chapitre 33

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Point de vue Harry.

Le soleil frappa bien trop durement mes yeux. J'ouvrais un œil pour voir qu'il était onze heures, ça faisait seulement cinq heures que je m'étais couché, c'était bien trop douloureux d'essayer de se lever. Je me tournais pour échapper à la lumière. Je clignais des yeux quelques instants pour me rendre compte que l'autre partie du lit était bel et bien vide. Charlie était partie, elle avait bien fait au final, vu son comportement d'hier je n'avais pas la force de l'entendre parler aujourd'hui. On était revenu au début de notre relation, à la haine, aux jeux, je détestais cette partie, je la haïssais d'être comme ça, peu importe à quel point elle jouait les indifférentes je savais qu'au fond elle était comme tout le monde, elle était touchée.

J'avais eu des paroles profondes pour elle, j'avais avoué qu'elle me hantait, en lui disant ça je me l'étais avoué à moi-même, ça avait été très étrange. A la soirée d'avant vacances je m'étais amusé, comme si mes paroles s'étaient effacées une fois dites. J'ai joué au con beaucoup de fois avec des filles qui devaient être des filles biens, et j'avais avoué une émotion à une fille qui n'en avait rien à foutre. J'avais douté, pendant un temps, je m'étais vraiment demandé si elle aussi pensait à moi, et je m'étais dit que oui. Pour au final me rendre compte qu'elle ne se souciait de personne. « C'était marrant un temps, mais ce jeu est fini maintenant. » Charlie est l'une des rares personnes qui ne mens pas même si la circonstance s'y prête, alors j'avais abandonné. Je ne voulais pas courir après quelqu'un qui ne se souciait pas de moi. Je secouais la tête en fixant le coussin vide à mes côtés. Cette fille fait vraiment tout pour me rendre fou. La porte claqua contre le mur, me faisant sursauté, Théo entra dans la pièce.

- Elle est où ? Cria-t-il a moitié. Je me relevais rapidement.
- Elle est partie, je sais pas quand, je sais pas où, me justifiais-je. On n'avait jamais parlé de Charlie avec Théo, et dans le fond il ne valait mieux pas, il ne comprendrait pas. Ses traits se détendirent un instant, mais je le sentais toujours sous tension.
- Pourquoi tu l'as fait dormir ici ? Il s'approcha rapidement de moi. Je te jure si tu l'as touché...
- Non non ! Je sorti du lit. Arrête tes conneries, de un je m'en fou de ta sœur et de deux elle est assez grande pour prendre ses propres décisions il faudrait que tu arrêtes de lui compliquer la vie ! Mes mots étaient sortis tout seuls, je ne savais pas bien pourquoi je faisais la morale à Théo, j'ignorais où était partie Charlie, et je m'en foutais royalement.

Théo quitta la pièce visiblement très énervé, ce qui m'avait moi aussi rendu de mauvais poil. Je me décidais à prendre une douche pour calmer mes nerfs, de toute façon il était impossible que je me rendorme après ça. Je n'aimais pas me disputer avec Théo, mais il m'accusait de choses qui ne me concernaient pas. Une fois propre, je me décidais à sortir, j'avais besoin de prendre l'air, ça faisait longtemps que je n'étais pas sorti dans San Francisco. Un café à la main je me dirigeais vers les boutiques hommes quand je vis au loin Charlie et Sarah.Manquait plus que ça dans ma journée. Cette dernière fit signe à son amie que j'étais là. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Charlie se dirigea alors vers moi un sourire timide sur les lèvres.

- Avant que tu ne dises quoi que ce soit, laisse moi m'excuser pour hier, j'avais beaucoup trop bu, elle craqua nerveusement les doigts, qu'est-ce qui lui arrive ? Je la dévisageais attendant la suite de ses paroles, mais ses yeux ne firent que me regarder.
- Tant pis, lâchais-je sèchement, elle se décida à froncer les sourcils.
- J'admets avoir agit comme une conne et tu me réponds simplement 'tant pis' ? Je suis déçue Styles, moi qui m'attendait à une petite remarque mesquine. Elle me fit un clin d'oeil en souriant toujours. C'est quoi son problème ?
- Ne me provoque pas, Charlie, la menaçais-je, un sourire en coin se plaça sur ses lèvres, c'est ce qu'elle veut, elle cherche juste à te provoquer pour avoir une réaction. Ça t'amuse pas vrai ?
- Tu devrais te sentir flatté que je me sois ennuyé de toi durant ces vacances, une fraction de seconde et je sentis qu'elle regrettait ses paroles, je commençais à la connaître, un sourire se traça sur mon visage. Elle s'approcha doucement de moi. Je pourrais te faire croire n'importe quoi et c'est bien ça le meilleur. Elle se mit à rire et tourna les talons.

Life is a joke (Hope)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant