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Elle nous explique qu'elle va appeler nos parents pour les informer, mais qu'on ira quand même en cours.

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(CPE) : emmènes  les en étude s'il te plaît et remontes en cours ensuite.

(Amir) : d'accord.

En clair, ma vie est encore mise à l'épreuve. Je dois réussir à rester loin de Ranya.

Mais l'ambiance pèse de plus en plus. Elle va très vite perdre son sang froid.
Je marchais devant, très très vite, (on aurais plus m'appeler usan bolt),

Mais chaque acte a des conséquences.

J'étais en train de descendre les escaliers quand, on m'agrippe le bras.
Je me retourne par réflexe, et je la vois sourire en sortant toutes ses dents.
Elle m'a poussée dans les escaliers.
Je suis tombée sans avoir aucun réflexe. J'entends des cris, et je vois une silhouette à côté de moi, mais je suis je affaiblie.

Je m'éteins.

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Je me réveille sur un lit blanc, dans des draps blancs, les murs sont blancs. (et y'a un mec habillée en blanc qui demande comment je me sens. Prenez pas en compte ce qui est en parenthèse, c'est une référence)

Je me redresse, et vois sur la porte en face de moi « infirmerie ».
Hm Je vois.
J'hésite.
Je sors ou je reste là ?
Qui dit sortir dit s'exposer aux problèmes. Techniquement je peux fermer les yeux et faire comme si j'étais en train de dormir non ? Comme ça j'aurais un peu de Tranquillité.
Là je vais devoir faire face à la CPE, mes parents et tout.

Je vais devoir mentir et me faire passer pour une débile auprès de tout le monde.
« Oui j'ai pas vu la marche »
Plus le temps passe, plus j'ai envie de fracasser Ranya.

Je fixais un point inexistant en pensant, quand une main apparaît devant mon champ de vision.
Je lève les yeux, et vois l'infirmière avec un sourire.
Bon.
La fuite, c'est mort.
Faire semblant de dormir, c'est mort.
On dirait que je ne vais pas pouvoir repousser mes soucis.
Ah ! Je peux même pas les retarder.

-(Infirmière) : tu es enfin réveillée ?

Je la regarde sans répondre.
J'en ai vue des questions stupides, mais là, je suis époustouflée.
Non non j'ai les yeux ouverts mais je suis pas réveillée.
Ok, je suis énervée.
Calme toi, elle ne t'as rien fait elle.

-(Infirmière) : tu as perdu ta langue ? *rire*

Bahaha trop drôle.

-(Moi) : je peux partir ?

Un silence apparaît.

J'entends la sonnerie retentir.
Je regarde une pendule. J'ai dormis 2 heures ! C'est quoi ce coma là.
Je suis juste tombée des escaliers.
Bref, il est 15:50, j'en déduis que c'est la pause.

- (infirmière) : oui, mais quelqu'un va t'accompagner, viens dans mon bureau.

Je précise qu'on étais dans une chambre où il y avait seulement un lit, son utilité est pour
« reposer les malades ».

On se dirige vers son bureau.

- (infirmière) : ah ! Il y a déjà quelqu'un qui nous attend.

Je tourne les yeux vers le bureau, et vois Amir assis avec un grand sourire.
Je ne lui rend pas du tout bien évidemment. J'ai dépassé mon quota de gentillesse aujourd'hui.
Pourquoi c'est tout le temps lui qui est là ?
J'ai trop vu sa tête aujourd'hui.

- (infirmière) : tu peux la raccompagner en cours ? Restes près d'elle au cas où.

-(moi) : je sais très bien marcher.

- (infirmière) : pourtant tout à l'heure non.

-(moi) : la vie est faite d'imprévus.

Je me dirige vers la porte. J'entends qu'on cris mon prénom mais je fais mine de ne pas entendre.

Puis on m'attrape le bras.

Je le regarde dans les yeux.

-(moi) : ne me touche plus jamais. C'est la dernière fois que tu orientes tes mains sur moi.

Je pense que ma haine s'aperçoit, car il détourne très vite les yeux et me lâche.

-(Amir) : ça va mieux ?

Je me retourne et reprend ma route.

-(Amir) : oh ! Pourquoi tu m'ignores !?

-(moi) : je ne veux ni parler à toi, ni parler à ses idiots qui me servent de camarades classe.
Je trace ma route, sans me retourner et sans écouter vos conneries à tout va.
Lâchez ma veste un peu.
Merci d'être venu me chercher.
Ça à été la seule chose moral que tu es faite probablement dans toute ta vie.
Continue à m'harceler pour essayer de combler ton manque de confiance en toi et ton complexe d'infériorité.
Vous n'arrivez pas à comprendre que je ne vous donnerai jamais d'attention, vous êtes le dernier de mes soucis, tu vaux même pas une parole de ma part.
Tu n'en vaux pas la peine, et tu n'en vaudras jamais la peine.
Ne pense pas que parce que tu es « populaire » et que tu « plait aux filles » je vais te lécher les pieds.
Tout est éphémère, et j'espère que ta stupidité aussi.
Ta vie et ton image me font de la peine, continu à jouer ton fabuleux rôle de garçon parfait, en espérant que tu te fasses dévorer par tes tourmentes intérieurement.
J'espère que tu as compris le sens de mes mots pour une fois.
Sûr ce, à jamais.

Je m'en vais, pour retourner en cours.

Je vois le prof gueuler parce que j'ai pas toqué. Je prend mes affaires et tourne les talons sans dire un mot.
Je ne compte pas rester une seconde de plus dans ce regroupement de débile .
J'ai la haine contre cette société mensongère. Tous plus hypocrites les uns que les autres, obnubilé par la popularité et le matérialisme.

—————————Pdv de Amir————————

Elle s'en va.
J'ai la bouche ouverte tellement je suis choqué.

Elle viens de me balancer une bombe en pleine gueule.
Bizarrement, elle m'obsède toujours autant. Elle parait si désintéressée de tout, qu'elle en deviens attirante.
Elle n'est pas aussi superficielle, à s'attarder sur la popularité et tout.
Mais là, elle vient de toucher ma fierté.
C'est quoi cette haine envers moi ?
Je ne l'ai jamais « harcelé », je regardais juste. Elle a touché mon égo aussi avec ses paroles blessantes.
Elle me croit si stupide ? Elle crie sur qui surtout ?

Il me faut un moyen de la contacter même si j'aime pas me justifier.

La pause est finis.

Je retourne en cours.
Je m'assois, il faut que je trouve un moyen de lui parler. J'en ressens le besoin, seulement parce que je n'aime pas l'image qu'elle a de moi.

Lisa parle à tout le monde dans la classe, elle a peut-être un de ces réseaux.

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J'espère que vous avez bien aimée...
N'hésitez pas à me le dire !
Snap : hideakiii_1

Une main lave l'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant