Chapitre 3 : découverte du plaisir

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Emilie se remet à trembler. L'excitation mêlée d'angoisse qui parcoure son corps transparaît fortement, aussi, je la prends dans mes bras pour la rassurer.

-Tout va bien se passer chérie... Détends-toi. N'oublie pas que c'est toi qui décides. Un mot de toi et j'arrête tout, ok ?

-Ok... Vas-y...

Je la fais s'allonger sur l'épais tapis moelleux et chaud devant la cheminée. La chaleur des flammes sur nos peaux nues est un véritable délice. Je reprends dès lors mon exploration là où je l'ai arrêtée, descendant plus bas que ses seins, léchant la ligne droite partant de sa poitrine jusqu'à son entrejambe, faisant une pause pour embrasser son nombril avant de stopper ma progression juste avant son mont de Vénus. Au lieu de m'en emparer tout de suite, je trace plutôt avec ma langue le contour de son petit vagin encore terra incognita, salivant d'impatience devant la petite fente d'où dépassent deux petites lèvres. Emilie respire fortement, son état d'excitation grimpant en flèche, en même temps que son stress. De mon côté, je dois me maîtriser pour ne pas venir dévorer son intimité illico, préférant la faire languir encore en partant lécher et embrasser ses jambes, caressant de mes ongles toutes les zones de son corps sauf son vagin.

-S'il te plaît... gémit-elle.

-Oui ma chérie ? la taquine-je en revenant l'embrasser sur la bouche.

-Je... J'ai envie que...

-Que quoi ?

Je m'amuse beaucoup à la faire languir.

-Tu sais... S'il te plait...

-Patience... Ça va venir mais laisse-moi profiter de ton corps si magnifique.

Je reprends ma torture érotique, en couvrant de petits baisers la jonction entre son pubis et ses jambes. Elle gémit de plus en plus et lorsque je souffle doucement sur sa fente, elle ne peut s'empêcher de plaquer ma tête dessus.

En riant, je me dis que je l'ai assez faite languir, aussi, je lèche d'un grand coup de langue toute la longueur de sa féminité. Cela lui fait l'effet d'une décharge électrique. Son corps s'arque et elle pousse un petit cri de plaisir. Hmmm, je découvre le goût de son jus intime, un vrai délice. Je l'ai tellement chauffée qu'on dirait qu'une saison de mousson se passe dans sa cavité tellement il y fait chaud et humide. Riant de ma comparaison, je me mets à lécher avidement, découvrant son petit clitoris en pressant deux doigts autour. Et lorsque je pose ma bouche dessus, elle crie son plaisir.

-Oui ! Oui ! Oh putain... C'est trop bon continue !

Cette jeune fille est chaude comme la braise, au sens propre comme au figuré. Mes habiles coups de langue et mes petits mordillements de son mont de Vénus ont rapidement raison d'elle et un orgasme puissant la submerge. Elle est prise de tremblements incontrôlés et elle pousse un tel cri de jouissance qu'Amon, qui observe la scène de son coussin près du feu, rabat les oreilles en arrière et feule de déplaisir.

La laissant reprendre ses esprits, je remonte pour me coller contre elle et couvre son visage apaisé de petits baisers en lui susurrant des mots doux.

Parler ayant risqué de gâcher le plaisir, nous restons silencieuses, savourant le contact du corps chaud de l'autre contre le sien, mélangeant nos odeurs corporelles, caressant nos corps du bout des doigts. Le tableau dût plaire à mon coquin de chat car il descend de son trône et vint se lover à sa place favorite, entre mes seins, ronronnant de plaisir. Il avait apparemment pardonné à Emilie son cri car il frotte au passage sa tête contre elle, arrachant à la jeune fille un petit rire mais elle est encore trop extenuée par sa jouissance pour bouger.

Un amour de vampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant