Le cœur a ses raisons que la raison et sa famille ignore

I - Chapitre 1

L'INTERVIEW INTERROGATOIRE

Sur la Terre trente-huit, plus précisément sur le continent Américain, dans la ville de National City, le 16 juin 2017, est un grand jour pour Kara Danvers.

En effet, tout d'abord dans la matinée, Catherine Grant, enfin Cat Grant, lui a octroyée une promotion, elle peut choisir le poste qu'elle désire au sein de l'entreprise, CatCo. Ensuite, en tant que Supergirl, Kara eut la chance de faire un sauvetage avec Superman, qui est venu l'assister pour sauver les cent-quatre-vingt-dix-neuf passagers qui étaient à bord du Venture. Enfin, Clark Kent a proposé à Kara de venir avec lui pour aller Interviewer Lena Luthor, qui avait une place réservée dans cette navette spatiale mais qui s'est désistée au dernier moment, de plus les pièces ayant été défectueuse sont produite par sa société, Luthor-corp.

Ce n'est que quelques minutes qu'il aura fallu aux derniers survivants de Krypton pour se présenter au bas du siège de la société de cette femme. Et c'est en se présentant comme, grand journaliste du Daily Planet et son accompagnatrice, que Clark Kent et Kara Danvers arrive dans le bureau de Lena Luthor.

A peine entre-t-ils que la présidente-directrice général les asséne à coup de sarcasme tranchant.

— Ai-je quelque chose à voir avec l'explosion ?

La jeune Danvers écarquille les yeux, surprise, par l'audace, la prestance et surtout l'humour cynique de la plus jeune Luthor. Clark Kent hoche la tête pour avoir la réponse à la question, qui, selon lui, est rhétorique. La Luthor, continue avec une remarque d'autant plus cinglante :

— Vous ne me le demanderiez pas si je m'appelais Smith ?

Kara écarquille d'autant plus les yeux enfin seulement si cela est possible. Cette dernier est d'autant plus choqué par la remarque des plus déplacés de son cousin, pas si admirable et professionnel que sa finalement.

— Non, mais votre nom, c'est Luthor ! Lança monsieur Kent avec une joie qui fut sans appel.

Abordant un visage des plus contrarié et un beau regard noir à l'attention de son cousin la blonde peste intérieurement :

« Non mais, pour qui il se prend, certes, je conçois qu'il ait eu des différents avec les Luthor, surtout Lex, mais ce n'est pas une raison de parler ainsi à Mademoiselle Luthor ou à n'importe qui d'autres ! Il n'est pas super du tout là ! »

Kara reporte son attention sur la jeune Luthor, alors que son cousin scanne la pièce au rayons X, dès que la brune a le dos tourné.

Cette dernière a une mâchoire bien dessinée, un nez fin et harmonieux, ses lèvres sont parfaitement dessinées à l'aide d'un rouge à lèvre rouge appuyé et enfin, ses yeux sont juste magnifiques, un vert pale très nuancée par différentes teintes de vert.

Il est difficile de lire en la jeune PDG, son masque Luthorien, comme tout le monde l'appelait, joue parfaitement son rôle, enfin presque parfaitement. Kara aperçu un voile de tristesse profonde lorsque la brune évoqua Lex, son frère, au détour de la conversation qu'elle a avec son cousin, même si elle tâche vraiment de le dissimuler, cela ne fait aucun doute.

Le cœur de la jeune Danvers se serre à l'idée de tous ce qu'avait dû endurer la jeune femme face à elle, alors qu'elle doit avoir un peu près son âge. Kara, elle-même, avait enduré beaucoup, mais après tous elle n'était pas humaine, donc est-ce réellement comparable ?

Kara, malgré tous ses pertes, est restée gentille, altruiste, rayonnante, car même pour le pire malfrat de l'univers elle pourrait avoir de la compassion. Kara ne se permet jamais de juger les personnes qu'elle rencontre en fonction de leur nom, de leur famille, de leur réputation ou qu'importe, non, cette dernière juge les personnes en fonction de leurs actes, de leur mérite et surtout après avoir eut tous les faits de l'histoire et après avoir appris à connaître la personne en face d'elle. Selon Kara :

«  Rien ne peut définir une personne si ce n'est ses propres actes et la personne elle-même. »

Mais c'est avec ses tristes yeux que cette dernière comprit que son cousin, Kal-El, lui n'appliquais pas cette maxime.

Après cet entretien, les deux supers ont repris leur route, en direction de l'agence sécrète gouvernementale qui gère les opérations extra-normal. Clark devait leur communiquer ce qu'il avait appris durant l'interview qui ressemblait plus à un interrogatoire de police selon elle.

Kara voulait sermonner son cousin de sang, à propos de son comportement tout simplement déplacé à l'encontre de Mademoiselle Luthor. Mais après réflexions, elle préfère attendre la parution de l'article, et leur second rendez-vous, elle aura donc des preuves concrètes à l'appuis. Elle fini par arrêter d'écouter le marmonnement mécontent de ce dernier à l'égard de la famille Luthor après quelques minutes de vol.

À peine les deux visiteurs partis, la Luthor se remit au travail, elle n'a pas de temps à perdre et ne peut pas se permettre de se tourner les pouces en étant la PDG d'une société multimillionnaire et internationale. Elle se doit tenir les chiffres d'affaire et surtout redorer le blason de sa société, qui avec Lex comme PDG, avait servi pour du trafic en tous genre. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle compte renommer la société sous le nom de "L-corp".

Durant l'échange avec Kara Danvers et Clark Kent, Lena a remarqué trois choses :

• La première est qu'elle ne parvenait toujours pas à parler de son frère, Lex, avec détachement, sans laisser la tristesse et la colère revenir en elle.

• La seconde est que Clark Kent ne lui laissait pas le bénéfice et l'avait tout de suite classé dans la catégorie des méchants.

• La troisième est que la jeune Danvers l'intriguait, par rapport à elle, elle ne savait pas cacher ses émotions si bien que Lena pu lire en elle comme dans un livre ouvert. Les changements faciaux de Kara l'avaient bien amusé, elle était passée de l'émerveillement à l'égard de la PDG, puis de la colère pour son cousin et enfin de la compassion a l'énonciation du nom de Lex Luthor.

« Mademoiselle Danvers ferait une bien meilleure journaliste ou reporter que ce fameux Clark Kent. » Lena en était persuadée.

— si je la revoie je dois lui en faire part ! soliloqua-t-elle.