LEMON PRÉSENT dans ce chapitre.(Oceane c'est pour toi je sais que tu attend sa depuis longtemps petite coquine je t'aime 😁mdrr)
- Tu le sais pas vrai ? Demandais-je, il ne comprenait pas, mais c'était une question que je me posais à moi même depuis un petit moment, tu le sais que je ne suis pas une garce...
Théo me regarda, il souleva mon menton avec sa main pour faire en sorte que nos regards se croisent. Mon ton sonnait désespéré. Je ne l'étais pas. Je voulais simplement qu'il comprenne mon point de vue et qu'il l'accepte.
- Tu n'es pas une garce Charlie, me dit-il comme pour me rassurer. Ses yeux verts semblables aux miens me regardaient avec ce que je supposais être de la compassion. Tu ne comprends simplement pas ce que j'essaie de t'expliquer... Je fronçais automatiquement les sourcils et me leva.
- C'est moi qui t'explique quelque chose là Théo, répondis-je un peu froidement. Je n'avais certainement pas l'habitude de parler ainsi à mon frère. Il leva les bras pour me faire signe de continuer. Je me calmais instantanément. Parfois j'ai l'impression que tu ne me connais pas, que lorsque tu me regardes tu ne vois que la fille qu'ils croient tous que je suis, la garce sans cœur, Théo secoua la tête mais il me laissa continuer,tu devrais savoir que je ne suis pas cette fille là...
- C'est ce que tu montres à tout le monde pourtant, me coupa-t-il.
- Et alors ? C'est comme ça que tu me voies toi aussi ? Demandais-je en haussant la voix.
- Non, tu sais bien que non. Me dit-il calmement. Mais ton comportement donne à penser que tu es comme ça, et de nos jours les gens jugent sur la première impression. Je soufflais bruyamment avant de rire.
- Je devrais être une fille parfaite pour que tout le monde croit que je le suis alors que je ne suis qu'une gamine bourrée de défauts ? Répliquais-je.
- Je ne te dis pas de ne pas être toi même, mais cette fille là, ça n'est pas toi.
- Ah bon ? Je me calmais et m'installa sur le lit. Peut-être que je suis devenue cette fille là... Je m'allongeais alors sur le lit posant mes mains sur mon visage. A force de jouer on finit par se brûler les ailes non ? Je murmurais presque.
- Non. Répondit simplement Théo. Mais le silence qui régnait ensuite me laissa perplexe. Avais-je raison ? Je m'étais peut-être prit au jeu de la garce trop souvent et je m'étais faite avoir. Peut-être que j'avais gâché celle que j'étais à la base. Mais j'étais qui à la base ?
- Tu ne peux simplement pas accepter que ta sœur soit ce genre de fille, dis-je en brisant le silence qui durait depuis quelques minutes. Théo souffla. Je me relevais. Cette conversation avait prit un tournant que je ne voulais pas affronter.
- Tu blesses les hommes parce que tu ne veux pas être attaché à eux, parce que t'as peur qu'ils puissent t'aimer et que tu sois toi aussi obligée d'avouer que tu les aime aussi. La voix de Théo résonna dans la pièce, ou était-ce simplement dans ma tête ? Un frisson parcourut mon corps. Je n'osais pas faire face à Théo, encore moins à ces paroles. J'étais blessée. Encore une fois. Il sentit mon malaise et rajouta, mais ça ne fait pas de toi une garce Charlie, t'es juste humaine, tu crois qu'en mettant une barrière ils ne te toucheront pas mais tu fais fausse route. J'avalais difficilement. Tu crois qu'en les blessant tu te sentiras plus forte, mais c'est des conneries, personne n'aura envie d'apprendre à te connaître si tu es comme ça. Sa voix était tellement douce, ça ne sonnait pas comme un reproche ou même un sermon, c'était simplement un conseil. Un conseil que je prenais très mal. Je décidais qu'il était temps de partir, Théo anticipa ma réaction et se posta devant la porte. Son regard se posa sur moi. De la putain de compassion, c'était ce que je pouvais lire dans ses yeux. J'en avais rien à foutre de sa compassion. Il n'avait même pas essayé une seconde de se mettre à ma place.
- J'ai compris Théo, si je suis une garce personne ne m'aimera et je finirais seule, abandonnée avec 99 chats. Ironisais-je. Il fronça les sourcils. Il se dégagea de la porte, comprenant que j'en avais assez entendu pour aujourd'hui. Je sortis de la chambre, j'avais hâte de rentrer. Je dévalais les escaliers et tomba nez à nez avec Harry. Son air satisfait ne me plaisait pas. Avant même qu'il n'ouvre la bouche je lui dis, ramène moi, tu m'as promis un tour dans ta caisse, je l'attrapais par le bras pour le traîner dehors.
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Life is a joke (Hope)
FanfictionPrologue :Certains sentiments sont inutiles, ils sont juste là pour nous rappeler que nous ne sommes pas invincibles, qu'il y a parfois plus fort que nous. Je crois que je suis passée par tous les sentiments possibles, je crois que j'ai tout ressent...