Chapitre 21

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-Léna! s'écria Leny.

Léna se releva d'une traite et couru en direction de sa voix:la chambre où se trouvait les filles.

-Qu'est-ce qui ce passe?

Leny avait le regard confus et les mains tremblante. Il désignait Cassandre de son long doigt. 

Léna écarquilla les yeux et s'approcha de celle-ci. Une plaie venait de se former cerrière son crâne faisant dangereusement couler son sang. 

-Je vais chercher la trousse de secours. 

Leny partit prendre la trousse de secours et quand il fut revenu, Léna fit un bandage à Cassandre. Une fois chose faite, elle se tourna vers lui:

-C'est pas normal. Qu'est-ce qui c'est passé?

Leny haussa les épaules. Léna souffla d'agacement et se rendit d'un grand pas, dans la chambre où dormait la grand-mère. Cette dernière était toujours profondément endormie, mais Léna n'en avait que faire. Elle la secoua dans une grande force et avant que Leny ne l'arrête, elle se réveilla. 

-Qu'est-ce qui ce passe, pourquoi on me secoue?

-Y'a une faille dans votre système. 

-Quoi...

La vielle dame se frotta les yeux. On pouvait voir qu'elle était très fatiguée, ses traits étaient encore plus tirés qu'à l'habitude et ses yeux étaient gonflés. 

-Votre sort! hurla Léna l'épuisement ayant prit le dessus. 

-On vient de retrouver Cassandre la tête en sang. Vous avez une explication?!

La grand-mère leva la main pour lui faire signe d'arrêter de crier et de son autre main, se frotta une tempe. 

-Leny, donne-moi mes cachets veux-tu?

Il se précipita vers la table de chevet et se munit de la petite fiolle, avant de lui tendre. Alors qu'elle s'apprêtait à la prendre, Léna s'en saisit, et la jeta contre le mur et toutes les gellules se retrouvèrent étalées sur le sol.

-Non mais t'es folle?! hurla Leny avant d'aller les ramasser.

Léna l'ignorait et fixait la vielle dame durement.

-Qu'est-ce qui est en train de ce passer, pourquoi elle saigne?

-Ce n'est pas de ma faute, s'énerva la vielle, ce n'est pas à cause de mon sort.

-Alors c'est à cause de quoi?!

-Je ne sais pas elle a dû se faire mal.

-Mal, comment ça?

-Eh ben mal...si tu te pince t'a mal non? Ben la c'est pareil.

Elle regarda Leny qui ramassait les pillules et lui fit signe d'aller plus vite. 

-Si jamais elles sont blaissées là-bas, alors ça aura une répercution ici aussi?

-Oui.

Leny s'arrêta et scruta sa grand-mère.

-Pourquoi vous ne nous l'avez pas dit? s'écria Léna.

-Vous ne me l'avez pas demandé!

Leny se releva et cria à son tour:

-Mais c'est important, tu aurais dû nous le dire de toi-même!

-Et alors, même si je l'aurais dit elles seraient quand même parties non?

Léna se mordit la lèvre inférieur si fort qu'elle la fit saigner et sortit pour ne pas déferler sa colère sur cette vieille peau.  La femme ridée regarda son petit-fils avec étonnement, et celui-ci lui donna ses cachets avec un regard dédaigneux. Il rejoignis Léna qui se trouvait dans le salon. Il s'assit à ses côtés et ne sachant pas comment s'y prendre avec elle, il dit d'un ton calme:

-Ne t'en fais pas, tout ce passera bien.

-Bien?!

Elle releva la tête vers lui:

-Elles ne savent même pas qu'elles peuvent mourir. Je le savais...je savais que c'était encore un plan foireux.

        Emilie ouvrit doucement les yeux. L'odeur de l'herbe fraîche lui fit frissoner les narines. Un petit air doux lui seouait légèrement les cheveux et les rayons du soleil lui caraissait la peau. Le ciel était d'un beau bleu, pas d'ombre à l'horizon. Elle tourna la tête et rencontra les yeux fermés de Cassandre. Elle se releva et scruta l'alentour. Elle secoua Cassandre une première fois, puis, voyant qu'elle refusait de se réveiller, elle la secoua une deuxième beaucoup plus fortement. 

-Quoi... oui oui je suis réveillée.

Elle se releva en position assise en un bond, puis se frotta les yeux. Elle ressentait une grosse douleur à l'arrière de son crâne. Elle passa la main dessus...rien. Elle regarda autour d'elle et demanda:

-Où on est?

-En 1950, répondit Emilie. 

Elles entendirent soudain, des rires derrière elles. Cassandre l'agrippa par la manche de son pull, et l'emmena se cacher derrière un buisson. Un groupe de dame s'avança. Elles étaient très élégamment habillées avec de belles et longues robes, de magnifiques cheveux attachés en chignon, coiffés d'un long et somptueux chapeaux. Une fois qu'elles furent passées, Emilie et Cassandre décidèrent qu'elles devaient changer de vêtements. Une fois qu'elle trouvèrent un étendoir, elles se munirent de robe. Alors qu'Emilie s'apprêtait à prendre la rose pâle, Cassandre lui arracha presque des mains. Emilie lui fit des yeux ronds, et Cassandre haussa les épaules. Elle se cachèrent derrière un mur et se changèrent. 

-Bon, on fait quoi maintenant? questionna Cassandre.

-On a qu'à aller au village voir si on aura plus de renseignement.

Le village était animé, il y avait quelques voitures aui circulaient, beaucoup de gens à pieds et une façade de leur côté du trottoire qui était en train d'être repeinte. Emilie fronça les sourcils, quelque chose n'allait pas.Elle fut tirée de ses pensées par un cris:

-Non mais ça va pas, faîtes un peu attention.

Une femme avait failli se faire renverser par un chauffard. Celui-ci lui fit signe de continuer son chemin, ce qu'elle fit tout en continuant de râler. Emilie avait une étrange impression de déjà vu. Soudain, elle enendit un énorme BOUM à côté d'elle et se retourna. Cassandre était à terre, recouverte de la peinture qui servait à peindre la façade. Elle s'accroupit à ses côtés en hurlant son nom. Le peintre se plaça face à elle:

-Oh mademoiselle je suis confus, je n'ai vraiment pas fais exprès.

Ce regard...soudain, une foule se forma autour d'elles. Emilie commencait à avoir le tournis, elle avait toujours détéstait la foule. Quand une voix d'homme, se fit plus haute que le reste de la foule:

-Margaret!

Emilie retint son souffle. Le livre. Elle se releva et poussa les gens autour d'elle. Elle tentait de se frayer un chemein entre chaque personne:

-Le livre...le livre...

Alors qu'elle arrivait au bout de la foule se rapprochant d'une mystèrieuse femme tenant un livre...le trou noir. Elle venait d'être percutée par une voiture. 

 

Élues : les quatre éléments / Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant