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Le purgatoire...

Là où vont les âmes tourmentées...

Des défunts.

- EH ! Celle-ci se réveille ! Donnez moi du Feraz bon sang !

- Comment c'est possible... Ils ont tous reçu la même dose !

- Je ne sais pas... Mais il va falloir la surveiller.

Astrid plissa les yeux. Ses membres étaient tous engourdies, elle ne les sentait quasiment plus... Combien de temps avait-elle été endormie ? Elle voyait des ombres s'agiter, des voix sourdes dont elle comprenait peu les mots.

Soudain, elle vit une seringue grise qu'elle ne connaissait que trop bien lorsque ses yeux s'habituèrent difficilement à la vue. Elle ne pouvait bouger aucun muscles, tous endormis. Une personne avec un masque chirurgicale se tenait à côté d'elle, brandissant une seringue. Ses yeux s'écarquillèrent et elle essaya vainement de prononcer quelque chose :

« Arr... Arrê... tez...

- Putain de merde... elle s'est réveillée, vite ! »

La scientifique avait le pouls qui s'accélérait. Ils n'avaient droit à aucune erreur. Tous les cobayes devaient arriver à bon port dans le même état qu'à leur sortie du Centre. Sans même écouter ce qu'Astrid avait dit, la femme planta dans son cou la seringue rapidement, si bien qu'Astrid ne sentit qu'un léger picotement, déjà droguée à une dose importante de Feraz.

Ses paupières furent bientôt trop lourdes pour les laisser ouvertes et Astrid ne put qu'abandonner toute résistance. Elle n'avait pu que constater qu'elle se trouvait dans un véhicule, au vu des légères secousses qu'elle avait ressentit pendant quelques instants.

La femme à côté d'elle souffla lorsqu'elle la vit se rendormir. L'homme au fond du véhicule avait vu toute la scène, ainsi que les 3 autres agents avec eux. Un sourire s'était formé sur son visage.

« Faites attention à elle. C'est une dure a cuire.

- Vous la connaissez, Monsieur Lane ? Demanda un agent.

- Pas encore comme je le voudrais. Mais elle, elle a envie de se battre. »

Il la regarda longuement de ses yeux verts, le sourire toujours aux lèvres.

***

Comme un bruissement...

Qui devint un grésillement.

Et Astrid sortit de sa torpeur. Inquiète, ses yeux essayaient de s'habituer à la lumière en regardant partout là où elle se trouvait.

Elle aperçu, ou plutôt sentit, le lit sur lequel elle était attachée. Elle n'arrivaient à bouger ni pieds ni mains et constata qu'elle avait des cordes qui les liaient aux barreaux du lit du bas et du haut.

La situation était très inconfortable... Elle était sans défense, peut-être séquestrée, et elle ne pouvait rien faire. Elle remarqua la porte de la pièce à l'autre bout du lit à gauche et une longue fenêtre à côté. La pièce était comme une chambre.

Elle put entrevoir derrière un paravent le bout d'une baignoire à pied et des toilettes juste à côté ainsi qu'un évier, cela devait constituer une salle de bain. On voulait qu'elle vive ici, assurément. Elle portait également une robe blanche immaculé en dentelle. Très peu son style.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 29, 2020 ⏰

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RÉMINISCENCE Tome I : L'ombre du souvenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant