Emy***
Béa : Alors ma belle la forme ?
Monique : Comment tu peux lui demander cela ? Ça se voit qu’elle est
épanouie. C’est Jamal qui te rend comme ça ?
Moi (souriant) : De quoi vous parlez les filles ?
Nicole : Comment ça de quoi on parle ? Depuis deux mois maintenant que
vous vous fréquentez et tu es tout le temps en train de sourire. Tes rides
de tristesse et les cernes ont disparu de ton visage. Alors raconte-nous
comment ça se passe avec lui.
Moi : Il n’y a rien à raconter les filles. Lui et moi sommes amis et passons
du temps ensemble quand nous ne sommes pas occupés.
Béa (jouant avec ses sourcils) : Hum il te fait ça bien.
Moi : Non on ne couche pas ensemble. Nous sommes justes amis même si
nous avons des fois des petits gestes affectifs l’un envers l’autre mais rien
de plus.
Nicole : Tu es heureuse n’est-ce pas ?
Moi : Je pense. (Souriant) En tout cas il me fait oublier mes peines. Ce
jeune est fou et il est plein d’imagination.
Nicole : Si tu te sens bien avec lui pourquoi tu ne tentes pas quelque
chose ?my***
Béa : Alors ma belle la forme ?
Monique : Comment tu peux lui demander cela ? Ça se voit qu’elle est
épanouie. C’est Jamal qui te rend comme ça ?
Moi (souriant) : De quoi vous parlez les filles ?
Nicole : Comment ça de quoi on parle ? Depuis deux mois maintenant que
vous vous fréquentez et tu es tout le temps en train de sourire. Tes rides
de tristesse et les cernes ont disparu de ton visage. Alors raconte-nous
comment ça se passe avec lui.
Moi : Il n’y a rien à raconter les filles. Lui et moi sommes amis et passons
du temps ensemble quand nous ne sommes pas occupés.
Béa (jouant avec ses sourcils) : Hum il te fait ça bien.
Moi : Non on ne couche pas ensemble. Nous sommes justes amis même si
nous avons des fois des petits gestes affectifs l’un envers l’autre mais rien
de plus.
Nicole : Tu es heureuse n’est-ce pas ?
Moi : Je pense. (Souriant) En tout cas il me fait oublier mes peines. Ce
jeune est fou et il est plein d’imagination.
Nicole : Si tu te sens bien avec lui pourquoi tu ne tentes pas quelque chose ?
Monique : Oui c’est vrai. Tu devrais te mettre avec lui sans engagement si
tu veux pour voir ce que ça donne.
Moi : Non je ne me sens pas prête pour ça. Je préfère laisser les choses
arriver seule.
Béa : C’est comme tu veux mais en tout cas moi à ta place j’essayerai avec
lui. Il te fait du bien ça se voit.
Monique/Nicole : Ouais c’est vrai.
On continue de discuter de mon amitié avec Jamal qui me fait beaucoup
bien lorsque je reçois un appel de Jamal. Je souris de toutes mes dents
sans vraiment faire exprès.
Moi : Allô.
« Jamal : J’espère que tu as fini parce que je suis venu te kidnapper. »
Moi (surprise) : Tu es venu ?
« Jamal : Regarde en bas. »
Je me lève sous les regards amusés des filles me demandant bien ce qu’il
veut dire. Je me dirige vers la grande fenêtre vitré et ouvre les claustras.
Je jette un coup d’œil en bas et le vois effectivement adossé à une
décapotable jaune les pieds croisés aux chevilles. Il me salut de la main
avec un sourire et je fais de même n’en revenant pas. C’est la première fois
qu’il vient me chercher au travail.
« Jamal (portable à l’oreille) : Alors ? »
Moi (souriant) : Je finis dans une quinzaine de minute et je te rejoins.
« Jamal : Ok. »
Je raccroche mais je reste là encore à le regarder. Les filles comprenant
ce qui se passent viennent me rejoindre à la fenêtre.
Béa : Non mais l’enfant-là il est frais. C’est avec ça tu t’amuses comme ça
Emy.
Nicole : Il est romantique en plus. Venir te chercher au boulot ? C’est le
top.
Moi (souriant) : Arrête il n’y a rien de romantique. Et puis je vous l’ai dit
nous sommes juste amis.
Béa : Hum regardez sa posture, ça sent que le type a fini avec le malin. En
tout cas ça lui va.
Monique : J’aime bien sa barbe. Elle est belle et propre tout comme lui.
Exactement le genre d’Emy.
Moi (riant) : Sérieux arrêtez avec vos délires. Et puis arrêtez de le
regarder comme ça. Il va finir par s’en rendre compte.
Nicole (se retournant vers moi) : Mais tu es encore là toi ?
Moi : Oui ce n’est pas encore l’heure de la descente.
Nicole : Pour toi si donc dégage. (Je veux parler) Si je te vois ici dans les
secondes qui suivent je te vire.
Béa : Tu ne vas quand même pas le laisser poiroter comme ça.
Monique : Nous sommes vendredi et les vendredis il n’y pas grande chose à
faire donc tu peux aller.
Je me décide donc de les écouter et range mes affaires pour descendre le
rejoindre par la suite. Je me surprends à être même pressée d’être avec
lui. Une fois devant lui on se fait la bise puis après m’avoir ouvert la
portière de sa décapotable pour que je m’y installe et il me rejoint.
Moi : Tu t’es acheté une nouvelle voiture ?
Jamal : Oui. Il y a eu trois concerts dans ma boite cette semaine donc le
blé est rentré. J’ai voulu me faire plaisir avec cette merveille. Tu aimes ?
Moi (mettant ma ceinture de sécurité) : Oui.
Avant que mon oui ne sorte il s’est retourné vers moi et à glisser ses mains
dans mes cheveux.
Moi : Qu’est-ce que tu fais ?
Jamal : Je te rends plus relaxe.
Il défait mon chignon faisant ainsi tomber mes cheveux sur mes épaules
puis il dirige ses mains sur mon chemisier. Je me crispe et il me rassure du
regard. Il enlève ensuite tous les boutons de mon chemisier. Je l’aide en
me défourrant. Il ouvre sa boite à gant et sort des lunettes de soleil, il
m’en tend une et porte l’autre. Je me demande bien ce qu’il trame.
Jamal (démarrant) : C’est parti.
Moi : Et où va-t-on ?
Jamal : Dans un endroit calme et magnifique. On va regarder le coucher du
soleil. Je veux que tu oublies tout et que tu te détendes ma douce. La vie
est belle donc profites-en.
Je souffle un grand coup puis secoue la tête pour détacher totalement
mes cheveux. Le vent fait danser mes cheveux dans tous les sens et ça me
procure un bien fou. Il met de la musique puis me regarde avec un rictus.
Moi : C’est Happy de Pharrell Williams ?
Jamal : Ouais et on va se faire un duo. Tu connais les paroles ?
Moi : Oui, enfin je crois. Jaime cette chanson.
Jamal : Ok tu es prête ? Je commence.
Moi : Non attends je ne sais pas…
Il ne m’écoute pas et commence à chanter.
Jamal : It might seem crazy what i’m about to say. (Me regardant) A toi.
J’hésite à chanter puis sentant la prochaine phrase arriver je me lance.
Moi (souriant) : Hey ! Sunshine she’s here, you can take a break.
Jamal : Hey ! I’m hot air ballon that could go to space. With the air, like i
don’t care by the way. Because i’m..
Nous (en chœur) : Happy.
Nous nous mettons à danser au son de la musique.
Moi : Come along if you feel like a room without a roof.
Nous (en chœur) : Because i’m happy.
Jamal (me regardant) : Clap along if you like happiness is truth.
Nous : Because i’m happy.
Et nous continuons ainsi durant tout le trajet. Il enchaine musique sur
musique que nous chantons ensemble et je me sens sur une autre planète.
J’oublie mes soucis, mon chagrin, les papiers du divorce qui m’attendent à
la maison, absolument tout et je vis l’instant présent. Je regarde Jamal et
je me demande bien qu’est-ce qu’il fait pour me faire me sentir aussi bien
quand je suis avec lui. Il est drôle et de très bonne compagnie. Nous avons
passé ces deux derniers mois à faire connaissance sans coucher ensemble
une seule fois. Nous causons par texto pendant les heures de pause et par
appel vidéo les soirs. Nous nous racontions nos journées et nos
programmes pour le lendemain. Il n’a jamais fait d’approche sexuelle
envers moi et ça, ça m’a plu. Nous nous faisons des soirées pyjama comme il
aime le dire et nous regardons des films comiques, des spectacles de Marrakech du Rire. Il adore Jamel Debbouze et Gad Elmaleh, j’ai donc fini
par les aimer aussi.
Jamal : Terminus.
Moi (regardant le paysage) : Waaaoh c’est magnifique.
Nous sommes sur une sorte de petit pente avec devant nous de grosses
pierres et la plage à quelques pas. Mais ce qui me captive encore plus c’est
qu’on peut voir le soleil se coucher. Je ne savais pas qu’un endroit pareil
existait ici. En France oui il y en a des tonnes mais ici c’est ma première
fois d’en voir. C’est peut-être parce que je ne sors pas assez. Jamal sors
de la voiture, viens de mon côté pour m’ouvrir la portière, il me prend la
main et une fois devant sa voiture il me soulève pour me faire asseoir sur
le capot. Il me retire mes talons et les remet dans la voiture puis revient
s’assoir près de moi avec des sachets contenant de la nourriture en main.
Nous mangeons les frites avec les poulets panés et buvons des canettes de
sucrerie adossés à la pare-brise en regardant le soleil se coucher.
Jamal : je viens ici à chaque fois que j’ai envie de m’évader un peu.
D’oublier tout, de réfléchir, de prendre des décisions enfin quand j’ai envie
d’être seul.
Moi : C’est magnifique. (Souriant) Merci de m’avoir fait venir dans ton
monde secret.
Jamal : Je savais que tu en avais aussi besoin. (Tournant sa tête vers moi)
Alors ta journée ?
Moi : Oh la routine. Les vendredis il n’y a pas grande chose à faire puisque
c’est là que chacun dépose son travail pour la conception des magazines. Et
la tienne ?
Jamal : Tranquille. Tant qu’il y a des clients ça roule.
Nous discutons encore lorsque je me redresse et descends de la voiture
après m’être essuyé la bouche et les doigtsJamal : Où est-ce que tu vas ?
J’enlève ma chemine pour rester en débardeur
Moi : J’ai envie de tremper mes pieds dans l’eau.
Je plie les bas de mon pantalon puis sous son regard me dirige vers la mer
à pas pressés. Une fois mes pieds au contact de l’eau je sens une sensation
de bien-être m’envahir. J’ouvre les bras et ramène ma tête en arrière
comme si je voulais que le vent m’emporte et je respire l’air frais. Ça
faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi libérée. Les yeux
fermés je remercie Jamal dans mon cœur.
***Jamal***
Je ne sais plus ce que je fais. Je ne sais pas pourquoi j’entretiens cette
amitié avec Emy. C’est comme si je suis téléguider par autre chose que
moi-même. Mais je dois avouer que ça me plait. Ça me change un peu de
mes amitiés habituelles avec des gens de ma promotion. Je ne sais pas où
cette amitié va nous mener mais je ne veux pas que ça s’arrête. Toujours
adossé sur la pare-brise j’allume une cigarette et me mets à fumer en la
regardant jouer dans l’eau. Elle éclabousse l’eau dans le vide et ramasse
des choses par terre qu’elle regarde avec attention. Je suppose que ce
sont des coquillages. Remarquant qu’il commençait à faire sombre elle
revient vers moi qui tire le dernier coup sur la cigarette et la jette.
Moi : Bien amusée ?
Emy (riant) : Oui. Merci.
Je descends et vais monter dans la voiture.
Moi : De rien. Je te dépose chez toi.
Emy : Non. Allons chez toi.
Moi : Ok.
Je lui jette de temps en temps des coups d’œil pendant que je conduis et
ne me peux m’empêcher de la trouver belle quand elle dort. Je l’ai toujours
trouvé belle à chaque fois que je la regardais dormir. J’ai fermé le toit de
la voiture parce qu’elle avait un peu froid vu qu’elle a passé un peu de temps
dans l’eau. Elle se réveille dès que je gare dans le parking de mon immeuble
puis nous montons.
Je me prends un verre d’eau dans la cuisine en essayant de mettre un nom
sur ce sentiment étrange qui m’anime quand je suis avec elle. Ce doit être
le fait que c’est ma première fois d’être ami avec une femme plus âgée. Je
sens une présence derrière moi et quand je me retourne je vois Emy dans
mon peignoir que je n’utilise jamais d’ailleurs. C’est un cadeau de mes
sœurs.
Moi (posant le verre) : Je te croyais endormi.
Emy : Je n’ai plus sommeil. (Venant vers moi) Merci Jamal.
Moi : Pour quoi ?
Emy : Tout. Tu me fais me sentir bien et me fais oublier tout ce qui me
traccace. Mon entourage a aussi remarqué le changement.
Moi : Tu mérites d’être heureuse Emy.
Emy : Je sais.
Elle se rapproche encore plus de moi nos regards accrochés et sans trop
m’y attendre du tout nos lèvres se joignent. Je l’ai senti frissonner en
même temps que moi. Elle approfondit le baiser et je me laisse faire.
Emy (plongeant son regard dans le mien) : Fais-moi l’amour Jamal.
Moi : Emy…
Emy : Stp. J’ai envie de me sentir aimer… par toi-même si nous ne sommes
pas ensemble. Tu me fais me sentir bien, tu me fais rire, tu me fais m’évader et j’aimerais que ce soit sur tous les plans. Dis oui stp. Toi et moi
avons déjà couché ensemble donc on ne fera rien de nouveau. Stp Jamal.
Je la fixe intensément et sentant dans son regard le désir je fonds de
nouveau mes lèvres sur les siennes cette fois avec un peu plus de fougue.
Je la soulève et nous conduis dans ma chambre. Je l’allonge sur le lit et
reprend le baiser où je l’avais arrêté. Elle gémi en promenant ses doigts
dans mes cheveux puis dans ma barbe. Elle m’a toujours dit qu’elle les
aimait bien et les peigne même souvent. Je libère ses lèvres et décide de
lui retirer son peignoir mais elle m’attrape les mains.
Emy : Eteins la lumière d’abord.
Moi : Pourquoi ?
Emy : Mon corps n’est pas très sexy… enfin j’ai des enfants et…
Moi : Et ça ne me dérange pas. Tu as des enfants et tu restes une femme
magnifique. Ton corps est juste la preuve que tu as connu ce bonheur
d’être mère donc tu ne devrais pas en avoir honte. Aucune femme ne
devrait en avoir honte.
Emy : Mais mon mari…
Moi : Je ne suis pas ton mari. Laisse-toi faire darling.
Ses yeux se sont illuminés quand je l’ai appelé darling. Tout doucement
j’ouvre son peignoir et son corps nu s’offre à ma vue. Elle ferme les yeux
lorsque je commence à parcourir son corps avec mes doigts. Il y a de
légères vergetures sur le bas de son ventre puis sur ses cuisses certes
mais elle a un beau corps. Un ventre plat malgré la maternité même si un
peu froissé, des seins pas tout à fait fermes mais encore attirant et de
belles jambes le tout couronné par une belle peau métisse. Je ne trouve
rien d’anormal sur son corps.
Moi : J’aime bien ce que je vois.
Emy (ouvrant grand les yeux) : Tu n’es pas sérieux Jamal.
Moi : Je suis plus que sérieux darling. Tu es belle n’en doute jamais.
Je lui retire complètement le peignoir et on reprend les préliminaires. Mes
lèvres parcourent chaque parcelle de son corps et ses gémissements
m’excitent de plus en plus. Elle se cambre quand je promène ma langue de
son nombril à son bas ventre.
Emy (les yeux fermés) : Jamal… prends-moi. Je t’en prie.
Automatiquement je retire mon short ainsi que mon débardeur, je prends
un préservatif dans l’un des tiroirs du lit que j’enfile rapidement puis
reviens vers elle. Je me place sur mes genoux entre ses jambes, l’attire à
moi et la prends possession d’elle. Elle laisse échapper un cri de plaisir en
s’agrippant au drap et je lui fais l’amour en la regardant gémir. J’aime
l’expression de son visage quand elle est en extase et le mouvement de ses
lèvres quand elle gémit.
Seigneur je t’en prie fais que je ne tombe pas amoureux de cette femme.
Que notre relation se limite au sexe rien de plus.
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Mon cœur contre ma raison
RomancePrologue Je regarde cette femme en face de moi et la seule chose que j'ai envie de faire là maintenant c'est de la cogner. Comment peut-elle s'arrêter devant moi et me blablater de telles âneries. Je l'ai toujours trouvé magnifique, j'ai toujours...