Partie 50

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Chapitre 50

**Dans la peau de Salim (l’inconnu) **

Bientôt une fête à célébrer, deux cœurs unis face à la loi, n’est ce pas un tableau ravissant mais derrière ses sourires de bonheurs arrivent les larmes de rancœurs mais surtout le malheur planent au dessus de leur tête, pendant un mariage, beaucoup de choses peuvent se passer, interne ou externe

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« J'marie tes rêves miss, marie mes cauchemars
Impose la trêve que je puisse m’évader du corbillard
Avant que les corps remontent à la surface du brouillard » -Rohff

**Dans la peau de Sarah**

Aujourd’hui c’est le mariage de Moha et de Leïla, je n’avais pas envie de laisser Sercan mais j’ai été menacé par Moha en personne, si je n’assiste pas à son mariage, je peux creuser ma tombe. Il est 10h, je suis au près de Sercan, deux semaines que son cœur est reparti mais toujours pas de signe d’amélioration, je ne perds pas espoir, je lui masse la main comme à mon habitude, en ne quittant pas son visage des yeux, son père fait son entrée :

-Salam Aleykoum ! tu ne vas pas aux mariages des jeunes gens ?

Moi : Aleykoum Salam, je n’ai pas envie de le quitter…

-Tu sais Benti, son état est stable, tu peux aller à ce mariage, il faut 
que tu sortes, ça feras plaisir à …comment il s’appelle déjà ?

Moi : Moha

-Ca lui feras plaisir à lui, ainsi qu’à Sercan et même moi…

Je regarde ma montre, il est 13h

Moi : C’est trop tard, il est 13h, j’ai pas de robes…

-Sabryia s’en ai chargé, va à la maison, elle t’attend, amuse toi benti pour lui (en regardant Sercan)

Moi : D’accord…merci…

-Ne me remercie pas, la futur femme de mon fils mérite d’avoir le sourire (en tendant ses bras)

Moi : C’est gentil (en me réfugient dans ses bras)

Khali Soran : Tu sais benti, mon fils n’avait pas sourit depuis longtemps, quand tu es entré dans sa vie, j’ai eu l’impression, qu’il reprenait vie, la mort d’Erwan Allah y Rahmo a fait perdre à notre famille, le sourire mais en te présence il revient peu à peu, Erwan était un petit garçon pleins de joie, Sercan l’aimait beaucoup, lorsqu’il l’a vu la première fois, son sourire était comparable à celui qu’il avait lorsqu’il nous a annoncé que vous allez vous marier, pour lui Erwan était une perle comme pour nous tous, c’était sa fierté, sa famille est tout pour lui, la mort d’Hamid a fait revenir ses vieux démons, il a recommencé à boire, son ennemi juré, mais son ami de compagnie dans sa détresse, quand il est parti en prison je lui en ai voulu mais ça la remit dans le bon chemin, après qu’il soit réveillé, mon entreprise sera à lui et vous vous mariez, quand mes enfants seront marié, je pourrais reposer en paix…

Moi : Ils vous restent encore beaucoup de temps…

Lui : Inshallah, dépêche toi tu va être en retard pour le mariage de ton ami

Il m’embrasse le front, puis je m’en vais pour me préparer…

**Point de vu Externe**

Voilà, le jour J où deux cœurs vont s’unir pour la vie devant la loi, tout deux de chaque coté, ils appréhendent le moment de la fameuse réponse « oui ou non », leur témoins se retrouvent autour d’eux, mais les deux promis sont dans leur monde en pensant à l’amour qu’ils vont celer ensemble, le bruit autour ne l’ai perturbe pas, le futur marié sort de chez lui sous les danse de ses amis de galère, il se dirige vers la voiture en n’oublient pas sa mère, celle-ci ce dit qu’elle va enfin marié le garçon qu’elle a vu naitre et qu’il va enfin devenir un homme… Arrivé en bas de la tour de la jeune femme, le regard du garçon s’adoucit, il s’avance avec les regard de haine de toute ses femmes qui l’aime malgré que son cœur appartient à cette femme entrain d’attendre assis sur le sédari en face de la porte, celle-ci est tellement dans ses pensées qu’elle ne fait pas attention au YOUYOUYOU des femmes autours d’elle annonçant l’arrivée du futur marié, celle-ci reprend ses esprit et relève la tête et voit l’homme avec qui elle doit accompli la moitié de son dîne, leur regard se croise et ils se font comprendre des choses que le monde autour interprète comme de l’amour, mais l’est ce ?, seul eux le savent, il lui dépose un baiser sur le front, sous le regard de fierté de leurs parents puis se dirige vers la mairie, il lui ouvre la porte de la voiture pour qu’elle y rentre avec sa robe imposant, tout deux assis à l’avant de bentley que monsieur à loué pour en mettre plein la vue à sa chère et tendre, il lui lâche quelque mot tendre, la complimente sur sa beauté qui n’est pas qu’artificiel, celle-ci rougis mais le complimente tout de même, les voilà enfin à la marie la pression monte où faudrait-il dire la passion ? …

**Dans la peau de Leïla**

Face à cette homme, Moha, son regard en dit long sur ce qu’il ressent du moins je pense, derrière se dessine le visage de ses témoins, mon frère Karim, et le cousin de Moha, Ismaël. Karim arbore un sourire de fierté comme il l’a toujours eu, mon regard se repose sur mon futur-mari, un garçon qui a gagné de la maturité grâce au trahison qui l’ont blessé, n’est ce pas un beau tableau ? Le maire commence à parler, je ne l’écoute pas vraiment, je n’es d’yeux que pour Moha qui lui est dans ses pensées, le maire allait poser la fameuse question quand moha l’interrompt, la peur se propage en moi, une question me passe par la tête va-t-il me quittait devant le rassemblement de nos deux familles ? Il se tourne face à moi, me prend les mains :

-Je n’ai pas pu le faire avant mais j’ai quelque chose à te dire…L’amour en soi est une chose éphémère pas vrai, du moins c’est ce que je croyais, pour moi l’amour était une chose qui n’existait pas réellement, on en parlait sans jamais l’avoir vu, qui aurait dit qu’un petit jeune de cité comme moi aller se marier avec une princesse comme toi, qu’il allait l’aimer jusqu’à vouloir donner sa propre vie, (Il regarde ses amis) beaucoup vont me charrier après mon discours mais je m’en fou (il se retourne face à moi et me serre fort les mains), nous les gars de cités, on se surestime souvent on croit qu’on va avoir une femme droite après nos déboires, c’est ironique cette situation tu trouve pas, j’ai fais du hram et me voilà avec toi, une fille qui est dans le dîne qui n’a rien à se reprocher, tu méritais mieux mais tu m’a choisis et je t’en remercie, tout les hommes dans cette salle ferait tout pour leur femme mais moi je tue pour tes yeux hbiba, l’amour on le rencontre qu’une fois, les autres sont que des mirages, et toi t’es la seule…Pour te dire que N’brick omri…

Moha ne m’a jamais dit ces mots mais il me le faisait ressentir, dans cette ère ce mot est utilisé à tord, il pourrait être un mot pour dire bonjour, mais venant de Moha, ses mots sont sincère…

« Tire moi vers le haut je te le rendrai mi amor
Aie plus de valeur que l’or
Je t’aimerai jusqu’à la mort ! »

**Dans la peau de Karim**

Nous sommes autour de ses deux hmar, tout le long de sa déclaration, presque toute les femmes pleuraient, un vrai loveur celui-là, j’ai tourné les yeux vers Nasiha qui elle ne pleurait pas, elle regardait Younes dans son petit costume blanc et saumon, elle vétu d’une robe saumon coupé par un ruban noir qui lui entoure le bas de la poitrine, elle est mash’Allah, la mère de mon fils, elle relève la tête, nos regards se croisent puis elle baisse la tête et se décale sur la gauche qui laisse apercevoir Sarah dans sa longue robe rouge, elle me jette son plus beau regard noire comme à son habitude…Arrivé le moment fatidique :

Le maire : Monsieur Mohammed B** ***** voulez vous prendre pour épouse Mademoiselle Leïla ***** ?

Moha se retourne et dit en se grattant le menton :

-Avec une mehboula comme ça ?

Sa mère : Wiliwili ci goss i va mi rendre folle, si ti dit pas oui moi ji di oui pour que tu ti mari di force, ti va voir quand ti sort ti va avoir la clacket !

-Non ca va yemma, la clacket on va éviter il faut que je donne ma réponse ?

Le maire : Oui monsieur alors vous voulez la clacket ou cette gentille demoiselle ?

-Sans hésitation ! Je dis OUI à la demoiselle

Le maire : Mademoiselle Leila ***** voulez vous prendre pour époux Mohammed B** ***** ici présent ?

Ma mère : SI ti dit heja ji ti tue avec la cuillère en bois!

La salle en rie aux larmes même le maire :

-Alors ?

Leila : Oui… (tout bas personnes ne pouvait entendre sauf ceux à 1m)

Ma mère : Wallah si ti dis rien ji ti tu encore plus !

Moi : On a rien entendu !

Leïla : OUI

Le maire : D’après les pouvoirs qui me sont conférer je vous déclare mari et femme, monsieur vous pouvez embrassez la marié

Moha soulève le voile de princesse de ma sœur, et lui dépose un baiser sur le front, les YOUYOU retentissent dans la salle tout le monde sort de la salle, nous attendons les mariés dehors, un petit peu de danse en face de la mairie, et chacun monte dans sa voiture, un bête de cortèges se fait, les drapeaux se montrent surtout celui de l’Algérie (tahia DZ), bêtes de voiture, je peux voir la voiture du pote à Sarah la maserrati, un peu cabossée, elle est dedans avec

« T’es invité au mariage du plus frais et de la plus fraiche
En mode oriental, palace, Dubaï, Marrakech
Bugatti, Bentley dans le cortège » - Rohff

Nasiha est avec moi et Younes, elle est muette :

-Nasiha y a un problème ?

Elle : Non non…

-Sisi je le sais je te connais dis moi…

Elle : L’autre fois ce que tu m’a dit c’était vrai ?

-Non j’ai menti…ba oui que c’étais vrai hmara

Elle : Ok…

-T’y a réfléchis ?

Elle : Hmm

-Alors ?

Elle : Je sais pas, faut laisser faire le temps…

Le temps passe vite Nasiha fait attention…

**Dans la peau de Salim**

L’inconnu n’est pas parti, je suis toujours là hein , j’ai assisté au mariage de Moha et Leïla, c’était émouvant…Lol, ça ne refroidis pas mes ardeurs, ils sont tous entrain de faire la fête donc ils ont laissé les plus fragile sur le coté…

Lorsque la trahison fait son apparition,la confiance perd son sens...-ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant