11.Rage, jalousie, déception!

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Le lendemain, je me réveille le cœur un peu léger. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je me sente mieux, mais c’est super de ce lever le matin et d’enfin me sentir apprécier. Lorsque je verrais Lance au lycée, je vais le remercier. De m’avoir écouté et de m’avoir consolé, en plus qu’on c’est presque embrasser.  

Je marche jusqu’au lycée, pour ne pas dire courir, parce vous ne savez pas à quel point j’avais hâte d’arriver. Je pousse les portes du lycée et commence à marcher vers mon casier en espérant rencontrer Lance. En fait, j’étais loin de me douter que j’allais le voir et bien sûr que je ne le manquerais pas. Il était bien là, à un casier que je ne savais pas à qui il appartenait, mais se devait être à s’elle à qui il était en train de discuter. Il avait un bras sur le casier, à coter de la fille. Ils étaient l’un en face de l’autre et discutaient sûrement de quelque chose de drôle, à voir comment la fille s’esclaffait. Bien sûr, je serais idiote d’essayer de vous faire croire que je n’étais pas jalouse et de vous dire que je n’étais déçu non plus. Au contraire, j’étais décourager, triste et même que je me sentais démolir de l’intérieur. Ce n’est pas une sensation plaisante à ressentir et pour une fois que j’étais de bonne humeur à me rendre au lycée, il fallait que mon humeur change aussi vite que le sentiment m’avait frappé en plein visage.  

Pour me rendre à mon casier, je dois passer près d’eux. Je baisse la tête et passe à coter d’eux à toute allure. Je ne sais pas s’il m’a vu, mais j’ai pu entendre le ricanement agaçant de cette garce à qui il discutait. Ce matin, j’avais enfilé un jean slim bleu, mes longues bottes noires avec un petit chandail à bretelle blanc. Je voulais être jolie, même si je n’en ai pas l’intérêt la plupart du temps. J’aurais aimé me faire remarquer par Lance, mais je vois très bien que c’est une autre qu’il a remarqué. À mon casier, aucun des jumeaux n’y est. Pour une fois que j’aurais aimé parler un peu à Keegan, ou même à Kurt, ils n’étaient pas là.

Je prends mon livre de français en vitesse et par vers ma classe. Même dans la classe, Kurt n’y était pas. J’essaye de me concentrer sur ce que la prof disait, mais j’écoutais sans vraiment comprendre.

Le diner arrive, je suis assise à une table, seule encore une fois. Je lis mon livre, dans la firme intention de ne me faire déranger sous aucun prétexte.

-Salut Kélia, je ne t’ai pas vu ce matin.

Je rêve ou il ose venir me voir, en plus devant tout le monde à la cantine, oh, mais quel courage. Je ne le regarde même pas et continue de lire mon livre.

-Hé, est-ce que ça va?

Il se met le doigt dans l’œil s’il veut vraiment que je lui parle, espèce de salop!

-Kélia, je te parle.

Il baisse mon livre pour que je le regarde, alors je prends mes affaires et m’en vais sans même le regarder. En espérant que tout le monde a vu que je l’ai complètement ignoré  et que son égo en aura pris un coup.

Je termine la journée, non sans courage et une fois la journée terminé, je me rends à mon casier pour ramasser mes livres. Pendant que je mets mon livre de lecture dans mon sac, quelqu’un claque la porte de mon casier pour le fermer et me fait crier de peur. Quand je me tourne la tête pour voir qui avait commis ce geste, je ne fus surprise de voir que s’était Lance. Ben voyons, une fille par jour ne lui suffit pas?

-Qu’est-ce que t’as, ta pas digéré ta soirée d’hier.

Je me mets à rire.

-Et tu oses me demander ce que moi, j’ai?

-J’en sais rien, ça doit être drôle en tout cas.

Je reprends mon sérieux et verrouille mon casier.

-Tu devrais allez retrouver la fille avec qui tu avais l’air d’avoir une discussion plutôt intéressante ce matin.

Je me retourne et fait un pat dans la direction de la sortie, mais il me retient par le bras.

-Un instant toi, tu me fais quoi là?

-Moi, rien. Toi, je ne sais pas.

Je me dégage de lui et par pour chez moi. Je marche, mais je n’arrive pas à calmer ma colère. Comment osait-il être en colère contre moi, tandis que c’était lui la cause de tout ça.

Arriver près de chez moi, quelqu’un m’agrippe le bras et me retourne violement. C’est Lance et il n’a pas l’air très content.

-Tu n’es pas croyable toi, hein!

-Je ne vois pas pourquoi tu m’as suivi, sérieusement. Ne pourrais-tu pas me laisser à ma pitoyable vie et retourner d’où tu viens.

-Tu ne comprends donc pas, je suis incapable de…

-Hé Kélia, ça va? Me demande Kurt qui arrive au moment précis où j’avais besoin de lui.

-Oui, elle va très bien, répondis Lance à ma place.

-C’est cool, mais ce n’est pas à toi que je m’adressais.

Il s’approche de moi, ce poste à coter de moi et met son bras autour de ma taille.

-La touche pas toi! S’écria Lance en poussant Kurt.

Kurt s’éloigne d’un pat, c’est moi ou il a vraiment peur de Lance?

-Du calme les gars, Lance tu ferais mieux de partir.

Je prends Kurt par le bras et le ramène avec moi. je vois Lance du coin de l’œil serrer les poings, se retourner et partir dans la direction opposé.

Une fois arrivé devant la porte de la maison de ma grand-mère, je me tourne vers Kurt qui me sourit de toutes ses dents.

-Merci Kurt, mais c’était inutile.

-Tu veux rire, je voulais t’aider et je suis heureux d’être arrivé au bon moment.

-Il ne m’aurait pas fait de mal.

-Ce n’est pas ce que j’ai cru voir dans ses yeux, il est méchant et dangereux.

-Non, je le connais bien et… jamais il ne m’aurait fait du mal.

-Je me fie à ton jugement, mais s’il s’en prend à toi, je t’aurais au moins prévenu.

Je lui souris et ouvre la porte de la maison.

-Merci Kurt, mais on se voit demain. D’accord?

Il me sourit, me salut de la main et retourne chez lui. Je m’en veux un peu d’avoir pris la défense de la personne qui m’enrage le plus, devant celui qui a voulu m’aider. En plus que je ne lui ai pas demandé où ils étaient lui et ses frères aujourd’hui. Pas grave, je lui demanderais demain.

Vie presque parfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant