6.Étrange sentiment de... peur?

609 24 3
                                    

4h27, plus précisément. Je marche vers le parc municipale, je n’ai pas très envie de me dépêcher. En tout cas, pas après la chiasse qu’il m’a fait ce midi. J’ai presque envie de le faire attendre! Mais tout de même, je ne me rabaisse pas à son niveau. Il veut faire le mec qui sais tout, qui croit que toute les filles le veut et le désire. Pff! Celui-là se fera expliquer qu’il n’est pas le centre du monde et qui d’autre de bien placer pour le faire tomber de son trône? Bien sûr, il faudra que mon corps écoute les ordres que mon cerveau lui dicte de faire. Parce que chaque fois que je le vois, je ne peux faire autrement que de rougir, ou trembler, sans compter que mon cœur s’emballe et que je deviens mal adroite quand il me regarde. 4h30, je franchi la barrière de l’entrée principale et continue de marcher. Jusque où dois-je marcher pour le trouver, ce n’était pas préciser sur le papier, enfin je crois. Je le sors de ma poche, regarde attentivement. Le retourne, mais il n’y a rien d’autre. S’aurait dû être ma question ce midi, au lieu d’avoir l’aire idiote devant lui en lui proposant de diner ensemble.

-Tu ne te lasse pas de mon écriture, c’est ça?

Je me retourne derrière moi, j’ai presque envie de lui lancer le papier en pleine figure. Son sourire moqueur me rend folle, pourquoi il faut qu’il soit aussi séduisant? Je chiffonne le bout de papier et le lui lance, il le rattrape et éclate de rire.

-Tu es sûr que tu ne veux pas le garder en souvenir? Se moqua-t-il.

-Arrête d’être aussi crâneur!

-Arrête de te voiler la face, je sais que tu es attiré par moi.

-Pff, tu rêves mon vieux!

Il rit et s’approche de moi, va pour passer à coter de moi, mais s’arrête quand il me frôle le bras.

-Tu n’arriveras pas à me prouver le contraire, alors cesse d’agir comme si je ne te mettais dans tous tes états.

 Je grognai de rage, ce qui le fit rire davantage et il s’éloigna ensuite pour se diriger hors de la route.

- Hé, on n’a pas le droit de sortir de la route!

-Et tu crois que je suis les règles peut-être? Me demande-t-il avec un sourire en coin.

Je n’ai d’autre choix que de le suivre, sans oublier de regarder autour pour être sure que personne ne nous vois. Je ne peux que me poser milles et une question, à savoir pourquoi je suis venu, pourquoi agi-t-il comme ça avec moi et pourquoi ne veut-il pas me donner son vrai nom? Une chose est sûre, c’est que je ne peux faire autrement que de me sentir en sécurité. Il ne me fait pas peur et je crois… que je peux lui faire confiance.

Je le suis toujours, mais il ne s’arrêtera donc jamais! Je sors mon portable de ma poche et vois qu’il est déjà 5h. ça plus d’une demi-heure que nous marchons, je commence à me demander ce qu’il me veux. Je lève la tête après avoir remis mon portable dans ma poche et ne le vois plus nul par. Je sens la peur me parcourir les membres, je ne sais plus ce que je devais faire. Revenir sur mes pats, essayer de le rattraper? Mais je ne sais pas de quel coter il est allez, ni ne sais part où nous sommes passé. Je regarde partout, je ne veux pas crier parce que nous n’avons pas le droit de pénétré la forêt et que va-t-il dire s’il m’entend crier comme une folle.

Je me retourne, mais ne peux retrouver l’endroit où nous sommes arrivés. Je mets mes bras autour de moi, pour contrôler mes tremblements. Je commence à marcher dans le coter opposé de où le gars est parti. Je fais un pat, mais mon pied se prend dans une racine et je tombe. J’entends des pats venir vers moi, cette fois, je sens vraiment la peur et je me relève aussitôt. Je me mets à courir, sans me retourner, je cours à toute vitesse. J’ai terriblement peur de me perdre, mais je ne m’arrête pas.

Vie presque parfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant