Présence de fluff de la part de Captain (qui l'eut cru ? *sourire hypocrite*)
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Les fins et légers rideaux ondulaient harmonieusement devant la fenêtre entrouverte. Ils dansaient dans la brise, traversés par un doux rayon de soleil. Un courant d'air insouciant se glissait avec malice dans la vaste chambre pour venir effleurer les deux corps entrelacés, échoués entre les draps. Steve était allongé sur le ventre, plongé dans un profond sommeil, le visage et l'expression paisible. Il souriait. Quelques mèches blondes reposaient sur son front porcelaine, retombant devant ses yeux clos et de sa bouche à peine ouverte s'échappait un souffle brûlant et plein de vie. Tony lâcha un sourire mélancolique. Captain America dormait comme un bébé. L'ingénieur était allonge juste en face de lui, relevé sur un coude, le visage reposant au creux de sa main. Il l'observait sommeiller en rêvant de le rejoindre.
C'était l'aube pourtant il était déjà sorti des bras de Morphée. Il avait peu dormi, comme toujours. Cela faisait un petit bout de temps qu'il se contentait de regarder Steve en laissant ses pensées vagabonder. Pourtant, cette nuit avait été une des plus réparatrices depuis bien dix longues années. Et pour la première fois depuis tout ce temps, elle n'avait été troublée par aucun cauchemar, aucune sueur froide, aucun réveil paniqué. Son sommeil avait été... paisible. Était-ce l'alcool ou les bras de Steve ? Les plus romantiques pencheront pour la seconde, et Tony avait beau ne pas en être un, il trouvait quelque chose de réconfortant dans cette idée.
Le brun soupira profondément, se laissant retomber sur le matelas. Ses yeux rencontrèrent le plafond d'un blanc immaculé. L'air frais du matin lui refroidissait le bout du nez. Ouvrir les fenêtres en fin avril n'était peut-être pas une bonne idée, surtout à 7h heures alors que le soleil pointait tout juste le bout de ses rayons.
– Matinal, dis-moi, chuchota une voix enrouée à ses côtés.
Tournant la tête, le milliardaire posa son regard sur le visage ensommeillé de Cap qui l'observait avec tendresse, souriant d'un rictus que n'importe quel être dans l'univers aurait jugé affreusement niais.
– Cessez de me regarder avec ces yeux de merlan frit, c'est effrayant, répliqua Tony de son habituelle désinvolture.
Le blond lâcha un léger rire, enfouissant sa tête dans l'oreiller. L'expression de Stark se fit moqueuse. Elle était là, la face caché de Captain America : une adolescente en mal de romantisme.
– Je suis sérieux ! Vous allez me faire fuir, poursuivit-il sur le même ton. Bien que... la nuit précédente ne fut pas désagréable.
– Au moins tu t'en souviens, soupira Steve avec bien-être.
Tony retrouva son sérieux et son visage s'adoucit imperceptiblement.
– Bien sur. Que je me souviens.
Steve se releva sur un coude, se pencha au dessus de son amant et encra son regard océan dans le sien.
– Vraiment ?
– Peut-être ai-je besoin qu'on me rafraîchisse la mémoire tout compte fait, murmura l'ingénieur.
Le soldat se rapprocha encore d'avantage réduisant l'espace séparant leurs lèvres à quelques centimètres.
– Hum... on peut la refaire ?
– J'ai jamais été fan des remakes... mais je dis pas non à une suite.
Un silence complice s'installa entre les deux hommes. C'était à celui qui craquerait le plus tôt, ce qui bien évidemment, ne fut pas Tony. Steve finit par céder, et l'embrassa passionnément mêlant leurs souffles chauds. L'instant était idyllique, digne des meilleures représentations du paradis. La douce lumière traversant la pièce en rayons obliques pour venir s'échouer sur leurs dos dénudés, la fraîcheur matinal presque bien venue, la promiscuité de leur deux corps et l'harmonie muette qui régnait.
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Un génie playboy philanthrope milliardaire ? - STONY
Fanfiction"- Sauve-moi Steve" Anthony Edward Stark, génie, playboy, philanthrope, milliardaire. L'homme que tout le monde voudrait être. Envié, admiré, jalousé. Adoré par certains, haï par d'autres. Censé tout avoir, être comblé, heureux. Pourtant, Tony va ma...