chapitre 10

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***Josh***
Ça fait un moment que je remarque un changement chez ma maman. Elle rit
plus, nous taquine beaucoup, et sourit seule des fois. Au début j’ai cru
qu’elle faisait semblant pour nous faire croire qu’elle allait bien jusqu’à ce
que je la surprenne un jour dans la cuisine en communication en train de
sourire et jouer avec ses cheveux. J’ai tout de suite compris qu’elle voyait
un homme. J’ai entendu parler de ces signes et je sais ce que ça signifie
donc je sais que ma mère sort avec un homme qui apparemment la rend
heureuse. Moi ça ne me dérange pas du moment qu’elle est heureuse mais
j’espère juste que ce n’est pas mon père. Il ne la mérite pas même pas un
tout petit peu. Un jour j’ai surpris une conversation entre maman et tante
Béa et de ce que j’ai retenu mon père avait l’habitude de tromper ma mèremais à chacune des fois elle lui a pardonné donc pour moi c’est mort. Je ne
le veux plus avec ma mère. Il l’a assez fait souffrir. Je ne crois pas que je
lui pardonnerais un jour mais même si ça arrivait je ne voudrais pas pour
autant que ma mère se remette avec lui.
Je descends les escaliers avec ma grosse valise et la dépose près de la
porte. Mes sœurs et moi partons pour la France aujourd’hui chez notre
grand-mère maternelle pour un mois et demi puis nous reviendrons avec
elle pour terminer les vacances ici. Je me rends dans la cuisine où je
trouve maman en communication encore en train de sourire comme une
petite fille. Dès qu’elle me voit elle dit au revoir à son interlocuteur avec
un « Je t’embrasse » à la fin.
Moi : Je suis prêt m’man.
Maman : Ok je vais voir ce que font tes sœurs encore en haut.
Elle pose son portable sur le plan de travail et sort de la cuisine. Je vérifie
qu’elle est bien parti et prends le portable pour voir avec qui elle parlait…
Jamal. Ce nom me dit quelque chose, je l’avais déjà entendu dans la bouche
de tante Béa la dernière fois qu’elle est venue ici. Au moins je suis rassuré
que ce ne soit pas mon père. Bon à mon retour je vais chercher à découvrir
qui s’est.
***Fabien***
Depuis 3 mois maintenant je n’ai plus de nouvelle d’Emy. Les deux premiers
mois je la voyais quand je partais chercher les filles ou qu’elle venait les
déposer mais depuis que les enfants sont allés en vacances en France chez
sa mère le mois passé plus aucun contact. Ce qui me fait encore plus
bizarre c’est que la dernière fois que je l’ai vu elle m’avait l’air heureuse. Il
y avait une sorte de lueur dans son regard et ça m’a intrigué. Voit-elle
quelqu’un d’autre ou il y a autre chose qui la rend comme ça ? Je me dis que
je m’en fou mais tout au fond de moi je ne veux pas qu’elle sorte avec un
autre. Non elle ne voit personne d’autre. Elle ne le peut pas. J’ai toujours
été son seul homme donc c’est impossible qu’elle se donne à un autre aussi
facilement. Sa nouvelle mine a surement un rapport avec son travail.
J’avais appris qu’elle avait eu une promotion. Oui ce doit être ça.
Fabi (s’asseyant sur moi) : A quoi tu penses chéri ?
Moi : Au boulot mais ce n’est rien de grave.
Fabi (ondulant ses reins) : Tu veux que je te déstresse ?
Moi : Hum oui ma Fabi. Oui déstresse moi. Hum.
Je vois des étoiles quand elle commence à me faire l’amour. J’oublie
immédiatement ce à quoi je pensais. Nos cris de plaisirs remplissent la
chambre.
Fabi : Bébé… j’ai besoin d’argent.
Moi : Hum de combien ?
Fabi : De… hum 1 millions… C’est pour ouvrir… ma boutique.
Moi (me stoppant) : Mais je t’avais déjà donné cette somme pour la même
chose la semaine passée.
Fabi : Oui mais il y a d’autres choses à acheter encore pour que tout soit
au top. (Tournant ses reins) Stp… bébé.
Moi : Oh la vache tu sais que je ne peux… rien te refuser quand tu me fais
autant plaisir… oh merde je viens.
Fabi (en extase) : Oui moi aussi.
Nous nous écroulons sur le lit après jouissance.
Moi : Je t’aime ma Fabi.
Fabiola : Je t’aime aussi mon Fabi.
Nous éclatons de rire puis je me lève pour aller prendre une douche pour
ensuite me rendre dans mon bureau terminer un travail. J’essaye de me

Mon cœur contre ma raisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant