Je ne voulais pas

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Désoler si je te fais du mal, je m'en fais à moi aussi.

Extrait du journal de Lucy

Mes yeux regardent tout aussi bien ses yeux que ses lèvres, comme chaque parcelle de son visage, de petites imperfections qui sont tout autant parfaite et que je ne peux que les voir à cette distance. Je me rends compte qu'on devient de plus en plus proche, jusqu'à ce que nos lèvres se rencontrent...

Il y aura toujours cette pression entre nous. Ce genre de chose qui nous attire l'un et l'autre, et qu'on ne pourra jamais effacer. Et que je ne voudrais jamais effacer.

Je donnais tout dans ce baiser, ma frustration, mes sentiments, un peu de colère et surtout du mal. J'avais mal à l'intérieur. Il répondit, lui aussi, avec de fort sentiments qui équivalent les miens.

Après ce baiser, il se lève et je fais de même gêné.

-Désolé, je croyais que c'était quelqu'un qui..., après avoir remarqué son regard je dis, tu sais quoi, oublie.

Il lâcha un petit rire, et se dirigea vers la maison en ramassant les courses que je viens de renverser. Je l'aidai et les posai dans la cuisine.

Je pense qu'on savait tous les deux qu'on allait finir par s'embraser. Si ce n'était pas maintenant, ça arriverai surement très prochainement, disons pendant une conversation sérieuse, avec les larmes qui commencerons à apparaitre, ou je ne sais quoi d'autre.

Je remarque que je viens de me perdre dans ses yeux en pensant à ça. Il l'a remarqué lui aussi. Silence complet.

Vous savez quand, je ne sais quel genre d'adrénaline vous consume, juste pour ne pas regretter de ne l'avoir pas fait, bizarrement mes pieds se dirige tout seul vers lui, d'un élan je m'accrochai à son cou, et l'embrassai comme si c'était la première fois que je me libère d'un poids. Il retourna mon baiser à son tour. Je ressens chaque parcelle de ses lèvres douce, je ressens ses mains serrées ma taille, puis me soulever pour enrouler mes jambes autour de sa hanche.

C'est comme si j'étais seule, dans ce monde, avec lui.

Comme si tout c'était effacé, tout avait disparu, comme ça, d'un seul coup, d'un seul baiser.

- Oh ! merde, désoler.

Reconnaissant la voix de Sting, on se séparer rapidement moi et Natsu.

Ce denier avait déjà quitté la pièce, à peine après nous avoir vus.

On se regardait une dernière fois, et même avec une tension de gêne – en tout cas pour moi- on se mit à préparer le petit-déjeuner.

Sting a fini par redescendre, après Luxus, Grey était le dernier à arriver.

Assis dans le salon, on parlait de tout et de rien, les garçons jouaient aux jeux vidéo. Je jouais quelques parties avec eux de temps en temps.

C'est comme si rien ne c'était passer, comme si je ne suis jamais parti. La vie a repris son cours normal. Enfin, c'est ce que je pensais.

On a passé toute la matinée à la maison. Et l'après-midi, on s'est fait quelque passe de basket. On s'est entrainée pour le tournoi d'hivers. Le coach va nous engluée, ça fait quand même un peu plus d'une semaine qu'aucun de nous n'est allé au lycée. On s'est appris quelques mouvements. C'était tranquille aujourd'hui. J'avais besoin de me défouler.

On rentra le soir, après nous être bien dépensé. On acheta à manger en route, et on continua notre chemin vers la maison tranquillement, remplissant nos ventres.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 15, 2021 ⏰

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