Recueil Short Story- One Shot (COMMANDES FERMÉE)

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Inspiré de Star Wars

Attention ce sera triste

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Il pleuvait fort ce jour-là...

-Sylva...

-Ne m'appelez plus jamais ainsi.

-Sylva je t'en prie reviens...

-Jamais.

-Syla!

Cette histoire commençait à l'énerver.

-Cessez cela! Je ne reviendrai plus jamais là-bas! Je suis devenue bien trop puissante! J'ai des millions d'hommes et de femmes qui se sont rangés de mon côté, je suis devenue plus influente que Stillianne et j'ai tout les droits que je veux! Je suis au pouvoir de mon Empire!

-Sylva! Je suis ton petit frère ! Je t'en prie reviens parmis nous! Nous t'attendons tous... Carla se fait beaucoup de soucis pour toi et Julie pleur tout les soirs ton absence. Je t'en supplie Sylva... reviens...

Il tendit sa main, et elle hésita à la prendre.

-Papa et maman sont malheureux. Et moi, ton petit frère-

Elle piqua un fard. Elle avait serré les dents tout le long de son monologue et avait eu un pincement au cœur à l'entente de ses deux meilleurs amies.

-SI TU ÉTAIS RÉELLEMENT MON FRÈRE, POURQUOI NE M'AS-TU PAS RAMENER PLUTÔT, QUAND J'ÉTAIS PARTIE!? POURQUOI TU N'AS PAS EMPÊCHÉ CE DRAME!? POURQUOI TU N'AS JAMAIS ÉTÉ LÀ QUAND J'AVAIS LE PLUS BESOIN DE TOI, DE MÈRE ET DE PÈRE !? TU N'AURAIS PAS DÛ RECROISER MON CHEMIN, DAMIEN!

Elle sort son pistolet et le pointe vers lui.

-SYLVA NON!

-C'EST FINIT DAMIEN!!! JE NE VEUT PLUS JAMAIS VOIR LES PERSONNES DU PASSÉ!!!

Et le coup partit. Et le corps tomba. Et la pluie cessa.

Le soleil était revenu un peu trop tôt ce jour-là...

La respiration rapide, le silence sembla être sa dernière compagne.

Les yeux braqués sur son corps, les oiseaux se remirent à chanter.

Les pensées emmêlées, l'humidité l'écrasa.

-SYLVA!!!

Un homme en noir accouru vers elle et lui mis son manteau sur les épaules.

-Sylva, vous m'entendez? Sylva!

La raison bloquée, les rayons aveuglant.

Figée dans le temps, l'esprit le retournant.

Les souvenirs ressassant, les larmes menaçant.

La dernière de tous, la personne de trop.

Elle avait tué son frère, sa dernière famille, pour ne pas devoir renoncer à son titre d'Impératrice. Pour ne pas détruire tout ce qu'elle avait construit. Pour ne pas revivre ce qu'elle avait déjà vécu. Elle s'était arrêtée.

-Sylva, répondez moi...

-Je...

Jamais personne ne l'avait vu dans cette état là...

-Sam...

Elle agrippa la veste de l'homme.

-Sam... je...

-Je suis là... je suis là.

Il l'a prit dans ses bras maladroitement.

-Vous avez choisis. On ne peut plus revenir en arrière... mais nous sommes là pour vous, Impératrice.

-Sam j'ai...

Elle se détacha lentement de l'étreinte pour se diriger vers le corps mort. Elle le regarda. Longtemps. Un peu trop.

-Sam... pourquoi je sens mon visage chatouiller ...?

Il s'approcha et la regarda.

-Vous... vous pleurez, Sylva...

Elle courba en avant le dos, soudain prise d'une envie de crier. Il le vit bien et la reprit entre ses bras. Elle s'accrochait à lui comme si de ses talons aiguilles elle allait tomber.

-Sam... Sam... j'ai ... j'ai tué mon frère... je devrais être heureuse d'être... d'etre enfin libérée de ça alors... alors pourquoi je pleure ?

Il la regarda sans savoir quoi répondre.

-C'est normal de ressentir cela...

Elle se blottit encore plus contre son torse puis se mit finalement à crier de peine, laisser toute une colère, une solitude, une tristesse sortir. Il la serrait le mieux qu'il pouvait pour lui prouver son soutient et sa loyauté. Peut importe s'il elle pleure, tue, se moque, il lui sera toujours fidèle.

Les années passèrent, l'amour s'installa et ce jour fût pardonné. Elle sut vivre avec malgré que ça la charriait encore. Mais maintenant elle avait tout ce qu'il lui fallait. Toujours au pouvoir de cet Empire qui prenait de l'ampleur.

Ce jour là, j'ai compris que ma grande sœur avait toujours été triste. Même quand elle ne le montrait pas. Même quand elle ne le disait pas. Elle avait des rêves que j'ai gâché avec maman et papa. Ma mort, je ne saurai jamais dire si elle était justifiée, mais, j'étais un obstacle. Un obstacle à son rêve. A son dernier rêve. Alors, je lui en veut, mais je suis tout de même heureux pour elle.