1.L'arriver plutôt étrange

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Une nouvelle journée qui commence et les rideaux sont fermés, mais je peux en déduire que le soleil n'est pas au rendez-vous. Heureusement, parce que je n'aime pas le soleil! peut-être que c'est la chaleur, ou bien la lumière trop lumineuse... mais j'ai plus l'impression que même si le soleil apporte habituellement la bonne humeur, je ne me sens aucunement éclairé par ses rayons peu importe où je me trouve. Je ne suis pas sociable, mais les gens me laissent tranquille parce que je ne leurs démontrent pas vraiment d'intérêt. J'ai 17 ans et pour être honnête, je me fou complètement de la façon de m'habiller ou même de me maquiller, même si je n'ai jamais testé à quoi ressemblerais mon visage avec un peu de couleur. La plupart du temps, je porte un vieux jean qui finit toujours troué avec ma maladresse de toute façon et un t-shirt noir avec des petits dessins dessus. Mes cheveux sont toujours en tresse, qui retombe sur mon épaule gauche et j'ai toujours l'habitude de jouais avec. J'imagine que ces pour éviter certaine conversation parfois ou bien pour dissimuler mon mal aise et ma gêne J'ai les cheveux châtain, les yeux bleu, aussi bleu que ceux de ma mère... 

Ah oui! J'oubliais presque le moment triste de mon histoire, mes parents sont morts dans un incendie dans cet l'immeuble où ils travaillaient. Je n'avais que neuf ans lorsque s'est arrivé et c'est depuis ce temps que ma grand-mère m'a pris sous sa garde. Voilà pourquoi je suis si triste, que je me fou de tout et que ma grand-mère me crois dépressive. Dans le fond. elle a raison, mais je ne suis pas encore au point de vouloir me suicider dans l'une des salles de bain du lycée. C'est là où je me trouve en ce moment, à attendre que les cours commencent. Ça fait près d'une semaine que les vacances sont finies et que nous sommes tous revenus au lycée, à mon plus grand désespoir d'ailleurs.

La sonnerie se fait enfin entendre et je me dirige vers ma première classe, la mathématique, cette matière qui me donne le tournis tout les matin! J'entre et me dirige vers ma place et comme toujours je ne fais pas attention à ce que les autres disent. Mais cette fois, je m'assis et me surprend à entendre mes voisins parler de garçon. Ça ne m'intéresse pas du tout, mais je me rends compte qu'on m'observe et cette impression ne me plais pas du tout. Quand je lève la tête, il y a un garçon qui me regarde. Il a les cheveux brun presque châtain, les yeux sombre presque noir, mais même a cette distance, je peux percevoir la curiosité dans son regard. Il a l'air plutôt grand même s'il est assis et ses bras son indescriptiblement bien musclé, le genre de gars qui joue au football si vous voyez ce que je veux dire. Je baisse aussitôt la tête sur mon livre quand je me rend compte que je l'ai observer un peux plus longtemps que je l'aurais voulu. Je sens toujours ce regard sur moi, mais je n'en fis rien et possiblement qu'il réalisera que je ne lui rendrais pas son regard

 La classe débuta, mais la seule chose à laquelle je pense est ce regard pesant sur moi de ce même garçon, le nouveau gars de ma classe dont je suis incapable d'éviter le ressentiment inexpliqué. Il n'a pas arrêté de me regarder de toutes les explications mathématiques de la prof. J'en ai plus qu'assez! Heureusement la cloche sonne, je me relève à toute vitesse et sort sans me retourner. Et c'est qui ce malade!

Il faut en plus qu'il soit mon voisin de casier en plus!? Mais... il a quelque chose de... différent. C'est moi, ou ses cheveux sont plus foncés? Aurais-je pu me tromper, m'imaginer des choses ou peut-être suis-je en train de devenir folle... Je m'approche de mon casier, il ne se tourne même pas pour me regarder cette fois, je rêve c'est ça? Je suis encore dans mes penser pendant que j'ouvre la porte de mon casier. Cette fois, c'est à moi de l'observer. Il a l'air plutôt mignon, si on aime le style sportif et quand il se tourne vers moi, je remarque que ses yeux sont bleus. Je croyais qu'ils étaient foncés? Je remarque également une cicatrice qui par de son sourcil droit, qui traverse sa paupière et fini sa route juste au bas de son œil.

-Bonjour, me dit-il en me sortant de ma torpeur.

-Salut...

C'est quand je vois un autre garçon s'approcher de nous que je me rends compte que je suis définitivement folle. Ils se ressemblent comme deux goutte d'eau, mais celui-ci est blond, les yeux vert et porte des lunettes. Ses cheveux sont si brillant qu'on aurait envie d'y glisser les doigts dedans. Avec la même musculature sportive, celui-là al'air plus réservé. Il me sourit, mais je détourne le regard sur mon livre de français que je sors du casier et part pour mon prochain cour.

   Ce n'est pas croyable, je suis proche de la folie furieuse quand je me rends compte qu'ils sont trois! Et ils ont pratiquement tous le même physique en plus, toutes les filles de l'école sont en train de se disputer lequel est le plus mignon, ce n'est pas croyable! Le comble de tout ça, c'est qu'ils habitent en face de chez ma grand-mère. Elle m'avait bien dit que les nouveaux voisins me feront peut-être sortir de la maison, a-t-elle raison? Espérons que cette journée se terminera le plus vite possible, mais c'est trop demandé de pouvoir rentrer chez ma grand-mère sans embûche. Je croyais avoir été la plus rapide et pouvoir éviter l'affrontement, mais décidément tout va de travers aujourd'hui. Tout pour me sortir de ma zone de confort et devoir affronter des conversations immatures me fait peur, me fera-t-il changer d'avis a son sujet.

-Salut! Me dit-il en arrivant de mon coter de la rue.

-Salut.

C'est celui de mon cour de math, celui qui me rend mal a l'aise et a la fois me bouleverse le cerveau.

-Je ne me suis pas présenté aujourd'hui, moi c'est Kurt.

Il me tend sa main, que j'hésite un moment à lui prendre. Je fini par lui tendre la mienne, pour ne pas paraître mal polie.

-Moi, c'est Kélia.

-Jolie prénom, j'adore. Écoute, j'ai bien vu que je t'ai rendu mal à l'aise ce matin et ce n'était pas du tout ce que je voulais faire.

Je ne dis rien, mais j'ai tout de même envie de lui demander c'était quoi son problème.

-Je comprends, tu es nouveau et j'imagine que tout ça doit être un gros changement pour toi. Désolé si je coupe court a cette conversation, mais je dois y aller avant que ma grand-mère commence a se poser des questions.

Dans l'espace d'une fraction de seconde, je cru percevoir de la déception et j'eu presque pitié pour lui, car je connais le rejet. Je tourne les talons et m'e précipite dans la maison pour échapper a cette situation qui me rend incroyablement inconfortable. Une fois la porte refermé derrière moi, je respire enfin normalement. C'est tout de même étrange qu'il me met autant dans cette état de confusion et ce n'est pas peu dire que ce garçon me fait ressentir des choses que moi même je ne comprends pas.

Vie presque parfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant