chapitre 8

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*Emy***
C’est une migraine atroce qui m’accueille quand j’ouvre les yeux. Je grimace
et le parfum du drap sur lequel je suis couchée me fait comprendre que je
ne suis pas chez moi. Je me retourne sur mon dos précipitamment et
constate qu’effectivement je suis ailleurs que chez moi. Je parcoure la
chambre du regard puis tombe sur deux yeux qui sont braqués sur moi. Je
ne me rappelle de rien.
Jamal (les bras croisés sur sa poitrine) : Bien dormi ?
Je le détaille, je le trouve propre et beau dans son accoutrement même s’il
ne porte rien d’extra. Juste un jeans noir déchiré au genou, un débardeur
blanc au travers duquel on voit l’élastique de son boxer de couleur gris. Du
Calvin Klein. Sa barbe et ses cheveux sont très brillants. J’aime les
hommes qui prennent autant soin d’eux.
Moi : Où suis-je et comment suis-je arrivée ici ?
Jamal : Vous m’avez appelé hier complètement saoule et m’avez demandé
de ne pas vous ramener chez vous.
Moi (ouvrant les yeux) : J’étais saoule ? Oh mon Dieu ! Dites-moi que je n’ai
pas fait de bêtise ?
Jamal : Enormément. Je vous ai retrouvé étendu en plein milieu de la route
avec du vomi partout sur vous. (Grimaçant) C’était dégoutant. Les gens
vous ont même filmé et je suis sûr qu’à l’heure actuelle vous êtes la star
des réseaux sociaux.
Moi (n’en revenant) : Comment est-ce possible. (Cachant mon visage) Oh
mon Dieu qu’est-ce que j’ai fait ?
Jamal : Je blague.
Moi (relevant la tête vivement) : Quoi ?
Jamal (avec un rictus) : Je blague. Vous étiez certes saoule et m’avez vomi
dessus mais rien d’autre.
Moi : Mais pourquoi ? (Me sentant nue je regarde sous le drap) Nous
avons… ???
Jamal : Couché ensemble ? Non. Je ne couche pas avec une femme saoule
enfin sauf si je le suis aussi comme ça on pourra dire que nous avons
profitons l’un de l’autre.
Moi : Mais pourquoi je suis presque nue ?
Jamal : Il y avait du vomi sur votre robe. Je l’ai envoyé au pressing tôt ce
matin et elle vient d’arriver. Elle est là juste à côté dans le fauteuil.
Moi : Qu’elle heure il fait ?
Jamal : 11h.
Moi (hurlant) : Quoi ? (Me levant à la hâte) Oh mon Dieu Emy comment
peux-tu être aussi conne ?
Jamal : Où est-ce que vous allez ?
Moi (arrangeant le drap sur moi) : J’ai un rendez-vous important. C’est
pour le travail.
Je prends ma robe et me précipite dans la salle de bain laissant Jamal
planté dans la chambre. Je ressors quelques minutes plus tard prête et
sors de la chambre en toute vitesse. Je ne trouve pas Jamal et je n’ai pas
le temps de le chercher. Je sors donc de l’appart ni vu ni connu.
***Jamal***
Comme tous les samedis je rentre du terrain de basket à 18h. J’aime le
basket, l’un de mes passe-temps favoris ajouté à cela la musique et la
danse. Oui j’aime danser et je sais danser, bien même. J’allume la télé une
fois la porte refermée et me dirige dans la cuisine boire un verre de jus.
Je prends mon portable prof et lis les messages des clients qui me font un
retour satisfaisant de nos services. Il y a eu l’anniversaire de fils d’un
ministre hier et là il m’a écrit pour me dire qu’il veut organiser une autre
soirée avec ses amis le mois prochain. Nous discutons donc par messages
des formalités et du coût lorsqu’on sonne à la porte. Je pose mon verre de
jus sur la table mais garde mon portable en main et vais ouvrir sans
demander qui s’est. J’ouvre et tombe sur Emy.
Moi (surpris) : Vous ? Je ne pensais plus vous revoir.
Emy : Bonsoir. Je ne vous dérange pas j’espère ?
Moi : Non. (Dégageant le passage) Rentrez.
Elle rentre timidement puis je referme la porte. Elle se retourne pour me Jamal : 11h.
Moi (hurlant) : Quoi ? (Me levant à la hâte) Oh mon Dieu Emy comment
peux-tu être aussi conne ?
Jamal : Où est-ce que vous allez ?
Moi (arrangeant le drap sur moi) : J’ai un rendez-vous important. C’est
pour le travail.
Je prends ma robe et me précipite dans la salle de bain laissant Jamal
planté dans la chambre. Je ressors quelques minutes plus tard prête et
sors de la chambre en toute vitesse. Je ne trouve pas Jamal et je n’ai pas
le temps de le chercher. Je sors donc de l’appart ni vu ni connu.
***Jamal***
Comme tous les samedis je rentre du terrain de basket à 18h. J’aime le
basket, l’un de mes passe-temps favoris ajouté à cela la musique et la
danse. Oui j’aime danser et je sais danser, bien même. J’allume la télé une
fois la porte refermée et me dirige dans la cuisine boire un verre de jus.
Je prends mon portable prof et lis les messages des clients qui me font un
retour satisfaisant de nos services. Il y a eu l’anniversaire de fils d’un
ministre hier et là il m’a écrit pour me dire qu’il veut organiser une autre
soirée avec ses amis le mois prochain. Nous discutons donc par messages
des formalités et du coût lorsqu’on sonne à la porte. Je pose mon verre de
jus sur la table mais garde mon portable en main et vais ouvrir sans
demander qui s’est. J’ouvre et tombe sur Emy.
Moi (surpris) : Vous ? Je ne pensais plus vous revoir.
Emy : Bonsoir. Je ne vous dérange pas j’espère ?
Moi : Non. (Dégageant le passage) Rentrez.
Elle rentre timidement puis je referme la porte. Elle se retourne pour me
faire face.
Emy : Merci. Au fait si je suis là c’est pour m’excuser de la manière dont je
suis parti et aussi vous remercier d’avoir pris soin de moi.
Moi : Non ce n’est rien. Vous n’auriez pas du vous déplacer pour cela. Je
vous offre quelque chose à boire ?
Emy : Non. (Me montrant un sachet) Je vous ai fait un gâteau pour vous
remercier.
Moi : Oh merci vous n’auriez pas dû mais merci encore. (Je prends le
gâteau) Asseyez-vous le temps que j’aille me débarbouiller.
Emy : Vous revenez du sport ?
Moi : Oui je joue au basket chaque samedi.
Emy (souriant) : Mon fils aussi joue au basket. Il adore et rêve un jour de
devenir un pro.
Nous restons là à nous regarder un moment puis la sonnerie de mon
portable prof nous fait détourner les yeux. Je lui redemande de s’asseoir
et me dirige vers ma chambre pour répondre. C’est un client qui demande
des renseignements sur nos fonctionnements. Je ne sais pas combien de
temps exact j’ai passé entre cet appel, les deux qui ont suivis et la douche
mais quand je sors il est déjà presque 20h. Je me rappel aussitôt qu’Emy
est au salon. Je lance un juron et sort à toute vitesse en portant mon teeshirt. Je la retrouve assise en communication. J’en profite pour aller nous
servir du gâteau et quand je reviens elle se tient debout.
Emy : Bon je pense que je vais y aller.
Moi (posant les gâteaux) : Maintenant ? Je suis désolé d’avoir mis assez de
temps, le boulot.
Emy : Non, oui je sais c’est juste qu’il commence à se faire tard et je dois
rentrer.
Moi : Votre fils vous attend ?
Emy : Non il est chez l’un de ses amis pour le week-end et ses sœurs chez
leur père donc je suis seule.
Quand elle a dit leur père une lueur de tristesse a traversé son regard. Je
me suis rappelé aussitôt ce qu’elle avait dit quand elle était saoule et j’ai
eu compassion. Sa mine triste me touche vraiment.
Moi : Passez donc la soirée avec moi. Je nous ai servi du gâteau, mangeonsen et après vous pourrez rentrer chez vous.
Emy : Non je ne veux pas déranger.
Moi : Vous ne me dérangez pas. Je suis tout aussi seul que vous donc…
Elle fait mine de réfléchir un bref instant puis accepte. Nous nous
installons donc à table et commençons à manger. Je la sens gêné donc
j’essaye de mener la conversation mais elle reste dans sa bulle. Je me
tourne donc vers mon grand écran plat collé au mur et commence à zapper
les chaines. Je tombe sur le journal et elle me demande de laisser. Je
profite du fait qu’elle soit concentrée sur la télé pour débarrasser et à
mon retour je reste adossé sur le cadrant de la porte de la cuisine en la
regardant. Je n’ai aucune idée de comment je dois me comporter avec elle.
Je n’avais jamais fréquenté avant une femme plus âgée donc là je suis
dépaysé. Elle se met à regarder son portable comme si elle attendait un
appel et quand elle sent ma présence elle se lève pour me demander la
route aussitôt une grosse pluie s’abat sur le toit comme si elle n’attendait
que cette phrase.
Moi (m’approchant d’elle) : Je pense que vous allez devoir attendre encore
un peu.
Emy : Apparemment.
Je la sens de plus en plus triste et je décide de me la jouer Jamal. Jamal
ne supporte pas la tristesse autour de lui, Jamal aime la joie, Jamal aime la
bonne ambiance, Jamal n’aime pas voir une femme triste et c’est ce que je
vais lui servir ce soir. Elle est triste et je vais y remédier. Je regarde l’heure il est 21h. Bon ok elle va devoir passer la nuit ici. Il n’est pas
question que je la laisse partir sous cette forte pluie.
Moi : Je pense que vous deviez vous relaxer un peu. Vous êtes trop tendue.
Emy : Euh je ne comprends pas.
Moi : Asseyez-vous et attendez-moi.
Elle me regarde dépité et je la laisse pour me rendre dans ma chambre. Je
reviens quelques minutes plus tard avec sous les bras des coussins, des
draps et un matelas. Je me mets à dresser le tout sur la moquette sous
son regard interrogateur.
Emy : Qu’est-ce que…
Moi (continuant ma tâche) : Allez dans ma chambre prenez une douche et
enfilez le peignoir que j’ai posé sur le lit puis revenez. On va se faire une
soirée pyjama.
Emy : Quoi ?
Je laisse tout et me place devant elle.
Moi : Emy il est plus de 21h, il pleut des cordes dehors et je n’ai pas
l’intention de vous laisser rentrer chez vous, c’est dangereux. Donc
relaxez-vous un peu et faites ce que je dis.
Elle reste encore sur place puis devant mon regard insistant se décide à
obéir.
***Quelques instant plus tard***
Moi (lui tendant un bol) : Tenez un peu de glace. C’est le parfum américain
j’espère que vous aimez.
Emy (prenant) : Oui c’est même mon préféré. Dites-moi pourquoi vous
faites ça ? Vous voulez qu’on recouche ensemble ?
l’heure il est 21h. Bon ok elle va devoir passer la nuit ici. Il n’est pas
question que je la laisse partir sous cette forte pluie.
Moi : Je pense que vous deviez vous relaxer un peu. Vous êtes trop tendue.
Emy : Euh je ne comprends pas.
Moi : Asseyez-vous et attendez-moi.
Elle me regarde dépité et je la laisse pour me rendre dans ma chambre. Je
reviens quelques minutes plus tard avec sous les bras des coussins, des
draps et un matelas. Je me mets à dresser le tout sur la moquette sous
son regard interrogateur.
Emy : Qu’est-ce que…
Moi (continuant ma tâche) : Allez dans ma chambre prenez une douche et
enfilez le peignoir que j’ai posé sur le lit puis revenez. On va se faire une
soirée pyjama.
Emy : Quoi ?
Je laisse tout et me place devant elle.
Moi : Emy il est plus de 21h, il pleut des cordes dehors et je n’ai pas
l’intention de vous laisser rentrer chez vous, c’est dangereux. Donc
relaxez-vous un peu et faites ce que je dis.
Elle reste encore sur place puis devant mon regard insistant se décide à
obéir.
***Quelques instant plus tard***
Moi (lui tendant un bol) : Tenez un peu de glace. C’est le parfum américain
j’espère que vous aimez.
Emy (prenant) : Oui c’est même mon préféré. Dites-moi pourquoi vous
faites ça ? Vous voulez qu’on recouche ensemble ?perruque pour la reporter oklm. Ceux qui avaient suivis la scène comme moi
étaient mort de rire. Pff vous les femmes et vos perruques.
Emy : Moi j’en porte pas. Je suis métisse donc j’en ai pas besoin.
Moi : Et c’est tant mieux. Tu as de beaux cheveux.
Emy : Merci. Merci de m’avoir fait rire autant me faisant oublier ma peine.
Moi (rangeant une mèche rebelle) : De rien. Tu ne devrais pas te
morfondre autant pour un homme.
Emy : Je sais mais c’est difficile lorsqu’on voit 19 années de mariage partir
en fumé. (Elle pose son verre sur la table) Mon mari m’a quitté il y a 6 mois
pour s’installer avec la nounou de nos filles. J’avais remarqué qu’elle était
devenue rebelle et insolente envers moi et un jour pendant que je la
réprimandais elle m’a craché à la figure qu’elle couchait avec mon mari. Elle
m’a même décrit sa tâche de naissance qui se trouve sur ses fesses. Sous
l’effet du choc je l’ai giflé et mise à la porte. Quand il est rentré le soir il
m’a tout de suite demandé où était Fabiola et quand je lui ai expliqué ce qui
s’était passé il m’a fixé et m’a dit « Je couche avec elle et alors ? Ce n’est
pourtant pas la première fois que je te trompe. » Ensuite il est monté dans
notre chambre et a commencé à faire sa valise. Normalement j’aurai dû
être en colère et lui crier dessus mais c’est le contraire que j’ai fait. Je
me suis mise à le supplier de ne pas nous quitter mais il l’a quand même
fait. (Elle marque une pause)… Cette nuit-là j’ai pleuré toutes les larmes de
mon corps mais malgré tout ça je veux que mon mari revienne.
Moi : C’est compréhensible.
Emy : Tu sais quand mes parents ont divorcé ma vie a complètement
changé. J’étais tout le temps triste surtout quand je voyais mes autres
amis avec leurs deux parents réunis. Mon père faisait partie des grands
avocats de France et il est tombé amoureux d’une de ses clientes. Il n’a
pas hésité à nous quitter et à demander le divorce. Je ne voulais pas avoir
à choisir entre les deux mais j’ai fini par choisir ma mère parce que je
n’étais pas d’accord avec l’infidélité de mon père. Mon père est mort quand
j’avais 20 ans. J’ai beaucoup souffert de la division de notre famille et je me suis jurée que si un jour j’avais une famille je ferai tout ce qui est en
mon pouvoir pour qu’elle reste unie pour ne pas que mes enfants vivent ce
que j’ai vécu, c’est pourquoi je refuse de divorcer en espérant qu’il
revienne à la raison mais je ne sais pas si ça arrivera. Sa maitresse est
enceinte de lui et c’est la raison pour laquelle je me suis saoulé hier. Et le
pire dans tout ça c’est que mon fils Josh déteste son père et ne lui
adresse même plus la parole.
Moi : Je suis vraiment désolé mais je pense que tu ne devrais pas rester là
à t’apitoyer autant. (Elle veut parler) Je sais, je sais que ce n’est pas aussi
simple que ça mais tu es une jeune et belle femme et tu finiras par te
rendre vieille avec tous ces soucis. Essaye de te libérer un peu l’esprit. Ton
mari te connait et il sait que tu continueras de lui courir après comme tu le
fais maintenant donc montre-lui que toi aussi tu peux passer à autre chose
si tu le veux. Je ne te dis pas de coucher avec d’autres hommes forcement
mais te libérer l’esprit, de t’amuser et d’arrêter de lui montrer que tu es
abattue. Lorsqu’il verra que tu es heureuse ça l’énervera et il reviendra
vers toi et à ce moment tu décideras de si tu veux revenir avec lui ou pas.
Mais arrête de te torturer autant. Il s’est foutu de toi donc il ne mérite
pas tes larmes. (Lui caressant la joue) Tu as un beau sourire et de belles
fossettes, tu devrais sourire tout le temps. (Elle baisse les yeux) Bon il est
2h du mat et nous n’avons toujours pas sommeil donc nous allons regarder
un spectacle comique pour faire passer le temps.
Emy : Ok ça me va.
Je prends la télécommande et mets un spectacle comique français à partir
de mon disque dur interne que j’ai connecté à la télé. Nous nous étendons
sur le matelas côte à côte et commençons à regarder. Nous rions aux
blagues pendant une bonne quarantaine de minute puis un moment je ne
l’entends plus. Je tourne la tête vers elle et remarque qu’elle s’est
endormie. Je remonte le drap sur elle jusqu’à son épaule et éteins la télé.
Je me tourne pour lui faire face et je commence à me demander si c’est
une bonne idée de laisser entrer une femme dans ma vie à nouveau. C’est
vrai qu’elle et moi ne sommes pas ensemble mais le fait qu’elle soit là en
train de dormir dans mon appart ne présage rien de bon mais bon je ne
pense pas qu’elle aura un aussi grand impact que ça dans ma vie. Après toutelle a 10 ans de plus que moi donc il peut rien se passer entre nous de
vraiment sérieux.
Mon cœur contre ma raison

Mon cœur contre ma raisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant