chapitre 36

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Point de vue Harry.

Pour la première fois je la sentais sincère, je sentais que ce baiser avait vraiment une signification. Mais même si on était connecté, il fallait qu'elle s'avoue à elle-même ce qu'elle ressentait pour moi. Il y avait quelque chose entre nous, c'était évident, et après un baiser comme celui-ci elle ne pouvait plus le nier. Elle se retira lentement de mes lèvres, son souffle était aussi irrégulier que le mien, ma main caressa à nouveau sa joue, elle leva les yeux vers les miens. Elle se mordit la lèvre et tourna la tête pour m'éviter.

- Harry, c'est... commença-t-elle doucement, je pense que c'est trop compliqué, j'allais la couper mais elle me fit signe de me taire, peu importe ce que l'on peut ressentir l'un pour l'autre, l'amour c'est une connerie, ça ne sert qu'à détruire les gens. Je fronçais les sourcils.
- T'envisage même pas la possibilité d'être heureuse ? Demandais-je rapidement. Elle secoua la tête.
- Je suis heureuse comme ça, Harry. Tu vas sûrement me dire le contraire, mais je n'ai pas besoin d'amour, je ne suis même pas sûre d'avoir besoin des autres, souffla-t-elle, tout est tellement éphémère. Je restais impassible face à ses mots. Je n'ai aucun bonheur à t'offrir.

Je n'avais rien à répondre, je ne voulais rien répondre. J'étais blessé, énervé. Je ne pouvais pas lui cracher à la gueule, j'en étais incapable. Je regardais ses yeux, je voyais qu'elle pensait vraiment ce qu'elle disait, elle était convaincue qu'elle était forte et indépendante. Peut-être qu'elle l'est. En l'analysant de cette façon, je me rendais compte que j'avais envie qu'elle ait besoin d'amour, j'avais envie qu'elle soit heureuse. Il fallait donc que je lui fasse découvrir l'amour. T'as aucune chance.

- Peut-on au moins être amis ? Demandais-je doucement. Elle tourna rapidement la tête vers moi, assez étonnée de cette proposition, puis un sourire se traça sur son visage.
- Oui, on peut. Elle souffla lentement et se remit sur ses pieds, elle me tendit sa main pour m'aider à me relever, je la pris volontiers.

On pénétra à nouveau dans la grande maison, Charlie me quitta pour rejoindre son frère et je m'affalais sur le canapé aux côtés de Louis. J'avais besoin de penser à tout ça calmement, j'avais besoin d'un avis extérieur, je me tournais vers Louis et je me rendis compte qu'il me fixait déjà. Ce mec est quand même hallucinant.

- J'ai vu que tu étais avec Charlie, lança-t-il avec un sourire. Je lui mis un coup d'épaule en souriant. Raconte moi Hazz !
- C'est... Elle ne veut pas d'amour, soufflais-je doucement. Louis fronça les sourcils, il me tendit son verre, j'en avais besoin ça me ferait du bien.
- Elle est stupide alors, lança-t-il en fixant la fenêtre, enfin, elle ne se rend pas compte de ce que ça pourrait lui apporter... Son regard se posa à nouveau sur moi.
- Elle est convaincue que l'amour ça ne fait que mal... J'avalais la totalité du verre de Louis et soupirais.
- Elle n'a pas tord, souffla-t-il, l'amour détruit des gens bien. Il avait raison, l'amour faisait mal en général,après le bonheur vient la souffrance.

Mes yeux dérivèrent vers mon ami, il avait l'air un peu perdu, je me sentais triste pour lui de ne pas réussir à passer au dessus de sa rupture avec Riley. J'étais sûr qu'il était capable de s'en remettre, il n'arrivait juste pas à penser à autre chose qu'à elle, il lui fallait une nouvelle distraction. Mon regard chassa vaguement la pièce à la recherche d'une proie pour mon ami, je savais qu'il n'était pas du genre à baiser comme ça, mais un peu de compagnie de pouvait pas le tuer. Je m'arrêtais sur une jolie brune, petite, toute seule, pas trop éméchée, assez simple, comme Louis pouvait les aimer, je le connaissais bien. Je me levais rapidement pour aller voir la fille en question, j'appris qu'elle s'appelait Jane, qu'elle était en première année, et qu'elle avait peur de moi, ce qui me fit sourire, je lui indiquais alors Louis pour qu'elle lui remonte le moral sans trop lui en dire, ce qu'elle accepta juste pour que je lui foute la paix. Pourquoi a-t-elle si peur de moi ? J'étais fier de moi.

Life is a joke (Hope)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant