Chapitre 12

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Hello .☺️

Assise.

J'étais assise sur les escaliers de notre établissement à regarder les gens monter et descendre.

Les élèves s'activaient afin de se procurer le meilleur produit vendu dans cette enceinte. Du eru. Cette denrée dont le stock était rapidement épuisé se faisait de plus en plus prisée et se vendait comme des petits pains.

Mes deux amies étaient coincées dans leurs occupations et je me retrouvai seule au moment de cette pause.

J'observais les gens. Les petits, les grands peu importe les classes , défilaient devant moi.

Un garçon de mon niveau , s'assit près de moi ce qui me fit hausser les sourcils et ricaner dès que je l'ai remarqué .

-Euh on se connaît quelque part ? Demandais je d'un air perplexe.
- Non mais j'aimerais bien faire connaissance avec toi,m'affirme celui-ci avec assurance.

Je l'ai dévisagé avant de tourner ma tête vers le « beau paysage » qui s'offrait à moi et que je contemplait. A dire vrai, j'ai murmuré un « malchance » dans ma barbe aussi.

- Mademoiselle ce n'est pas très poli de rejeter quelqu'un qui souhaite te connaître de cette façon, rétorqua le jeune homme près de moi sur un ton inquisiteur (très inquisiteur à mon goût.)
-Okay.
-Tu t'appelles comment du coup ?
- Je suis le diable, Lucifer Morningstar et toi ?
-Très drôle ! Je suis Julien. Dit-il amusé.

Qu'est-ce qu'il y'a de drôle franchement ?  🤦🏽‍♀️

-Pourquoi une aussi jolie fille comme toi aime la tendance sarcastique dis moi, me questionne t il .
-Je te donne 2 sur 10 en disquettes et angoisement de petite . Très décevant.
-Que fais-tu donc seule ici ô tendre beauté ?
-Arrête ton numéro de playboy version contes pour enfants 1834 descends au 21 ème siècle, m'étonnai je.
-Allez lève toi, m'incitait ce Julien en me tendant sa main.
- Où veux-tu bien m'emmener ? Souriais je Din air faussement flatté.

Au moment où il voulut en placer une, la sonnerie retentit et il rétorqua:
-Dans votre château jeune demoiselle. Il faisait la  révérence  .

Ça me fit sourire. Il se comportait comme un clown de foire pour me voler un sourire ou un rire.

Astucieux le p'tit.

Il m'accompagne dans ma salle. La fin de la pause fut ponctuée par le retentissement de la sonnerie comme dit plus haut.

Les heures défilèrent et à la sortie, Julien n'intercepta.

J'étais supposée rentrer en taxi, seule.

Il me proposa de rentrer en sa compagnie, l'un de ses parents, véhiculé, n'allait pas tarder à montrer le bout de son nez.

Ma réponse se fit attendre car une longue analyse était menée dans mon fort intérieur.

En premier lieu, je me demandais s'il était prudent de faire confiance à ce jeune homme que je connaissais depuis seulement quelques heures mais qui me semblait si familier.

Après tout de quoi craignais-je? N'est-ce pas dans cet établissement un climat de confiance était implémentée et la bienveillance ne flottait-elle presque pas dans l'air elle aussi ?

Les apparences peuvent être aussi trompeuses et ce jeune homme cherche une personne à sacrifier pour son trafic d'organes humains que sais-je ? Ou bien lui et sa famille sont des membres importants des sociétés sectaires où un nouveau membre est réclamé. Serai-je sa proie ?

C'est parti avec la drama queen Youpiiii !

Pff.

Alors dans un autre cas...

-Euh , au final tu me suis ou tu t'en vas ? Parce que les tacos (ou taxis) se remplissent et deviennent rares. Il m'observait. Presque sans expression faciale.

-Je te suis ! Allons-y poulette, souriais je .

J'ai abandonné les scénarios qui se multipliaient dans mon imagination et ai décidé de lui faire confiance. Ça passe ou ça casse moh.

-Je suis ta poulette ? Fais redescendre ta température à 37 please parce qu'on dirait que tu délires, ria Julien à mon tour.

Je me suis assise sur une marche qui était tout près , mon sac entre mes jambes. Je fredonnais un son de Chris Brown.

Julien s'est installé près de moi, regardant droit devant lui. Il chantait le même son que moi en s'ambiançant aussi.

-D'où t'es tu fait cette cicatrice ? Lui demandais-je en désignant une marque qu'il avait sur la joue.

A peine avoir frôlé sa joue, mes poils des bras se sont hérissés d'un coup .

Purée c'est quoi ça ? Pourquoi je suis gênée comme ça ?

Peut-être parce que tu n'as pas expérimenté la proximité physique avec la gente masculine différente de tes rêves sur les réseaux sociaux ?

Qui ? Moi? Noho. Ça doit être le vent je pense. Une autre hypothèse est impossible.

Julien ayant en plus des attraits physiques sucrés hein.

Suite à ma question, il s'est un peu retourné vers moi pour me regarder du coin de l'œil si je peux dire ça comme ça .

-Je m'étais cogné la tête contre la table basse de notre salon quand j'étais plus jeune, me confiait il.

Quel idiot ptdr...

-Espèce d'empoté , me moquais je .
-On en parle de ta bosse énorme qui te sert de front ?
-Les africains ! Vous voyez comment vous êtes ? On ne peut pas jouer avec vous vous laissez aussi. Toujours en train de tailler les gens saaahhh! M'exclamais je.

Un blanc s'installa. Je ne me sentais vraiment pas à l'aise en vrai. J'étais carrément comprimée par le besoin de parler mais qu'est-ce que j'allais dire ?

- J'aime trop tes yeux je les avais remarqué depuis wow. Un beau marron yess, le complimentais je.
-En même temps, je suis trop beau gosse qu'est-ce qui ne plaît pas chez moi ? Mais attends! Se vanta t il en faisant un tour sur lui-même.
-Dégage bro.
-Je suis ton frère ? Ha.
-Tu fais trop genre hein. Il faut être content j'aurais pu te qualifier de connaissance vague merde, souriais je en coin.
-Je suis l'amour de ta vie sucrette . Je suis ton djo moi pas n'importe qui! M'informa ce jeune homme culotté qui me servait d'interlocuteur.
-Eweee .
-Allez fais bisou pour te faire pardonner , m'ordonna t il entre guillemets en me tendant sa joue.
-Pardon vire ta chair à choucroute de ma vue , 'mbécile.


Il insistait et m'agaçait de plus en plus . Je me suis résolue à ne plus le calculer et attendre patiemment notre chauffeur.

Tu vas dormir là-bas chérie coco!

Julien vint me secouer les épaules pour que je prête attention à lui. Je perçois alors une voiture identique à celle que Julien m'avait décrite et je le pousse un peu pour être sûre .

- Ne serait-ce pas la personne qui doit nous ramener ? Julien retourne toi.
Il obtempère et confirme mon propos.

Nous montâmes à bord de la voiture où le conducteur posa quelques questions à Julien avant de m'en poser à moi aussi.

Le trajet se déroule avec pour seul fond sonore le son de la radio. Ils me déposèrent sans souci, juste avant l'heure maximale où je dois être à la maison.

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Désolée pour l'attente et ce court chapitre. C'est assez décevant je sais mais voilà quoi.
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Bisous 😘.
Jade 🐯❤️

U P E N D OOù les histoires vivent. Découvrez maintenant