Élues : les quatre éléments / Tome 1

Chapitre 15

Quand Léna se réveilla le lendemain matin, elle était seule. Ce qui ne l'étonna pas vraiment, elle était toujours celle qui se levai le plus tard. Elle s'étira tout en baillant, puis se dirigea vers la coiffeuse. Elle jeta un rapide coup d'oeil à son reflet, s'ébouriffa les chebeux déjà bien emmêlés, et descendit dans la cuisine. Autour de la table se trouvait Leny et Emilie en train de déjeuner. Elle riait à une blague qu'il avait dit, et lui ne l'a quittait pas des yeux. 

-Eh bien, fit Léna en se servant une tasse de café, y'a d'la romance dans l'air. 

Leny sourit à Emilie et celle-ci baissa les yeux, gênée. Léna s'assied avec eux à table et changea de conversation:

-Cassandre dors encore?

-Non elle prends sa douche. La pauvre elle n'a pas bien dormi. Je crois que les événements d'hier l'on chamboulée. 

-Quels événements? fit froidement Léna, il ne s'est absolument rien passé. 

-Ben quand même...

-Une coupure d'éléctricité peux arriver à tous le monde, si si je t'assure. D'ailleurs, vu que la cafetière marche je suppose que c'est réparé. 

-Oui, répondit Leny, je me suis levé tôt ce matin. Avec la lumière du jour c'était plus simple. 

-Hum...

Elle bu une gorgée du liquide chaud et ressentit une paix absolue lorsque celui-ci descendait le long de sa gorge. 

-Et Vanessa ce n'est pas une lève tôt d'habitude? demanda Emilie.

-Tu ne l'a pas vu? s'étonna Léna.

-Non.

-C'est bizarre, elle n'était pas dans la chambre non plus.

-Qu'est-ce qui est bizarre?

Tous se retournèrent et se retrouvèrent face à Cassandre. Elle qui laissait d'habitude ses longs cheveux recouvrir son visage, les avaient cette fois attachés en une queue haute. Elle portait une longue jupe qui lui descendait jusqu'au pieds, et avait une pierre mauve en guise de collier. 

-Où est-ce que tu as trouvé ça? demanda Leny.

-Dans une armoire...pourquoi?

Sa voix avait changée. Elle semblait plus grave, plus sensuelle et surtout, plus sûre d'elle. 

-Ces affaires ne t'appartiennent pas.

-Ce sont les tiennes?

-Non, mais elles étaient déjà ici quand j'ai emménagé.

-Donc elles ne t'appartiennent pas.

-Pas vraiment...

-Alors tout est réglé.

Elle se servit une tasse à son tour et vint s'asseoir à leur table. Elle souffla sur le liquide pour le refroidir, et porta la tasse à ses lèvres. Elle recracha soudain le tout, dans un bruit dégoûtant.

-Pouah...qui peut boir une chose pareil?

-Moi, répondit Léna, t'es sûre que tu va bien?

-Oui, répondit-elle dans un sourire. 

C'est à ce moment que la grand-mère fit son entrée.