit, et Emilie sortit de la classe. Elle vit bien Vanessa tenter de l'interpeller mais elle n'y fit pas attention et continua son chemin. Elle s'en voulait de faire ça, Vanessa était nouvelle et voulait sûrement ce faire une amie. Mais il faut dire, qu'aujourd'hui n'était pas le bon jour. Une fois à l'extérieur de l'établissement, Emilie rejoignit sa mère, Nathalie, qui l'attendait dans la voiture. Dès que sa ceinture fut bouclée, Nathalie démarra. 

-Alors, tu as passée une bonne journée? lui demanda Nathalie.

Emilie haussa les épaules, c'est bizarre, d'habitude elle ne lui pose jamais la question. Elle se rendit bien compte que sa mère semblait pensive, contrariée. 

-Me dire quoi? questionna Emilie. 

-Mais je n'est rien dit.

-Et voilà, ça recommence...

-Qu'est-ce qui recommence?

-Non, rien.

Emilie monta le son de la radio, et ce laissa aller à la rêverie. Puis au bout de quelque minute, Nathalie baissa le son, et s'adressa à sa fille:

-En fait j'ai bien quelque chose à te dire.

Emilie tourna la tête vers elle pour lui montrer qu'elle lui était tout ouï. Nathalie pris une grande inspiration et se lança:

-Ta grand-mère viens passer quelques jours à la maison.

-Génial...fit Emilie sans enthousiasme.

-Et... évidemment tu devra lui laisser ta chambre.

-Quoi?! Pourquoi pas Tommy?

-Le lit de ton frère est beaucoup trop petit enfin. 

-T'a qu'a lui laisser le tient.

-Ah oui, et où on dormirait ton père et moi?

-Sur le canapé.

-A deux?! C'est hors de question!

-Alors quand c'est moi qui doit dormir sur le canapé tout le monde s'en fiche, mais quand il s'agit de vous...

-Emilie ça suffit, la coupa-t-elle, ce n'est que pour quelques jours on ne va pas en faire un drame.

-On est en train de parler de mamie. Si c'était quelqu'un qu'on appréciait, là encore je ne dirais rien mais là...

-Ce n'est pas gentil du tout ce que tu viens de dire. C'est ta grand-mère, montre-lui un peu de respect.

-Tout ce qu'elle sait faire c'est descendre des bouteilles d'alcool et critiquer ta cuisine.