Un clan ?
Absent.
Une famille ?
Absente.
Du sang ?
Présent.
Des flammes ?
Présente.
Un sourire ?
Présent.
Une nouvelle vie ?
Elle vient juste d'arriver.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
★
☾|TSUKI
Je suis dans le salon du manoir, sous le regard aimant de mes frères et sœurs, qui attendent patiemment de me trancher la gorge. Quel plaisir. Tout à coup, une explosion retenti. La rose serait-elle revenu ? Pas trop tôt.
Je cours quand même me cacher dans un coin, mon petit coin secret et attends que ça passe. J'entends des cris, et des bruits de corps tombant au sol. La joie me rempli la tête. Donc ma mère est morte.. Enfin ? Enfin.. Ma tête me cogne. Milles et un sentiments m'emplissent le cœur. J'entends des bruits de pas et essaye de me concentrer pour les compter, sans réussite. Les bruits du bois qui crépitent, sûrement du à l'explosion, me satisfait totalement. Rien que de savoir ce manoir parti en poussière me fait sourire. Je passe la tête hors de ma cachette secrète. Les flammes illuminent les corps des déchets qui me servaient de frères et sœurs. Je ne vois pas ma mère. Par précaution, je remets ma tête dans la cachette et ferme la petite porte, un peu déçu de ne pas voir ma génitrice. J'entends des bruits de pas et quelques bribes de mots. Je me demande de quoi ils parlent. Je sors doucement de ma cachette. En atterrissant au sol, je regarde le doux carnage. Les flammes emplissent le salon. Les corps de ma famille, transpercés de balles, jonche le sol. Un sourire s'étale sur mon visage. Ils sont morts. Je m'avance au milieu de la salle en rigolant doucement. Je m'approche du corps de mon grand frère. Je sors mon petit couteau de poche et trace une croix sur son bras. La même croix qu'il m'a entaillé sur la cuisse il y a quelques mois. Il y a une place au milieu de la salle. Je m'assois en tailleur et observe le carnage. Les flammes me lèchent la peau. Je rigole un peu plus. Ils l'ont mérités après tout. Je leur avait dit de se préparer au pire. Il fallait m'écouter.. Il fallait écouter la Pauvre Petite Pleurnicheuse. J'enlève mon pendentif de mon cou. Ce collier, c'est ma meilleure amie qui me l'avait offert. Elle me comprenait elle. Je l'aimais beaucoup à l'époque. Elle me manque énormément. C'est une simple chaîne dorée, au bout il y a une pierre d'améthyste. Ma pierre préférée, j'ai toujours adorée les cristaux. Je lève le pendentif à hauteur de mes yeux. On voit les couleurs chaudes des flammes à travers. Un mélange de violet et de rouge. C'est magnifique. Je remets mon pendentif et le cache sous mon tee shirt. J'entends des pas dans les escaliers. Tiens, c'est la fille de l'autre jour. Elle me regarde, un peu surprise de me voir sourire. Je la salue, toujours en souriant et elle avance vers moi, en évitant avec précaution les flammes. Je chasse quelques flammes pour qu'elle vienne s'asseoir à mes côtés. Je lui montre du doigt la place et elle s'installe.
"- Alors t'es une Akame ? Commenc t'elle en fixant les cadavres au sol.
- Oui. Mais c'est pas comme si je l'avais choisi. Je les hais ! Souriais-je.
- Ow. Pourquoi ?
- Eh bien mes frères et sœurs souhaitaient ma mort. Mon frère le plus âgé et ma mère me battaient. D'ailleurs regarde.